Cécile Vogt-Mugnier
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Conjoint | |
Enfants |
Claire Vogt (d) Marthe Louise Vogt Marguerite Vogt |
Membre de | |
---|---|
Directeur de thèse | |
Distinction |
Cécile Vogt-Mugnier, née le à Annecy et morte le à Cambridge (Angleterre), est une neurologue et neuropathologiste franco-allemande.
Biographie
Famille
Sa famille est originaire de Haute-Savoie. Elle perd son père à l'âge de deux ans et dès son jeune âge, elle fait preuve d'un caractère indépendant et non conventionnel, ce qui s'était déjà vu dans sa famille puisque sa mère qui avait rompu avec l'Église, avait refusé d'être son témoin de confirmation, se contentant de l'escorter jusqu'à la porte de la cathédrale.
Formation
Cécile Mugnier fait partie du groupe restreint des premières étudiantes à être admises à la faculté de médecine au début du XXe siècle. Elle est l'élève de Pierre Marie à Bicêtre[1] où elle fait la connaissance de son futur mari, Oskar Vogt. Ce dernier était venu travailler à Paris avec Jules et Augusta Dejerine.
Ses découvertes sur la myélinogénèse ont conduit à son travail de thèse sur les systèmes de fibres dans le cortex cérébral du chat (Étude sur la myélinisation des hémishères cérébraux) et au début de ses recherches sur l'architectonique[Quoi ?][2].
Elle obtient son doctorat en 1900.
Carrière médicale
En 1899, Cécile Mugnier épouse Oskar Vogt et le couple déménage à Berlin pour y fonder un institut de recherches neurologiques, la Neurologische Zentralstation qu'ils financent grâce à leur pratique privée. Elle y obtient son diplôme de médecin en 1920. En raison de ses réalisations scientifiques et de son expérience médicale, elle n'est pas tenue de passer des examens ni de suivre l'année de formation pratique[3].
Malgré ses réalisations, la carrière et la reconnaissance de Vogt-Mugnier sont restées minimes. Ce n'est qu'entre 1919 et 1937 qu'elle a occupé un poste officiel et rémunéré de scientifique à l'Institut Kaiser Wilhelm. Son poste de cheffe de département correspondait à celui d'un professeur extraordinaire. Cependant, pendant la majeure partie de sa vie, elle a travaillé sans rémunération et a vécu des revenus de son mari[3].
Pour approfondir
Bibliographie
Liens externes
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Notes et références
- ↑ Stanley Finger, « Women and the History of the Neurosciences », Journal of the History of the Neurosciences, vol. 11, no 1, , p. 80–86 (PMID 12012582, DOI 10.1076/jhin.11.1.80.9098, S2CID 42773566)
- ↑ John Carew Eccles, The legacy of John C. Eccles: selected letters (1937-1963) and guide to the archive in Düsseldorf, Shaker, (ISBN 978-3-8440-0367-3, lire en ligne)
- Helga Satzinger – Femininity and Science: The Brain Researcher Cécile Vogt (1875-1962) « https://web.archive.org/web/20160304002123/http://itunes.ucl.ac.uk/silva/histmed/downloads/cecile_vogt_transl.pdf »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), . Translation of: Weiblichkeit und Wissenschaft. In: Bleker, Johanna (ed.): Der Eintritt der Frauen in die Gelehrtenrepublik. Husum, 1998, 75-93.