Azealia Banks

Azealia Banks
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Azealia Banks en 2018.
Informations générales
Nom de naissance Azealia Amanda Banks
Naissance (33 ans)
Harlem, État de New York, Drapeau des États-Unis États-Unis d'Amérique
Activité principale Auteur-compositeur-interprète
Genre musical Hip-hop[1], hip-house[2], witch house[2]
Instruments Voix
Années actives Depuis 2007
Labels XL, Interscope, Polydor
Influences Aaliyah, Madonna [1]
Site officiel www.azealiabanks.com

Azealia Amanda Banks, née le à Harlem, New York, est une auteure-compositrice-interprète américaine. Née et élevée à New York, elle étudie à la LaGuardia High School of Music & Art and Performing Arts avant de quitter le milieu académique pour se concentrer sur sa carrière musicale. Elle obtient un bref contrat avec la maison de disque XL, qui est promptement rompu. Entretemps, elle publie quelques démos sur le web et est remarquée par les dirigeants d'Interscope, qui la signent subséquemment sur leur label. En 2012, elle publie un premier maxi, 1991, suivi par une mixtape intitulée Fantasea. Les deux sont bien accueillis par la critique, tandis que 1991 se classe dans le « top 40 » du Billboard 200. Le premier album de Banks, Broke with Expensive Taste est sorti durant l'automne 2014.

Souvent comparée à des artistes telles que M.I.A. et Nicki Minaj, elle offre une musique jumelant hip-hop et house. Banks est principalement inspirée par la rappeuse américaine Missy Elliott, avec qui elle collabore plus tard, et Jay-Z. En 2012, la chanteuse remporte le prix du Phill Hall Radar, remis par NME, et celui du nouvel icône mode, décerné par Billboard, en plus d’atteindre la troisième position lors de l'édition 2012 de la compétition BBC Sound.

Biographie

Enfance (1991-2006)

Azealia grandit dans le quartier d'Harlem à Manhattan, duquel sa mère préfère l'éloigner au cours de sa jeunesse.

Banks naît en 1991. Son père meurt d'un cancer du pancréas deux ans plus tard, forçant sa mère, vendeuse dans une boutique d'arts, à l’élever elle et ses deux sœurs aînées seule[3]. Elle grandit dans le quartier d’Harlem, duquel elle ne s’associe réellement jamais, vu la barrière érigée par sa mère entre elle et la culture du quartier[4]. Très jeune, elle développe un intérêt pour la comédie musicale, l’interprétation théâtrale et le chant. Âgée de dix ans, elle entre dans différentes productions musicales hors-Broadway avec la troupe de théâtre Tada!, qui se représente dans les salles du Lower Manhattan[5]. Elle obtient un rôle principal dans trois pièces – Rabbit Sense, Sleepover et Heroes – en plus d’y chanter en tant que soliste[5]. Elle suit par après une formation à l’école Fiorello H. LaGuardia High School of Music & Art and Performing Arts, à Manhattan[1]. Jusqu’à l’âge de 13 ans, elle se concentre exclusivement sur sa carrière d’actrice, mais, éprouvant certaines difficultés à obtenir des rôles vu son bas âge, elle remet en question ses ambitions[4].

Quelques années plus tard, alors qu’elle souffle les bougies de son seizième anniversaire, elle joue dans la pièce d’humour noir City of Angels, une des dernières productions dans laquelle elle figure[6]. Se questionnant toujours à propos de son avenir, elle décide finalement de se reconvertir en chanteuse. « J’étais face à un dilemme, me disant « Qu’est-ce arrivera si je ne veux plus être actrice désormais ? ». J’avais l’impression de ne pas le vouloir. (…) Je devais trouver ce que je souhaitais faire artistiquement parlant. Vais-je chanter ou vais-je jouer ? Qu’est-ce que je vais faire ? Je ne progressais pas aussi rapidement que je le souhaitais. », déclare-t-elle en justifiant son choix[4]. Elle abandonne ultérieurement son parcours scolaire afin de se concentrer sur sa carrière musicale, avouant n’avoir jamais désiré fréquenter l’université[7].

