Ambleteuse
Ambleteuse | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Boulogne-sur-Mer | ||||
Intercommunalité | CC de la Terre des Deux Caps | ||||
Maire Mandat |
Stéphane Pinto 2020-2026 |
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Code postal | 62164 | ||||
Code commune | 62025 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ambleteusois | ||||
Population municipale |
2 001 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 367 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 48′ 37″ nord, 1° 36′ 26″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 77 m |
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Superficie | 5,45 km2 | ||||
Type | Commune rurale et littorale | ||||
Aire d'attraction | Boulogne-sur-Mer (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Desvres | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | ville-ambleteuse.fr | ||||
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Ambleteuse est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Ambleteusois.
La commune fait partie de la communauté de communes de la Terre des Deux Caps.
Commune littorale bordée par la Manche, elle se situe au nord de Boulogne-sur-Mer, à proximité du Cap Gris-Nez, à l'embouchure de la Slack. Elle appartient au site naturel protégé du grand site des Deux Caps et au parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
Cette petite station touristique, d'où l'on aperçoit par temps clair les côtes britanniques, possède une importante richesse écologique. Au cours de l'Histoire, elle a été un lieu stratégique pour Jules César, Henri VIII, Vauban et Napoléon qui y ont fait construire des places fortes ou des ports au cours des conflits entre la France et l'Angleterre. Le fort d'Ambleteuse (parfois appelé fort Vauban ou improprement fort Mahon) a été construit sous Louis XIV en 1680 et est classé monument historique depuis 1965.
Géographie
Localisation
La commune se situe sur la Côte d'Opale, au bord de la Manche, à 9 km au nord de Boulogne-sur-Mer. Elle est également située à proximité des caps Gris-Nez et Blanc-Nez (situés à respectivement 5 et 14 km) et des côtes anglaises (situées à environ 40 km à vol d'oiseau).
Le territoire communal appartient au Boulonnais, au site naturel protégé du grand site des Deux Caps et au parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 545 hectares ; l'altitude varie entre 0 et 77 mètres[1].
Le territoire est en limite du littoral (formations dunaires) et de la boutonnière du Boulonnais.
Hydrographie
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
C'est au sud de la commune que le fleuve côtier la Slack se jette dans la Manche. La Slack est un cours d'eau naturel de 21,78 km, qui prend sa source dans la commune de Hermelinghen[3].
La commune est également traversée par la Fausse rivière, cours d'eau naturel de 4,32 km, qui prend sa source dans la commune de Marquise et se jette dans la Slack au niveau de la commune de Wimille[4].
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 774 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Boulogne-sur-Mer à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,5 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Paysages
La commune s'inscrit dans les « paysages des falaises d’Opale » tels que définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[11].
Ces paysages, qui concernent 30 communes, s’étendent le long de la côte, d’Équihen-Plage à Sangatte, sur une bande d’environ 50 kilomètres de long et d’un maximum de 5 kilomètres de large, l'autoroute A 16 étant la frontière à l'est. Ils sont constitués, d’une part, par les falaises d’Opale où se trouve le grand site des Deux Caps qui, avec le cap Blanc-Nez, culmine à 150 mètres, ces falaises offrent un belvédère sur le pas de Calais avec la possibilité de voir les côtes d’Angleterre, et d’autre part, vers l’intérieur des terres, avec les paysages littoraux qui jouxtent ceux des coteaux calaisiens et du pays de Licques, d'un paysage alternant collines, vallons et bocages.
L’occupation des sols se répartit en 43 % de cultures pour les paysages arrière-littoraux, 20 % de sols artificialisés, 20 % de prairies et forêts et 10 % de plage.
Les crans, constituent une des particularités de ces côtes à falaises. Les crans sont des vallées suspendues qui se sont retrouvées le « nez en l’air », soit du fait de l’affaissement du pas de Calais[Note 2], soit par la baisse du niveau de la mer[Note 3] comme le cran d’Escalles, le cran Mademoiselle, le cran Poulet, le cran Barbier, le cran des Sillers, le cran de Quette et le cran aux Œufs, situés, eux, sur la commune d’Audinghen[12].
Ces paysages sont traversés par trois fleuves côtiers, la Liane (Boulogne-sur-Mer), le Wimereux (Wimereux) et la Slack (Ambleteuse), et par le sentier de grande randonnée GR 120 ou GR littoral, appelé aussi sentier des douaniers, qui chemine le long de ces paysages et offre un magnifique panorama.
Milieux naturels et biodiversité
Le contexte climatique et certaines particularités géologiques et d'histoire de l'environnement font du communal d'Ambleteuse l'un des sites les plus riches en biodiversité végétale dans tout le Nord de la France.
Ceci en fait aussi un élément important du réseau écologique régional dit Trame verte et bleue, lui-même élément de la trame verte et bleue nationale, priorité du Grenelle de l'environnement, et sous-ensemble du réseau écologique paneuropéen.
La Slack et ses méandres constituent un corridor biologique reliant mer et terre, qui peut notamment avoir une grande importance pour l'anguille européenne, autrefois abondante et aujourd'hui menacée (liste rouge des espèces menacées, protégée depuis peu par une directive de l'Union européenne).
La commune abrite aussi en lisière de dunes un laboratoire depuis longtemps utilisé par l'Université catholique de Lille (Laboratoire de zoologie) et elle bénéficie aussi de la proximité et des compétences du laboratoire de biologie marine de Wimereux et de l'Ifremer basé à Boulogne.
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13].
Dans ce cadre, la commune fait partie de six espaces protégés :
- le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 hectares réparties sur 153 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[14] ;
- la baie de la Slack, terrain acquis par le Conservatoire du littoral, d’une superficie de 211 hectares[15] ;
- Les dunes de la Manchue, terrain acquis par le Conservatoire du littoral, d’une superficie de 0,13 hectare[16] ;
- Le petit pré de la slack, terrain acquis (ou assimilé) par le Conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France, d’une superficie de 1,583 hectare[17] ;
- Le pré communal d'Ambleteuse, protégé par un arrêté préfectoral de protection de biotope, d’une superficie de 114 hectares[18] ;
- Le pré communal d'Ambleteuse, réserve naturelle régionale, d’une superficie de 60,545 hectares[19].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend six ZNIEFF de type 1[Note 4] :
- la basse vallée de la Slack. Cette large vallée est composée d’un remarquable complexe de prairies alluviales pâturées ou fauchées, plus ou moins longuement inondables et ponctuées de mares et d’étangs de chasse[20] ;
- le bois et friches calcaires entre Audresselles, Bazinghen et Wissant, d’une superficie de 726 hectares et d'une altitude variant de 15 à 118 mètres. Site constitué d’habitats non exploités (ourlets, végétations marnicoles plus ou moins hygrophiles, friches calcicoles…) ainsi que de boqueteaux de feuillus, battus par les vents venant de la mer[21] ;
- le pré communal d’Ambleteuse et pré Marly, d’une superficie de 151 hectares et d'une altitude variant de 11 à 56 mètres. Ce site constitue l’unique exemple français de dunes flandriennes plaquées sur un ancien socle jurassique, dont les sables acidifiés sont âgés de près de 5 000 ans[22] ;
- les dunes de la Slack, la pointe aux Oies, la pointe de la Rochette et l’estuaire du Wimereux, d’une superficie de 474 hectares et d'une altitude variant de 3 à 38 mètres. Ce site présente un intérêt écologique et biologique de niveau européen, il est composé de dunes calcarifères récentes et de dunes plus anciennes ayant comblé une partie de l’estuaire et de la basse vallée de la Slack[23] ;
- l'estuaire de la Slack, d’une superficie de 211 hectares et d'une altitude variant de 0 à 45 mètres. C’est un petit massif dunaire fossile plaqué sur une ancienne falaise du jurassique[24] ;
- la garenne d’Ambleteuse, d’une superficie de 884 hectares et d'une altitude variant de 3 à 60 mètres. Site composé de prairies alluviales pâturées ou fauchées, plus ou moins inondables et ponctuées de mares et d’étangs de chasse[25].
Site Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].
Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les falaises et dunes de Wimereux, estuaire de la Slack, garennes et communaux d'Ambleteuse-Audresselles, d’une superficie de 411 hectares et d'une altitude variant de 0 à 49 mètres[27].
Urbanisme
Typologie
Ambleteuse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[28],[29],[30].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[31],[32].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[33]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[34],[35].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (39,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (40,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,1 %), prairies (27 %), zones urbanisées (25,5 %), terres arables (12,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,1 %), zones humides côtières (1,7 %), zones humides intérieures (0,5 %)[36]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Historiquement, la commune est composée du bourg de pêcheurs, en haut, sur un promontoire surplombant l'estuaire, et du lotissement de villas dessiné dans les années 1880, en bas[37].
Logements
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 1 408, alors qu'il était de 1 619 en 1999[a 1].
Parmi ces logements, 51,8 % étaient des résidences principales, 44,5 % des résidences secondaires et 3,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1 à 9 % des appartements[a 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 68,4 %, légèrement en hausse par rapport à 1999 (65,8 %). La part des locataires de logements HLM loués vides est en baisse légère dans les années 2000, passant de 18,5 % en 1999 à 18 % en 2009 (131 logements)[a 3].
Planification de l'aménagement
Un schéma de cohérence territoriale (SCOT) paysager a été approuvé en 2010 à l'échelle de l'intercommunalité ; un plan local d'urbanisme (PLU) est en cours[Quand ?] pour le même territoire.
Voies de communication et transports
L'autoroute A16, qui relie la région parisienne à Dunkerque, passe à proximité de la commune. On peut rejoindre Ambleteuse en prenant la sortie no 33 en venant du sud, ou la sortie no 36 en venant du nord.
Elle est également desservie par une route départementale, la D 940, aussi appelée route du littoral.
La gare ferroviaire la plus proche est celle de Wimille-Wimereux, desservie par des TER Nord-Pas-de-Calais (ligne Boulogne-Calais). Les grandes gares les plus proches (Boulogne-Ville et Calais-Fréthun) sont situées toutes les deux à environ 20 minutes en voiture d'Ambleteuse.
Risques naturels et technologiques
Recul du trait de côte
Avec Tardinghen, Audinghen et Wissant, communes de la communauté de communes de la Terre des Deux Caps, la commune intègre, en 2024, la liste des communes vulnérables au recul du trait de côte. Elle figure dans le projet de décret modifiant le décret n° 2022-750 du établissant la liste des communes dont l’action en matière d’urbanisme et la politique d’aménagement doivent être adaptées aux phénomènes hydrosédimentaires entraînant l’érosion du littoral[38],[39].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ulterior portus (52 av. J.-C.), Amfleat (VIIIe siècle)[40], Ambletouve (1121), Ambletue (1208), Ambletheuva (1209), Ambletove (1214), Ambleteuwe (1247), Ambletowe (1285), Ampleteu (1305), Emmeltau (1316), Ambletau (1327), Ambletoe (1335), Ambleteue (1480), Amblethue (1492), Amblethewe (1501), Amblethuve (vers 1512), Ambletheive (1531), Ambletheue (1551), Ambleteuve et Ambletheuve (1559), Ambletheue (1566), Ambletus, Haven-Eteue et Haven-Etue (XVIe siècle), Ambleteuze (XVIe siècle), Ambletolium (1675), Ambleteul (XVIIe siècle), Ambleteuse (depuis le XVIIIe siècle)[41].
Ce nom de lieu semble germanique[42] et est sans doute à mettre en relation avec l'installation des Saxons dans la région dès la fin de l'Empire romain (cf. côte saxonne) comme l'ont montré les toponymistes (cf. les noms saxons en -thun du Boulonnais) et les archéologues. La forme ancienne Amfleat laisse penser qu'il s'agit du vieux saxon flēot « ruisseau, estuaire, bras de mer » et « flot » (cf. anglais fleet, cf. nom de lieux normands en -fleur). Le nom a dû s'appliquer à l'origine à l'estuaire de la Slack. On a expliqué la finale -euse par une altération d'après le suffixe -eux, -euse du germanique hof « cour, cour de ferme, ferme »[42] (germanique c'est-à-dire vieux saxon), bien que le vieux saxon hus « maison » semble mieux convenir. Le premier élément Am- n'a pas reçu d'explication satisfaisante mais il pourrait dériver du francique *haim « domaine, foyer » ou de l'anglo-saxon *hām « domicile, petit village » (cf. hameau).
Histoire
Antiquité et Moyen Âge
L'histoire d'Ambleteuse, à l'origine simple hameau de cabanes au milieu des dunes, d'où l'appellation de Carcahuttes qui était donnée autrefois à ses habitants par leurs voisins d'Audresselles, est essentiellement en rapport avec l'intérêt temporaire que lui ont porté les conquérants successifs désireux d'envahir tantôt l'Angleterre, tantôt la France.
Ainsi Ambleteuse, alors nommé Ulterior Portus, où il est assez facile d'embarquer et débarquer, est le port au nord de Portus Itius que Jules César utilise pour faire partir une partie de sa flotte d'invasion de la Grande-Bretagne (54 av. J.-C.).
En 1209, le comte de Boulogne Renaud de Dammartin et sa femme Ide de Lorraine, établissent à Ambletene (Ambleteuse) une ville destinée à être régie par les coutumes de Boulogne et accordent aux habitants de cette ville différents privilèges[43].
Ambleteuse était autrefois l'une des deux vicomtés du comté de Boulogne[44].
Le roi d'Angleterre Henri VIII y fait construire deux places fortes pour y tenir en respect les rois de France.
Période moderne et contemporaine
Les deux places fortes d'Ambleteuse sont conquises en août 1549 par le roi de France Henri II. Dans la principale, les Français trouveront des stocks de charbon de terre et c'est la première fois qu'on en découvrira l'usage sur le continent. Les versions varient selon les historiens sur le sort réservé aux soldats anglais et aux civils habitant la place forte. Toujours est-il que Lord John Grey (en), gouverneur de la place, à la tête de 1800 hommes, se rend après quelques jours de siège. On le retrouvera plus tard avec d'autres commandements [45].
Le , à 3 heures du matin, le roi d’Angleterre Jacques II Stuart, fuyant la Seconde Révolution anglaise, débarque à Ambleteuse[46].
À la fin du XVIIe siècle, Vauban y fait construire le fort Mahon à l'embouchure de la Slack. C'est le seul du littoral qui ait été préservé grâce aux restaurations promues par le docteur Jacques Méreau et le géologue Destombes qui ont créé à cet effet dans les années 1960 l'association des amis du fort d'Ambleteuse.
Le , en pleine guerre de succession d'Espagne, un débarquement anglais sur la plage d'Ambleteuse est empêché[46].
Jusqu'à la Révolution française, le communal d'Ambleteuse où la vaine pâture est autorisée joue un grand rôle pour les petits paysans et habitants locaux qui peuvent gratuitement ou pour des sommes modiques y faire pâturer leurs bêtes.
En 1894, l'archiviste départemental se plaint de ne plus trouver dans les archives municipales la copie de la charte de Renaud, comte de Boulogne, qui donne en 1209 à la commune d'Ambleteuse la vaine pâture des dunes situées de la Slack à Audresselles. Il en prescrit la recherche et conseille au maire de la déposer une fois retrouvée aux archives départementales. La commune compte à cette époque 680 habitants selon lui[47].
Napoléon Ier fait modifier l'estuaire de la Slack et construire un port dont les soubassements (entamés le 3 décembre 1803[48] par la 3e division de l'armée) sont encore visibles aujourd'hui au moment du camp de Boulogne, pour envahir l'Angleterre (1805). Napoléon fait aussi construire des baraquements pour ses troupes dans le pré communal entre Audresselles et Ambleteuse. Le même site sera de nouveau utilisé en 1854 pour loger des troupes anglaises en partance pour la Crimée, et avant qu'elles ne rejoignent Marseille. Pendant la première guerre mondiale, deux hôpitaux militaires alliés y seront implantés: un pour les blessés écossais, l'autre pour les Portugais, dont certains, après avoir été abandonnés par leur gouvernement, resteront sur place et y feront souche.
À la fin du XIXe siècle, en même temps que Wimereux, Ambleteuse devient un lieu de villégiature pour la bourgeoisie lilloise et parisienne intéressée par les bains de mer et la chasse au gibier d'eau. Le lotissement de villas est construit dans les années 1880[37], avec tennis, grand hôtel. Des bassins à huîtres sont même construits dans la baie.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les habitants de la ville subirent un épisode du régime de Vichy (tout le Nord de la France était en « zone rouge » c'est-à-dire sous l'autorité de Bruxelles et non de Vichy), il existait un Centre de Rassemblement des Étrangers. Entre 1941 et 1943, l'organisation Todt fait installer des casemates d'artillerie sur le fort et dans la baie de la Slack, et des écluses sur cette même rivière pour inonder sa vallée et y éviter l'atterrissage d'avions alliés.
