Epsilon Antliae
Ascension droite | 09h 29m 14,71960s[1] |
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Déclinaison | −35° 57′ 04,8148″[1] |
Constellation | Machine pneumatique |
Magnitude apparente | 4,51[2] |
Localisation dans la constellation : Machine pneumatique | |
Type spectral | K3 IIIa[3] |
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Indice U-B | +1,68[4] |
Indice B-V | +1,44[4] |
Vitesse radiale | +22,92 ± 0,13 km/s[1] |
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Mouvement propre |
μα = −24,844 mas/a[1] μδ = +5,720 mas/a[1] |
Parallaxe | 4,634 9 ± 0,092 0 mas[1] |
Distance | 215,75 ± 4,28 pc (∼704 al)[5] |
Magnitude absolue | −2,17[6] |
Masse | 1,82 M☉ |
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Rayon | 37 R☉[7] |
Luminosité | 1 279 L☉[8] |
Température | 4 320 K[8] |
Désignations
Epsilon Antliae (ε Ant, ε Antliae) est une étoile géante de la constellation australe de la Machine pneumatique. Sa magnitude apparente est de 4,51[2], ce qui en fait une étoile visible à l'œil nu. Les mesures de la parallaxe annuelle de l'étoile par le satellite Gaia indiquent qu'elle se trouve à environ ∼ 704 a.l. (∼ 216 pc) de la Terre[1]. Elle s'en éloigne à une vitesse radiale héliocentrique de +23 km/s[1].
Le type spectral de Epsilon Antliae est K3 III[3], où la classe de luminosité III indique qu'il s'agit d'une étoile géante évoluée. Les mesures de photométrie réalisées lors de la mission du satellite Hipparcos indiquent que l'étoile possède une variabilité périodique de 0,0034 magnitude sur une période de 11,074 91 jours[9]. Elle a un rayon qui est 37 fois plus grand que le rayon du Soleil (R☉)[7] et brille avec une luminosité d'approximativement 1 279 fois celle du Soleil, avec une température de surface de 4 320 K[8].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Epsilon Antliae » (voir la liste des auteurs).
- (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
- (en) R. Wielen, H. Schwan, C. Dettbarn, H. Lenhardt, H. Jahreiß et R. Jährling, Sixth Catalogue of Fundamental Stars (FK6). Part I. Basic fundamental stars with direct solutions, Astronomisches Rechen-Institut Heidelberg, (Bibcode 1999VeARI..35....1W), chap. 35
- (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2, , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
- (en) H. L. Johnson, B. Iriarte, R. I. Mitchell et W. Z. Wisniewskj, « UBVRIJKL photometry of the bright stars », Communications of the Lunar and Planetary Laboratory, vol. 4, no 99, (Bibcode 1966CoLPL...4...99J)
- (en) * eps Ant -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- ↑ (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5, , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
- (en) L. E. Pasinetti-Fracassini, L. Pastori, S. Covino et A. Pozzi, « Catalogue of Stellar Diameters (CADARS) », Astronomy and Astrophysics, vol. 367, , p. 521–524 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289)
- (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra et M. L. Boyer, « Fundamental Parameters and Infrared Excesses of Hipparcos Stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 1, , p. 343–57 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037)
- ↑ (en) Chris Koen et Laurent Eyer, « New periodic variables from the Hipparcos epoch photometry », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 331, no 1, , p. 45–59 (DOI 10.1046/j.1365-8711.2002.05150.x, Bibcode 2002MNRAS.331...45K, arXiv astro-ph/0112194)
Liens externes
- (en) Epsilon Antliae sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.