Débuts dans la musique (2007-2010)

« Richard Russel était sympathique, mais à partir du moment où je ne voulais pas utiliser ses pistes, la situation devenait vraiment gênante. Il me criait que j'étais « amatrice » et les internes de XL commençaient à dire toutes sortes de faussetés à mon propos. C'en était drôle. Je me disais, 'Je ne suis pas venue ici pour un rendez-vous galant. Je suis ici pour faire un album.' J'ai été boudée par l'industrie musicale et ai disparue pour un moment en plus de traverser une courte période de dépression. »

Banks parlant de son départ de XL Recordings[8].

En 2007, âgée de 16 ans, Banks entame l’écriture de chansons R&B, dans l’intention d’offrir ses services d’auteur-compositeur à d’autres artistes, et simultanément de se bâtir une carrière[4]. Avec le temps, elle développe ses habiletés de rap et est remarquée sur Myspace par le DJ Diplo alors qu’elle est âgée de 17 ans[4].

Les deux se rencontrent à New York, et entament une collaboration[9]. La chanteuse publie ultérieurement le fruit de son travail avec le DJ: une piste intitulée Seventeen, accompagnée d’une autre nommée Gimme A Chance[9]. Elle obtient alors un contrat chez XL Recordings[10]. Travaillant entre autres avec Richard Russell afin de préparer différents titres pour un possible album, elle voit ses contacts avec XL promptement coupés pour plus tard apprendre que son contrat est annulé[8]. À propos de cet événement, la chanteuse déclare « J’étais très déprimée. J’avais abandonné mon manager ainsi que ma carrière d’actrice pour commencer à rapper et finalement apprendre que je venais tout juste d’être jetée par mon label. (…) J’avais l’impression d’être si bien partie, puis j’ai tout perdu »[4].

Banks entame un nouveau mode de vie. Ayant abandonné sa carrière musicale, elle se débrouille tant bien que mal à New York, consommant de la drogue[8]. Elle investit dans l'art contemporain avec Pharrell Williams et Givichy Universal, elle est ainsi propriétaire de 3 Banksy inédits. Trois années s’écoulent jusqu’au moment où, dans un ultime effort pour se reprendre en mains, elle prend la décision d’aller séjourner à Montréal en 2011, où certains de ses amis vivaient[8]. Là-bas, elle met une parenthèse sur ses problèmes et revient quelques mois plus tard à New York afin de se forger une place sur la scène underground[4]. À ce sujet, elle déclare « Quand je suis revenue à New York, je travaillais dans des cafés, encore. Faisant du mieux que je pouvais pour m’occuper. Mais, j’étais préparée à quelque chose de mieux »[4]. Elle publie finalement quelques démos sur YouTube – incluant L8R et une reprise de Slow Hands par Interpol – sous le nom de Miss Bank$[11],[12].

Fantasea et Broke with Expensive Taste (depuis 2011)

Banks effectue une tournée des festivals afin de promouvoir 1991.

En , Banks dévoile son premier single, 212 sur le web. Celui-ci ne paraît officiellement que le [13]. La chanson est agréablement accueillie par le public, se classant dans plusieurs palmarès européens, notamment ceux des Pays-Bas[14], du Royaume-Uni[15], de l'Irlande[16] et en France. Le succès du single permet à la rappeuse d'obtenir une certaine popularité ; en 2012, on lui remet la troisième position de la prestigieuse compétition britannique Sound of the Year organisée par la BBC[17].

