American Gangster
Titre québécois | Gangster américain |
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Réalisation | Ridley Scott |
Scénario | Steven Zaillian |
Musique | Marc Streitenfeld |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Universal Pictures Imagine Entertainment Relativity Media Scott Free Productions WR Universal Group |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Biopic, thriller, film de gangsters |
Durée |
157 minutes 176 minutes (version longue) |
Sortie | 2007 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
American Gangster ou Gangster américain au Québec est un film de gangsters américain réalisé par Ridley Scott, sorti en 2007.
Le film retrace une partie de la carrière criminelle du délinquant américain Frank Lucas et la poursuite de ce dernier par l'inspecteur Richie Roberts. Il reçoit de bonnes critiques et connaît un bon succès au box-office.
Synopsis
À New York, en 1968, tandis que la guerre du Viêt Nam fait rage, des conflits opposent les nombreuses familles de la pègre new-yorkaise, dont fait partie celle de Ellsworth « Bumpy » Johnson, à Harlem. Bumpy n'est pas un parrain ordinaire : il est noir et parfois généreux (par exemple, il offre des dindes aux démunis à Thanksgiving).
Après la mort de Bumpy, Frank Lucas, son chauffeur et bras droit, décide de reprendre ses affaires en mettant au point une nouvelle stratégie de trafic de stupéfiants : vendre de l'héroïne pure directement importée du Viêt Nam, à la moitié du prix de celle des autres trafiquants, de bien moins bonne qualité. Le succès de cette drogue, appelée « Blue Magic », est immédiat et Frank Lucas écrase ses concurrents.
Mais l'inspecteur Richie Roberts, à la suite de la mort par overdose de son ancien coéquipier, s'intéresse à cette nouvelle drogue et se bat afin de faire tomber Frank Lucas de sa position.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre original et français : American Gangster
- Titre québécois : Gangster américain
- Réalisation : Ridley Scott
- Scénario : Steven Zaillian, d'après l'article The Return of Superfly de Mark Jacobson
- Musique : Marc Streitenfeld
- Direction artistique : Nicholas Lundy
- Décors : Arthur Max
- Costumes : Janty Yates
- Photographie : Harris Savides
- Montage : Pietro Scalia
- Production : Brian Grazer et Ridley Scott
- Coproduction : Sarah Bowen et Jonathan Filley
- Production déléguée : Michael Costigan, Branko Lustig, Nicholas Pileggi, Jim Whitaker et Steven Zaillian
- Sociétés de production : Universal Pictures, Imagine Entertainment, Relativity Media, Scott Free Productions et WR Universal Group
- Société de production : Universal Pictures (États-Unis), Paramount Pictures (France)
- Budget : 100 millions $[1]
- Pays de production : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format : couleur (Technicolor) — 35 mm — 1,85:1 — son Dolby Digital
- Genre : Biopic, thriller, film de gangsters
- Durée : 157 minutes, 176 minutes (version longue)
- Dates de sortie :
- États-Unis : (avant-première à New York) ; (sortie nationale)
- France :
- Classification[2] :
Distribution
- Denzel Washington (VF : Emmanuel Jacomy et VQ : Jean-Luc Montminy) : Frank Lucas
- Russell Crowe (VF : Marc Alfos et VQ : Pierre Auger) : l'inspecteur Richie Roberts
- Chiwetel Ejiofor (VF : Christophe Lemoine et VQ : Thiéry Dubé) : Huey Lucas, le frère de Frank
- Josh Brolin (VF : Bernard Métraux et VQ : Gilbert Lachance) : l'inspecteur Trupo
- Ted Levine (VF : Jean-Jacques Moreau et VQ : Jean-Marie Moncelet) : le commissaire Lou Toback
- John Hawkes (VF : Jérôme Pauwels et VQ : Alain Zouvi) : l'inspecteur Freddie Spearman
- John Ortiz (VF : Jérôme Rebbot et VQ : Manuel Tadros) : Javier J. Rivera
- Lymari Nadal (VF : Ethel Houbiers ; VQ : Catherine Proulx-Lemay) : Eva
- Clarence Williams III (VF : Med Hondo et VQ : Mario Desmarais) : Ellsworth « Bumpy » Johnson