Le 17 juin 1941, un avion anglais est abattu au-dessus d'Ambleteuse. L'enquête réalisée depuis la découverte des vestiges montre que l'appareil effectuait une mission à Béthune[49].
Aujourd'hui Ambleteuse est aussi connue comme l'un des principaux centres de l'organisation caritative la « communauté de l'Arche », dont les retombées économiques font vivre une partie importante de la population du bourg.
Politique et administration
Découpage territorial
Rattachements administratifs et électoraux
.
Sous l'Ancien régime, Ambleteuse faisait partie du bailliage de Beuvrequen. Au XVIIIe siècle, le bailli s'appelait Lelièvre du Broeuille, qui administrait la vallée de la Slack, domaine royal, tandis que le village voisin d'Audresselles était propriété héréditaire d'un Seigneur Accary[50]. La commune se trouve dans l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Marquise[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Desvres.
Commune et intercommunalités
Ambleteuse fait partie de la communauté de communes de la Terre des Deux Caps créée fin 2001, et qui succédait à l'ancien district de Marquise créé le .
Élections municipales et communautaires
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19[51].
Liste des maires
Politique environnementale
Propriété du Conservatoire du littoral depuis 1978, une entreprise de carrières qui exploitait le sable et voulait vendre le terrain de 200 hectares aplani à des bâtisseurs. Il fallut huit ans de combat aux associations de protection de la nature pour mettre le site en sûreté[réf. nécessaire].
Compte tenu des investissements effectués, le prix de l'eau (plus de 6 €/m3) était, en 2010, le plus cher du Nord - Pas-de-Calais[61].
Jumelages
Au 21 février 2013, Ambleteuse n'est jumelée avec aucune commune[62].
Équipements et services publics
Enseignement
Ambleteuse est située dans l'académie de Lille.
Elle administre une école élémentaire communale comptant 165 élèves (en 2012-2013)[63].
Les collèges les plus proches sont à Wimille et Marquise, les lycées à Boulogne-sur-Mer.
Justice, sécurité, secours et défense
Ambleteuse relève en 2008 du tribunal d'instance de Boulogne-sur-Mer, du tribunal de grande instance de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer, du conseil de prud'hommes de Boulogne-sur-Mer, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai[64].
Population et société
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Ambleteusois[65].
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[67].
En 2021, la commune comptait 2 001 habitants[Note 7], en augmentation de 10,74 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 942 hommes pour 953 femmes, soit un taux de 50,29 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Manifestations culturelles et festivités
Au premier samedi d'août, un feu d’artifice est tiré au fort Vauban.
Sports et loisirs
La commune d'Ambleteuse est sportivement représentée par le club de football de l' U.S Ambleteuse, club créé en 1942. Ce club évolue actuellement au Stade Raymond-Muselet, et qui dans les prochaines années[évasif] verra potentiellement la création d'un nouveau stade[réf. nécessaire]. En 2020, le club évolue en D3 (anciennement Promotion de 1re Division).
La commune compte également un club de basket, le Ambleteuse B.C, avec des équipes de tout âge. En 2020, l'équipe féminine évolue en D1 (Pré-régionale) et l'équipe masculine en D3 (Honneur départementale).
La piste cyclable « La Vélomaritime », partie côtière française de la « Véloroute de l’Europe - EuroVelo 4 », qui relie Roscoff en France à Kiev en Ukraine sur 5 100 km, traverse la commune, en venant de Wimereux pour desservir Audresselles[71],[72].
Le sentier de grande randonnée GR 120 ou GR littoral (partie du sentier européen E9 allant du Portugal à l'Estonie), appelé aussi sentier des douaniers, traverse la commune en longeant la côte[73].
Cultes
L'église Saint-Michel, reconstruite au XIXe siècle, est l'ancienne église paroissiale ; le culte catholique est assuré par la paroisse Notre-Dame-des-Flots dont dépendent six autres clochers.
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 29 172 €, ce qui plaçait Ambleteuse au 15 534e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[74].
Emploi
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 248 personnes, parmi lesquelles on comptait 66,5 % d'actifs dont 57,0 % ayant un emploi et 9,5 % de chômeurs[a 4].
On comptait 373 emplois dans la zone d'emploi, contre 305 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 716, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 8] est de 52,1 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre seulement un emploi pour deux habitants actifs[a 5].
Entreprises et commerces
Au 31 décembre 2010, Ambleteuse comptait 132 établissements : 29 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 4 dans l'industrie, 14 dans la construction, 66 dans le commerce-transports-services divers et 19 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].
En 2011, 8 entreprises ont été créées à Ambleteuse[a 7], dont 7 par des autoentrepreneurs[a 8].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments historiques
Deux bâtiments sont classés ou inscrits au titre des monuments historiques :
- le fort Vauban dit fort Mahon classé le [75] ;
- la maison d'habitation actuellement dénommée villa Robinson ou Flé, inscrite le [76], dont l'architecte est Louis Bonnier.
-
Fort Vauban. -
Villa Robinson, aussi appelée villa Flé.
Monuments inscrits au patrimoine culturel
Sept bâtiments sont inventoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel depuis le 15 décembre 2000 :
- maison dite villa Marie Stella[77] ;
- maison dite villa Le Bon Gîte[78] ;
- maison dite villa Gay Cottage[79] ;
- maisons jumelles dites villas Les Flots et Rayon Vert[80] ;
- maisons jumelles dites Vvllas Brise de mai et Brise d'avril[81] ;
- garages[82] ;
- maison dite villa Le Figuier[83], dont l'architecte est Louis Bonnier.
Autres lieux et monuments
- La baie de la Slack et sa flore aux essences rares ;
- la source miraculeuse de Saint Pierre et la chapelle Saint-Pierre ;
- le musée de la Seconde Guerre mondiale ;
- les restes de la forteresse anglaise ;
- les villas de la Belle Époque ;
- l'église Saint-Michel, reconstruite au XIXe siècle, dépendant de la paroisse Notre-Dame-des-Flots ;
- les jardins de la communauté de l'Arche ;
- la plage et les dunes.
- le monument aux morts : il commémore plusieurs guerres : les deux guerres mondiale de 1914-18 et 1939-45 ainsi que celles d’Indochine (1946-1954) et d’Algérie (1954-1962)[84].
- Stèle sans élément religieux, son originalité tient à l'association, sur une face, d'une branche de laurier qui symbolise l'immortalité acquise par la victoire, d'une ancre (des Ambleteusois ont servi dans la marine) et d'un drapeau. Sur la face opposée, un sabre remplace l'ancre[85]. Inauguré en 1920, il est situé rue du maréchal Foch ;
- le monument aux morts commémoratif de la Croix-Rouge portugaise, en hommage aux soldats portugais morts durant la Première Guerre mondiale à Ambleteuse. Il est situé près du terrain de football[86].
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Le front de mer. -
La plage à marée basse. -
Monument aux morts d'Ambleteuse.
- « La voyette à roulettes », promenade piétonnière reliant Audresselles à Ambleteuse au milieu des bois, construite et entretenue par le conseil départemental, à l'initiative des maires d'Ambleteuse et d'Audresselles, en 2010.
Au cinéma
- Sorti en 2016, le film de Bruno Dumont Ma Loute se déroule dans la baie de la Slack[87].
- Dans Et j'aime à la fureur d'André Bonzel, sorti en 2022, il est fait référence à plusieurs reprises à Ambleteuse, où le narrateur a passé ses vacances d'été étant adolescent.
Personnalités liées à la commune
- Jules César fit construire dans l'estuaire de la Slack le premier port pour l'expédition en Grande-Bretagne.
- Saint Pierre de Cantorbéry (VIIe siècle), abbé bénédictin, mort à Ambleteuse.
- Henri II (1519-1559), libérateur d'Ambleteuse.
- Jacques II (1633-1701), débuta son exil en France en accostant à Ambleteuse en 1689.
- Napoléon Bonaparte (1769-1821), fit construire dans l'estuaire de la Slack le second port en vue de l'expédition en Grande-Bretagne.
- Paul Perrochaud (1816-1879), médecin français, né à Ambleteuse[88].
- Louis Bonnier (1846-1946), architecte, y réalisa quatre villas.
- Théo Van Rysselberghe (1862-1926), peintre, y a fait plusieurs séjours entre 1899 et 1905. Il y a peint quelques paysages maritimes dans le style pointilliste[89].
- André Caille (1881-1940), général de brigade français mort pour la France le sur le territoire de la commune.
- Octave Parent (1882-1942), entomologiste, spécialiste des diptères, directeur de la station biologique d'Ambleteuse, mort dans la commune.
- Jean Cuvillier (1899-1969), micropaléontologue, né dans la commune.
- Maurice Boitel (1919-2007), peintre.
Héraldique
Blason | De gueules à la croix ancrée d'or[90]. |
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Détails | La croix ancrée est celle de la famille de Camoisson (ou Camousson, Comonson), qui donna d'anciens seigneurs du lieu. Utilisé par la commune. |
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Alias |
D'argent chapé de gueules au fort Vauban tracé en ombre de sable ; au chef d'argent chargé de trois bars de sable (ou tracés en ombre de sable), ployés en fasces, mal ordonnés, celui du chef contourné et les deux autres adossés. Blason adopté en 1978, aujourd'hui abandonné. |
Pour approfondir
Bibliographie
- Franck Lechenet, Plein Ciel sur Vauban, Éditions Cadré Plein ciel, (ISBN 978-2-952-85701-7), p. 20-23.
- Philippe Comar, Les Dunes d'Ambleteuse, Paris, Éditions Arléa, 2004 (ISBN 9-782869-596597). Roman.
Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[91] :
- J. Gerrebout et D. Leunens, Ambleteuse. Monographie, Bazinghen, Association pour la Mémoire d'Audresselles, 2000.
- D. Leunens, Ambleteuse, 1870-2000. Une histoire moderne, Bazinghen, Association pour la Mémoire d'Audresselles, 2006.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais, [lire en ligne]
- La commune sur Remonter le temps, sur le site de l’IGN, [lire en ligne][Note 9]
- « Ambleteuse » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
- Ce détroit cénozoïque s'est ouvert au Paléogène puis refermé à l'Éocène et se serait à nouveau ouvert au Quaternaire
- Depuis la dernière glaciation, la mer a remonté de plus de 100 m de hauteur dans cette région. Lors de la dernière déglaciation le détroit a été rouvert il y a 9 000 ans environ
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
- "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
Insee
- Dossier relatif à la commune [lire en ligne]
- LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 - Emploi et activité.
- CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
- DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
- DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
Autres sources
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Slack (E5100570) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Fausse rivière (E5100800 ) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Ambleteuse et Boulogne-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Boulogne-Sem » (commune de Boulogne-sur-Mer) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Boulogne-Sem » (commune de Boulogne-sur-Mer) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
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- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des falaises d’Opale », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF FR1100136 - baie de la Slack », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF FR1101052 - Dunes De La Manchue », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF FR1505444 - petit pre de la slack », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF FR3800089 - Pré Communal D'Ambleteuse », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF FR9300114 - Pré Communal D'Ambleteuse », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013298 - basse vallée de la Slack », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 9-10.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome 3, Année 1209.
- Paul Roger, Archives historiques et ecclésiastiques de la Picardie et de l'Artois, Amiens, Duval et Herment, (lire en ligne), p. 327.
- Répertoire des combats franco-anglais des guerres de la Renaissance(1453-1618), page 13 par Jean-Claude Castex, ed.du Phare-Ouest à Vancouver, e-document diffusé sur Internet avec cartes
- Daniel Haigneré, Dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais, t. 3, 1873-1883 (lire en ligne), p. 164.
- Rapport de M. L'archiviste départemental sur la situation des archives de la préfecture, des sous-préfectures, des communes et des hospices du Pas-de-Calais et sur la bibliothèque départementale durant l'exercice 1893-1894, Arras, 1894 (extrait du volume du Conseil Général du Pas-de-Calais de la session d'août 1894) (consulté 2009 12 30), p. 311.
- Ephémérides sur l’histoire de Calais et de ses environs par J. Goutier.
- La Voix du Nord du vendredi 20 mars 2020, p. 54.