Ultérieurement, son premier EP, 1991 sort le . Un clip est réalisé pour chacune des quatre pistes du mini-album. La mixtape Fantasea est mise en ligne au cours de la même période. Le 27 septembre 2012, la vidéo pour Luxury issue de cette mixtape est mise en ligne. Elle sera suivie par celle de Atlantis et le jour suivant, Fierce, en collaboration avec le site ASOS. Azealia révèle également qu'elle a tourné une vidéo pour Neptune et Esta Noche. Azealia devait sortir la vidéo du titre Esta Noche le , mais l'a ensuite repoussée à une date inconnue en raison de différends entre elle et le producteur Munchi. Banks a également révélé avoir collaboré avec Kanye West sur la compilation de son label GOOD Music, Cruel Summer, mais a précisé qu'en fin de compte, sa contribution n'apparaissait pas sur l'album. On ne sait pas si cette collaboration sera publiée. Le , Azealia met en ligne sur son compte SoundCloud le titre BBD (Bad Bitches Do It) produit par Apple Juice Kid et le , No Problems, produit par Machinedrum est mis en ligne à son tour. Le 16 février, une vidéo du remix Harlem Shake d'Azealia est mis en ligne sur Vimeo, par le réalisateur du clip: Rony Alwin. Le 28 février, Banks met en téléchargement gratuit sur son compte Souncloud, sa reprise de Barely Legal du groupe de rock américain, The Strokes, il est aussi confirmé à la même occasion qu'elle a travaillé avec Ariel Pink[18]. Le premier single de son nouvel album Broke with Expensive Taste s'intitule Yung Rapunxel (écrit #YUNGRAPUNXEL) et sort le 11 mars 2013[19], le titre est produit par Lil Internet[20]. Cette chanson est acclamée par la critique et est présentée comme la sœur sombre du titre 212[18]

Début septembre 2014 elle entame une série de concerts pour but de promouvoir Broke With Expensive Taste, elle y interprète Wallace et Chasing Time deux nouvelles chansons qui figureront sur l'album. Une version de Chasing Time fuite sur internet la semaine d'après. Le , le titre Chasing Time est annoncé comme nouveau single sur Twitter et sort le jour même. L'album studio Broke with Expensive Taste sort finalement le , provoquant la surprise à la façon de l'album Beyoncé, et est très bien accueilli par les critiques.

Le 10 avril 2015, l'artiste donne un concert qui a les faveurs du public, le premier jour du Coachella Festival aux États-Unis. Passant du rap à la chanson, elle joue notamment Yung Rapunxel, criant dans un mégaphone. Elle est accompagnée sur scène de danseurs hip-hop et termine son tour de chant avec 212, une chanson dans laquelle la chanteuse arrache une femme des bras d'un homme dont elle se moque de sa sexualité[21].

Image publique

Nicki Minaj (gauche) et M.I.A. (droite) , artistes auxquelles est souvent comparée Banks, autant au niveau musical que stylistique.

Banks se voit fréquemment comparée à la rappeuse Nicki Minaj[22]. Ayant toutes deux fréquenté l'école artistique new-yorkaise Fiorello H. LaGuardia, elles sont, dès les débuts de la carrière d'Azealia, associées[23]. Azealia reste d'abord indifférente face à ces comparaisons, affirmant qu'il est normal pour tout nouvel artiste d'être comparé à certains de ses pairs[23]. Toutefois, après un certain temps, elle commente davantage la situation, déclarant qu'elle et Minaj sont toutes deux inspirées par Lil' Kim et son « univers rose de barbies »[1]. Elle ajoute avoir écrit un titre intitulé Barbie Shit, et que, peu après l'avoir publié sur son compte personnel Myspace, Minaj a dévoilé du matériel similaire, dont une mixtape nommée It's Barbie Bitch[1],[24]. Cet événement l'encourage à réorienter son genre, déclarant « Je veux dire, sans offense à Nicki Minaj, sa carrière est essentiellement un hommage à Lil Kim. (…) Quant à moi, mon but est de trouver quelque chose de complètement nouveau »[1]. Ultérieurement, Banks se voit proposer par l'interprète trinidadienne de faire la première partie des dates européennes de sa tournée Pink Friday Tour. Elle refuse toutefois, expliquant qu'elle doit terminer son premier album studio[23]. Malgré une dispute causée par ce refus, Banks affirme soutenir Minaj, encourageant la direction plus pop que cette dernière prend, commentant: « Les gens du hip-hop s'ennuient de ce confort qu'ils avaient et ils mettent un temps à s'habituer à la nouveauté, mais ils finiront par comprendre. C'est le pouvoir de l'art : il repousse les limites de la culture et de la pensée. (…) En ce moment, Nicki fait de la bonne musique pop, exactement ce qu'elle désirait. Mais le monde du hip hop ignorait peut-être qu'il s'agissait de son but »[25],[26]. Banks se voit également comparée, de moindre façon, à Kid Sister, Amanda Blank, Rye Rye, M.I.A. et Santigold[4].

Banks est ouvertement bisexuelle[3]. Elle déclare ne pas vouloir être associée à la communauté LGBT, ajoutant toutefois qu'elle ne se soucie pas de ce que les autres pensent d'elle[4]. Au cours d'une entrevue, elle exprime son désir de préserver son identité de rappeuse, et d'éviter que les gens soient rebutés par sa musique à cause de sa bisexualité[4]. « Je ne veux pas être celle qui écrit une superbe chanson, dont les autres disent néanmoins « que c'est gay ». Et, cela, même dans un sens non péjoratif. (…) Je ne veux pas que mon thème soit « je suis gay ». », affirme-t-elle[4]. Dans une interview avec le magazine GQ, elle affirme ne pas être féministe, précisant qu'elle croit en l'égalité des sexes et qu'elle ne s'est jamais perçue comme étant inférieure par rapport aux hommes[1]. Elle a déclaré publiquement sur son compte Facebook être heureuse que Donald Trump ait gagné l'élection présidentielle américaine du 8 novembre 2016, après l'avoir soutenu pendant la campagne[27].

Polémiques

Azealia Banks est connue pour son franc parler, mais spécifiquement pour ses déclarations controversées et ses insultes publiques répétées sur les médias sociaux et dans les médias traditionnels envers divers chanteurs et chanteuses. Sa manière d'agir en troll avec les artistes et de choquer commencerait à faire de plus en plus ombrage à sa carrière, alors que du même coup, cela a été un et des déclencheurs pour augmenter sa popularité[28]. Son compte Twitter (@azealiabanks) n'est plus en fonction et a même été bloqué en 2016 à cause de propos racistes et homophobes qu'elle a tenus[29].

En 2021, lors d'un rituel de sorcellerie, elle se filme en train de déterrer son chat Lucifer puis de le cuire[30].

Discographie

Tournées

  • ShockWaves NME Awards Tour (2012)
  • Fantasea Tour (2012)
  • Broke With Expensive Taste Preview Tour (2014)
  • Back to the Union Jack (2024)

Distinctions

Année Cérémonie Catégorie Œuvre Résultat
2011 BBC Sound of... Son de 2012[31] NC Nomination (3e)
2012 Billboard Awards Nouvel icône mode[32] NC Lauréat
NME Awards Prix Philip Hall Radar[33] NC Lauréat
O Music Awards Meilleur artiste du web[34] NC Nomination

