13 avril : les Portugais organisent une répression sanglante en Angola : 50 000 Africains sont tués et plus de 100 000 Angolais se réfugient au Congo Léopoldville. Le mouvement se poursuit par des guérillas dans le nord et dans l’est du pays.
15 avril : gouvernement noir au Nyassaland après la victoire du Parti du congrès du Malawi aux législatives.
17 avril : dans la baie des Cochons, un millier d'opposants au régime castriste, bénéficiant de l'aide de la CIA, tentent un débarquement armé. L'opération se révèle un fiasco et a pour conséquence un rapprochement officiel de Fidel Castro avec l'Union soviétique. Le gouvernement des États-Unis décrète un blocus[2].
18 avril : convention de Vienne sur les relations diplomatiques[3].
22 avril : ultimatum du Général Challe, Putsch des généraux à Alger : Quatre généraux de l'armée française - Maurice Challe, Edmond Jouhaud, Raoul Salan et André Zeller - parviennent à soulever plusieurs régiments dans un coup de force pour s'opposer à la politique algérienne du général de Gaulle. Le 1er régiment étranger de parachutistes commandé par Hélie de Saint-Marc prend le contrôle de la ville. Le putsch durera quatre jours avant son échec.
23 avril : dans une allocution télévisée[4], Charles de Gaulle condamne le « quarteron des généraux en retraite » et s’attribue les pleins pouvoirs en vertu de l’article 16 de la Constitution.
Alger : la sédition des généraux prend fin : Gouraud, Challe, puis Zeller se constituent prisonniers.
La France achève enfin par un franc succès son programme nucléaire en Algérie à Reggane après l'essai de Gerboise verte qui vient compléter et conclure les 3 dernier essaie nommés Gerboise (bleue, blanche et rouge)
Nomination de Godefroid Munongo à la présidence (par intérim) du Katanga indépendant jusqu'au 22 juin 1961.
Rupture des relations diplomatiques entre l'URSS et l'Albanie
Leonardo Murialdo est déclaré vénérable, puis béatifié le 2 novembre 1963 à Rome par le Pape Paul VI, et canonisé le 3 mai 1970 par le Pape Paul VI.