- Nobiliaire de Picardie, rédigé par Jérôme Bignon, intendant de la généralité d'Amiens. 1699
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « À Ambleteuse, décès de Jean Jayat, ancien maire et directeur d'école : Nous avons appris ce samedi le décès de Jean Jayat, maire à Ambleteuse entre 1977 et 1983. Il avait aussi occupé le poste de directeur d'école. », La Voix du Nord, (lire en ligne ).
- « Ambleteuse : avec son city-stade, le nouveau maire marque des points : Arnaud Lelièvre du Brœuille annonce la construction, l’an prochain, d’un city-stade. Il se réjouit aussi du démarrage du chantier de logements qui va faire le bonheur de soixante-dix familles. La commune a tout à y gagner. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « À Ambleteuse, Arnaud Lelièvre du Brœuille réélu maire pour un second mandat : Arnaud Lelièvre du Brœuille, dont la liste l’a emporté de 16 voix au premier tour des élections municipales, a été élu ce samedi à la tête de la commune. Durant cette séance du conseil municipal, des tensions sont apparues entre le maire et une conseillère. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Les élections municipales à Ambleteuse annulées par le tribunal administratif : Ce mercredi, le tribunal administratif de Lille a prononcé l’annulation des élections municipales à Ambleteuse, à la suite d'un recours déposé par un élu de la liste menée par Stéphane Pinto. Le maire, Arnaud Lelièvre du Brœuille annonce qu’il va probablement faire appel de cette décision. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Ambleteuse : les élections annulées par le conseil d’État, les habitants devront revoter : Ce mardi, le conseil d’État a rendu sa décision concernant les élections municipales d’Ambleteuse. La juridiction a suivi la décision du tribunal administratif de Lille qui avait prononcé en juillet l’annulation du scrutin. Les Ambleteusois seront appelés à nouveau aux urnes. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Stéphane Pinto élu nouveau maire d’Ambleteuse avec 19 voix d’avance : Ce dimanche 4 juillet se déroulait le 1er tour de l’élection municipale d’Ambleteuse, celle de 2020 ayant été annulée par la justice. Deux candidats se présentaient – Arnaud Lelièvre du Brœuille et Stéphane Pinto – et c’est le second nommé qui a été élu, avec 650 voix contre 631 pour le maire sortant. », La Semaine dans le Boulonnais, (lire en ligne, consulté le ).
- « À Ambleteuse, Stéphane Pinto élu maire, cinq adjoints à ses côtés : Dans une salle des fêtes d’Ambleteuse bien remplie, Stéphane Pinto a été élu maire ce vendredi soir par le nouveau conseil municipal. Il sera entouré d’une équipe de cinq adjoints et de plusieurs délégués conseillers. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « À ce prix-là, on ne laisse pas couler l'eau... », sur le site du quotidien La Voix du Nord, (consulté le ).
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
- « Pas-de-Calais (62) > Ambleteuse > École »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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- Fédération française de randonnée, GR 120 : De la Flandre à la baie de Somme, Hauts-de-France, imprimerie Corlet, coll. « Topoguides », 2022 pages totales=96 (ISBN 978-2-7514-1221-9).
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Fort Vauban dit Fort Mahon », notice no PA00107955, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison d'habitation actuellement dénommée villa Robinson ou Flé », notice no PA62000039, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison dite Villa Marie Stella », notice no IA62000506, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison dite Villa Le Bon Gîte », notice no IA62000507, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison dite Villa Gay Cottage », notice no IA62000508, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maisons jumelles dites Villas Les Flots et Rayon Vert », notice no IA62000509, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maisons jumelles dites Villas Brise de Mai et Brise d'Avril », notice no IA62000510, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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- « Maison dite Villa Le Figuier », notice no IA62000513, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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- « Diaporama des monuments »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur memorialgenweb.org (consulté le ).
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- Générique de fin de film.
- « Extrait du registre aux actes de naissance de la commune d'Ambleteuse pour l'an 1816 », sur « Cote LH/2112/13 », base Léonore, ministère français de la Culture, (consulté le ) : « Copie conforme », p. 3.
- Tamburini N, « Van Rysselberghe paysagiste : hymnes à la lumière », L'Objet d'art, hors-série no 62, juin 2012, p. 42-50.
- « 62025 Ambleteuse (Pas-de-Calais) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
- « La commune d'Ambleteuse », sur archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).