Notes et références

  1. a b c d e et f (en) Kevin Perry, « GQ&A: Azealia Banks », GQ, Condé Nast,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a et b (en) Eric Casey, « Azealia Banks releases debut album…and it's about time! », The Beacon,‎ (lire en ligne).
  3. a et b (en) John ORTVED, « Azealia Banks, Taking Her Cues and Lyrics From the Street », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a b c d e f g h i j k et l (en) Insanul Ahmed, « Who is Azealia Banks ? », Complex, Noah Callahan-Bever,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. a et b (en) Virgin Radio Staff, « Azealia Banks », Virgin Radio, Astral Media,‎ (lire en ligne [archive], consulté le )
  6. (en) Ryan Dombal, « Azealia Banks: The multi-talented Harlem rapper/singer plots her 2012 takeover », Pitchfork,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (en) Nick Levine, « Azealia Banks's debut EP bristles with promise », The National, Abu Dhabi Media,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. a b c et d (en) Arye Dworken, « The Self-Titled Interview: Azealia Banks », Self-Titled, Pop Mart Media,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. a et b (en) The Fader, « Miss Banks releases 'Seventeen' and 'Gimme a Chance' from Myspace », Freeload,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. (en) Carrie Battan, « Azealia Banks Slams Kreayshawn and XL Recordings, Confirmed to Play Coachella », Pitchfork,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. (en) Q Staff, « Track of the Day : Azealia Banks - L8R », Q The Music, Bauer,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. (en) Beat magazine Staff, « Azealia Banks Q&A », Beat,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. (en)https://itunes.apple.com/gb/album/212-feat.-lazy-jay-single/id522653580
  14. (en)http://www.dutchcharts.nl/showitem.asp?interpret=Azealia+Banks+feat.+Lazy+Jay&titel=212&cat=s
  15. (en)http://www.officialcharts.com/archive-chart/_/1/2012-04-14
  16. (en)http://www.chart-track.co.uk/index.jsp?c=p%2Fmusicvideo%2Fmusic%2Farchive%2Findex_test.jsp&ct=240001&arch=t&lyr=2012&year=2012&week=13
  17. « Sound of 2012: Azealia Banks », BBC (consulté le )
  18. a et b (en)Listen: Azealia Banks Covers the Strokes' "Barely Legal", Plus Azealia Working With Ariel Pink, Carrie Battan and Amy Phillips, Pitchfork, 28 février 2013.
  19. (en)Listen: Azealia Banks: "Yung Rapunxel", Evan Minsker and Laura Snapes, Pitchfork, 11 mars 2013.
  20. (en)Azealia Banks Shares Terrifying "Yung Rapunxel" Artwork, Goes Off on the Stone Roses, Evan Minsker, Pitchfork, 9 mars 2013.
  21. « Etats-Unis: la reine du buzz Azealia Banks fait un tabac au festival Coachella », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  22. (en) Jennifer Still, « Azealia Banks: 'I don't like but I understand Nicki Minaj comparisons' », Digital Spy, Digital Spy Limited,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. a b et c (en) Gerrick D. Kennedy, « Azealia Banks too busy for Nicki Minaj », Los Angeles Times, Tribune Company,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. (en) « Nicki Minaj: It's Barbie Bitch », AllMusic,‎ (lire en ligne, consulté le )
  25. (en) Krishnamurthy Sowmya, « Azealia Banks And Nicki Minaj Exchange Words On Twitter? », MTV, Viacom,‎ (lire en ligne, consulté le )
  26. (en) Jennifer Still, « Azealia Banks: 'Nicki Minaj and I want to transcend hip-hop' », Digital Spy, Tribune Company,‎ (lire en ligne, consulté le )
  27. « Elections US : Katy Perry toute nue, Eva Longoria bouleversée, De Niro en colère... quand les stars se lâchent vraiment », sur lci.fr.
  28. (en) « Vulture.com » (consulté le )
  29. « Azealia Banks s'excuse pour ses propos racistes »,
  30. « La rappeuse Azealia Banks déterre son chat mort et cuit le cadavre lors d'un rituel de sorcellerie », sur CNEWS (consulté le )
  31. (en) BBC Staff, « Sound of 2012: Azealia Banks », BBC,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. (en) « The 2012 Billboard Fan Awards », Billboard,‎ (lire en ligne, consulté le )
  33. (en) The Telegraph Staff, « Full list of NME award winners », The Telegraph, Telegraph Media Group,‎ (lire en ligne, consulté le )
  34. (en) MTV Staff, « Best web-born artist: Azelia Banks », MTV, Viacom,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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