Albert Métin
Albert Métin | |
Fonctions | |
---|---|
Député français | |
– (8 ans, 8 mois et 3 jours) |
|
Élection | 12 décembre 1909 |
Réélection | 24 avril 1910 26 avril 1914 |
Circonscription | Doubs |
Législature | IXe, Xe et XIe (Troisième République) |
Groupe politique | RRRS |
Prédécesseur | Léon Janet |
Successeur | Circonscription supprimée |
Sous-secrétaire d’État au Blocus | |
– (2 mois et 30 jours) |
|
Gouvernement | Ribot V Painlevé I |
Prédécesseur | Denys Cochin |
Successeur | Charles Jonnart |
Ministre du Travail et de la Prévoyance sociale | |
– (1 an, 1 mois et 13 jours) |
|
Gouvernement | Briand V |
Prédécesseur | Jean-Baptiste Bienvenu-Martin |
Successeur | Étienne Clémentel |
– (6 mois) |
|
Gouvernement | Doumergue I |
Prédécesseur | Henry Chéron |
Successeur | Jean-Baptiste Abel |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Besançon (Doubs, France) |
Date de décès | (à 47 ans) |
Lieu de décès | San Francisco (Californie, États-Unis) |
Résidence | Doubs |
modifier |
Albert Émile Métin est un homme politique français, né le à Besançon (Doubs) et mort le à San Francisco (États-Unis). Il est inhumé au cimetière des Chaprais de Besançon.
Biographie
Jeunesse et études
Albert Métin étudie à Besançon. Il quitte cette ville pour effectuer son lycée au lycée Louis-le-Grand, à Paris. Il suit des études d'histoire et est reçu à l'agrégation d'histoire[1]. Il obtient une bourse de l'université de Paris et voyage dans le monde entier, avant de revenir en France et d'obtenir un doctorat en mars 1908[2],[3].
Parcours professionnel
Une fois reçu à l'agrégation, il enseigne d'abord à l'École nationale de la France d'outre-mer et est examinateur à l'École navale[4]. Il enseigne ensuite à HEC Paris, à l'École normale supérieure de Saint-Cloud et au Conservatoire national des arts et métiers[1].
Parcours politique
En 1906, Georges Clemenceau crée le ministère du Travail. Métin devient directeur de cabinet du premier ministre nommé à ce poste, René Viviani[2].
En 1909, Albert Métin est élu député du Doubs. Il demeure à cette fonction jusqu'en 1918. Il est plusieurs fois nommé, durant sa députation, au gouvernement. Il est ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale du au dans le gouvernement Gaston Doumergue (1), puis ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale du au dans le gouvernement Aristide Briand (5).
Le 14 décembre 1916, il est nommé sous-secrétaire d'État aux Finances, et il conserve ce poste jusqu'au dans les gouvernements Aristide Briand (6) et Alexandre Ribot (5). Il finit sa carrière ministérielle comme sous-secrétaire d'État au Blocus du au dans les gouvernements Alexandre Ribot (5) et Paul Painlevé (1).
Parcours militaire
En août 1914, à la mobilisation générale, il rejoint son corps d'appartenance, le 54e régiment d'infanterie territoriale. Sous-lieutenant, il y reste jusqu'en octobre 1915 où il est appelé au gouvernement comme Ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale.
Œuvres
- Le Socialisme en Angleterre. Paris, Félix Alcan, 1897
- La transformation de l'Égypte, Paris Félix Alcan, 1903
- L'Inde d'aujourd'hui, Paris, Armand Colin, 1903
- La Colombie britannique, Paris, Armand Colin, 1908
- L'Indochine et l'opinion, Paris, H. Dunot & E. Pinat, 1916
Sources
- Guillaume Davranche, « MÉTIN Albert [MÉTIN Emile, Georges, Albert] », dans Dictionnaire des anarchistes, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
- « Besançon - Centenaire 1914-1918. Albert Métin : la mort brutale d’un homme d’État », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )
- ↑ Revue de l'Enseignement Francais Hors de France, (lire en ligne)
- ↑ Revue des cours scientifiques de la France et de l'étranger, (lire en ligne)
- « Albert Métin », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- Sa fiche matriculaire sur le site des archives du Doubs
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressources relatives à la recherche :