- Armand Assante (VF : Jean Barney et VQ : Vincent Davy) : Dominic Cattano
- Ruby Dee (VF : Denise Roland ; VQ : Élizabeth Chouvalidzé) : Mama Lucas, la mère de Frank
- RZA (VF : Luc Boulad et VQ : Tristan Harvey) : Moses Jones
- Carla Gugino (VF : Odile Cohen et VQ : Camille Cyr-Desmarais) : Laurie Roberts
- Joe Morton (VF : Paul Borne et VQ : Sylvain Hétu) : Charlie Williams
- Cuba Gooding Jr. (VF : Julien Kramer et VQ : Patrice Dubois) : Leroy « Nicky » Barnes
- Roger Guenveur Smith (VF : Marc Saez et VQ : Daniel Picard) : Nate
- Common : Turner Lucas, le frère de Frank
- KaDee Strickland (VF : Sophie Riffont ; VQ : Hélène Mondoux) : Sheilah
- Idris Elba (VF : Jean-Paul Pitolin ; VQ : Marc-André Bélanger) : Tango
- T.I. (VF : Thomas Roditi ; VQ : Nicholas Savard L'Herbier) : Steve Lucas, le neveu de Frank
- Warner Miller : Melvin Lucas, le frère de Frank, Turner, Huey, Terrence et Dexter et oncle de Steve
- J. Kyle Manzay : Dexter Lucas, le frère de Frank, Turner, Huey, Terrence et Melvin et oncle de Steve
- Albert Jones : Terrence Lucas, le frère de Frank, Turner, Huey, Dexter et Melvin et oncle de Steve
- Norman Reedus : l'inspecteur Norman Reilly
- Ric Young (VF : Féodor Atkine ; VQ : François Sasseville) : le général Khun Sa
- Yul Vazquez (VQ : Louis-Philippe Dandenault) : Alfonse Abruzzo
- Malcolm Goodwin (VF : Jean-Baptiste Anoumon ; VQ : Antoine Durand) : Jimmy Zee, le cousin de Frank
- Ruben Santiago-Hudson : Doc
- Kathleen Garrett : Mme Cattano
- Ritchie Coster (VQ : Jacques Lavallée) : Joey Sadano
- Kevin Corrigan (VQ : François L'Écuyer) : Campizi
- Jon Polito : Rossi
- Sources et légende : version française (VF) sur AlloDoublage[3] et RS Doublage [4]. Version québécoise (VQ) sur Doublage Québec[5]
Production
Le film devait initialement être réalisé par Antoine Fuqua, mais la version de celui-ci capote. Le projet est ensuite repris par Ridley Scott qui reprit le film pour un budget inférieur[6].
Bande originale
Original Motion Picture Soundtrack
Sortie | 2007 |
---|---|
Genre | musique de film, soul, neo soul, rap |
Label | Def Jam Recordings |
Denzel Washington tente initialement de convaincre Brian Grazer d'engager le rappeur Jay-Z pour la bande originale, mais le producteur préfère utiliser des chansons datant de l'époque de l'intrigue[7]. L'une des bande-annonces utilise cependant le titre Heart of the City (Ain't No Love) du rappeur. Ce dernier est même invité à une projection privée du film. Celui-ci aura une profonde résonance pour Jay-Z, qui décidera d'enregistrer un Album-concept intitulé American Gangster[8].
Finalement, la bande originale du film contient des chansons des années 1960-1970. Le chanteur Anthony Hamilton enregistre cependant deux titres inédits et interprète une chanson dans une scène du film. La musique originale est composée par Marc Streitenfeld, qui avait déjà travaillé le précédent film de Ridley Scott, Une grande année.
- Liste des titres[9]
- Anthony Hamilton - Do You Feel Me
- Lowell Fulson - Why Don't We Do It in the Road?
- John Lee Hooker - No Shoes
- Bobby Womack - Across 110th Street
- Anthony Hamilton - Stone Cold
- Sam & Dave - Hold On, I'm Comin'
- The Staple Singers - I'll Take You There
- Public Enemy - Can't Truss It
- Hank Shocklee - Checkin' Up on My Baby
- Hank Shocklee - Club Jam
- Hank Shocklee - Railroad
- Hank Shocklee - Nicky Barnes
- Marc Streitenfeld - Hundred Percent Pur
- Marc Streitenfeld - Frank Lucas
Accueil
Critiques
La revue agrégée Rotten Tomatoes rapporte que 80 % des critiques ont donné au film un avis positif basé sur 211 commentaires, avec une note moyenne de 7⁄10, le consensus étant : « American Gangster est un retour sobre et divertissant aux films de gangsters classiques, avec ses interprètes principaux tirant à fond sur tous les cylindres. » Sur Metacritic, le film a une note de 76⁄100 basée sur 38 avis[réf. nécessaire].
