Buffalo Bill et les Indiens

Buffalo Bill et les Indiens

Titre original Buffalo Bill and the Indians, or Sitting Bull's History Lesson
Réalisation Robert Altman
Scénario Alan Rudolph et Robert Altman
Acteurs principaux
Sociétés de production Dino De Laurentiis Company
Lions Gate Film
Talent Associates-Norton Simon
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Western
Comédie
Durée 123 minutes
Sortie 1976

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Buffalo Bill et les Indiens (Buffalo Bill and the Indians, or Sitting Bull's History Lesson) est un film américain réalisé par Robert Altman, sorti en 1976.

Synopsis

L'histoire se déroule en 1885, Buffalo Bill monte un spectacle, le Wild West Show, sur l'Ouest américain pour cela, il achète Sitting Bull, un des prisonniers de l'armée. Lors d'un spectacle auquel le président des États-Unis Grover Cleveland vient assister, Sitting Bull veut lui présenter des doléances pour son peuple, il est éconduit.

Fiche technique

Distribution

Autour du film

Altman réalise ce film juste après Nashville, c'est la première fois qu'il dirige Paul Newman (qu'il retrouvera trois ans plus tard pour Quintet) et Joel Grey (qu'il retrouvera pour un petit rôle dans The Player). Geraldine Chaplin, qui explose cette même année avec Cría cuervos, avait déjà tourné avec Altman dans un rôle dans Nashville et retravaillera avec le réalisateur pour Un mariage. Altman ne retournera plus par contre ni avec Harvey Keitel ni avec Burt Lancaster dont c'est l'unique film en commun.

Box office

Le film ne sera pas une grande réussite sur le plan financier, il se classe septième au box office de Paris la semaine de sa sortie[5], ce qui pour un film avec Paul Newman ne peut pas être considéré comme un succès. Le film, en France, est sorti la même semaine que Barry Lyndon de Stanley Kubrick.

Réception critique

  • Pour Jean Tulard : Altman se présente comme l'anti-Ford dans sa vision de l'Ouest. Ici c'est Buffalo Bill qui est présenté comme un affreux cabotin, mauvais tireur et mauvais cavalier mais en revanche bon buveur. Les Indiens sont eux exaltés en la personne de Sitting Bull. Le parti pris est sympathique mais finalement un peu lassant même si la vérité n'est pas loin. Les mythes ont la vie dure[6].
  • Dans 50 ans de cinéma américain, Jean-Pierre Coursodon et Bertrand Tavernier trouvent le film inégal, confronté à l'histoire, Altman n'en retient que le spectacle[7].
  • Pour Thomas Elsaesser[8], Altman, en quête de l'histoire américaine, ne découvre que des tableaux, des scènes, des images (...) même l'idée des mythes, contenant trop de récit, devra céder la place à la conscience unidimensionnelle du spectacle de l'Ouest sauvage.

Distinctions

Notes

Références

  1. Comme Dennis Hill.
  2. Comme Tony Masters.
  3. (fr) RSdoublage.com (onglet doublage).
  4. (fr) Objectif Cinéma.com.
  5. box office sur boxofficestars.com - Consulté le 8 septembre 2009.
  6. Guide des films, Jean Tulard, éditions Robert Laffont.
  7. Jean-Pierre Coursodon et Bertrand Tavernier, 50 ans de cinéma américain, Paris, Omnibus, (1re éd. 1991), 1268 p. (ISBN 2-258-04027-2).
  8. dans Positif n° 197.

Articles connexes

Liens externes