Box-office
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
États-Unis | 130 164 645 $ | 13 | |
France | 1 219 831 entrées | 12
| |
Total mondial | 266 465 037 $ | - | - |
Distinctions
Commentaires
À noter
- C'est la première fois que Denzel Washington travaille sous la direction de Ridley Scott, tandis que Russell Crowe, quant à lui, travaille pour la troisième fois avec le réalisateur britannique. Washington a travaillé avec le frère cadet de Ridley, le réalisateur Tony Scott, sur cinq longs-métrages de 1995 à 2010.
- Au cours d'une scène où Frank Lucas dévoile son business à ses cousins en leur montrant comment on prépare la drogue, dans un appartement, on voit une émission dans l'écran de la télévision. C'est Free to Choose, une émission des années 1980 de l'économiste Milton Friedman qui prône des valeurs libérales, notamment les vertus du marché libre et la libéralisation de la drogue. Ceci peut donc être pensé comme un clin d'œil à ces valeurs que Frank Lucas semble défendre.
- Dans l'histoire réelle, une fois Frank Lucas mis en prison, Richie Roberts et Frank Lucas devinrent des amis proches, à tel point que Richie Roberts paya les études des enfants de Frank Lucas.
- Le contrat de Denzel Washington prévoyait qu'il soit payé même si on annulait le film. Or le film fut annulé une première fois et repris. Denzel Washington reçut donc deux salaires pour le même film[10].
- Dans son album Drôle de parcours, le rappeur français La Fouine, cite à la fin de sa chanson « Quand je partirai », la fameuse phrase de Dominic Cattano : « Ce n'est pas compliqué. On réussit, on se fait quelques ennemis, ou alors on loupe son coup et on se fait quelques amis. C'est une question de choix. »
- Un documentaire de Marc Levin, Mr Untouchable, sorti en 2007, raconte la véritable histoire de Leroy Nicky Barnes.
- Les anciens agents de la DEA, Jack Toal, Gregory Korniloff et Louis Diaz ont intenté une action en justice contre Universal pour diffamation. La poursuite a finalement été classée par la juge de district américaine Colleen McMahon.
Version longue
Une version director's cut plus longue de 16 minutes est disponible sur le DVD du film[11],[12]. Le DVD est paru avec possibilité de lecture de la version cinéma ou la version longue. Toutefois, les scènes rajoutées dans la version longue ne furent pas doublées. On trouve également deux scènes supplémentaires dont le mariage de Frank.
Jeu vidéo
American Gangster: The Mobile Game, jeu vidéo adapté du film édité par Gameloft, est sorti le sur téléphone mobile puis le sur BlackBerry.
Notes et références
- (en) « American Gangster (2007) », sur Box Office Mojo, IMDb (consulté le )
- « Parents Guide » ((en) guide parental), sur l'Internet Movie Database
- « Fiche du doublage français du film » sur AlloDoublage, consulté le 26 novembre 2014
- « Fiche du doublage français du film » sur RS Doublage, consulté le 26 novembre 2014
- « Fiche du doublage québécois du film » sur Doublage Québec, consulté le 26 novembre 2014
- Benjamin Rozovas, « Des racines et Denzel », Première n°473, , p. 51
- (en) David M. Halbinger et Jeff Leeds, « For Jay-Z, Inspiration Arrives in a Movie » [archive du ], sur The New York Times, (consulté le )
- (en) « American Gangster Production Notes » [archive du ], sur Universal Pictures (consulté le )
- (en) Various – American Gangster (Original Motion Picture Soundtrack) - Discogs
- E! Online / Forbes 'World's Most Powerful Celebrities 2007
- http://www.movie-censorship.com/report.php?ID=4896
- « American Gangster (2007) - IMDb » [vidéo], sur IMDb (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
- Frank Lucas
- Richard Nixon dans les arts et la culture
- Richie Roberts
- Ellsworth « Bumpy » Johnson
- Leroy « Nicky » Barnes
- American Gangster, album inspiré par le film
- Psychotrope au cinéma et à la télévision
Liens externes
- (en) Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :