Eugène Herpin

Eugène Herpin
Fonction
Président
Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Saint-Malo
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
Saint-MaloVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Enfant
Thérèse Herpin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions
Prix Montyon ( et )
Prix Halphen ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Plaque rappelant sa mémoire sur un mur où se situait son ancienne maison de Grand Choisy, à Paramé, à côté de l'ancienne mairie.

Eugène Herpin, né le à Saint-Malo[1], mort à Paramé[1] (aujourd'hui Saint-Malo) le [2], est un avocat et historien local français.

Il est l'inventeur du nom Côte d'Émeraude[2].

Biographie

Sa famille est d'origine malouine descendant d’acadiens. Il est le fils d'un notaire[1], lui-même fils de Julien Marie Herpin, un capitaine corsaire. Sa mère née Thérèse Dolley est la fille d'un armateur[1]. Il est élève au collège de Saint-Malo et suit ensuite des études de philosophie au lycée Saint-Vincent de Rennes. Il enseigne un temps la rhétorique avant de s'orienter sur des études de droit[1]. Il entame alors une carrière de magistrat avec un premier poste à Vannes[1] après avoir été secrétaire du président du tribunal de Rennes. Il devient ensuite avocat et s'installe à Saint-Malo, au 9 rue d'Asfeld. Eugène Herpin est à deux reprises bâtonnier de l'ordre des avocats de la ville[1].

À partir de 1886, il écrit des papiers dans Le Salut puis devient rédacteur en chef du journal Côte d'Émeraude. En 1900, il cofonde avec l'académicien Louis Duchesne, Hippollyte Harvut et Jean-Marie Hamon[1], maire de Saint-Malo, la Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Saint-Malo qu'il préside en 1902-1903, 1908-1909 et 1922-1923.

En 1890, il baptise la région du nom de Côte d'Émeraude: « La teinte de la mer, la verdure des arbres qui s'y reflètent, toute cette étrange symphonie de verts différents, m'a fait appeler notre cote la Côte d'Émeraude[1]

Eugène Herpin a écrit de nombreux ouvrages historiques et touristiques sur Saint-Malo et sa région.

Il est le père de Marie-Thérèse Herpin (Saint-Malo 1892-Saint-Malo 1962)[1] et d'Anne-Marie Herpin (Saint-Malo 1905-Vannes 1989) écrivaines de l'entre-deux-guerres[Note1 1].

Publications

  • La Cathédrale et l'Ancien Diocèse de Saint-Malo, 1894
  • La Côte d'Émeraude - Saint-Malo et ses Souvenirs, Ed° Caillères, Rennes, 1894, II-502 p.
  • Histoire du Collège de Saint-Malo, en collaboration avec H. Hervot, abbé Mathurin et G. Saint-Mleux, Imprimerie Saint-Yves, Ploërmel, 1902, 389 p.
  • Guide du touriste à Dinard et ses environs, Rennes, 1897
  • Au pays des légendes. Rennes 1901
  • L'abbé Jean-Marie de La Mennais... ses grandes idées et ses grandes œuvres, Ploermel, 1900
  • La Côte d'Emeraude, avec 106 vues photographiques, Saint-Malo, 1902
  • Noces et baptêmes en Bretagne, Ed° Plihon, Rennes, 1904
  • Madame des Bassablons, 1905
  • Mahé de la Bourdonnais et la Compagnie des Indes, Ed° R. Prud'homme, Saint-Brieuc, 1905, 265 p. (Ré-édité par La Découvrance, Rennes, 1997)
- Prix Montyon 1906 de l'Académie française
- Prix Halphen 1929 de l'Académie française
  • Guide du Touriste à Saint-Malo, 1927
  • Trente jours sur la cote d’émeraude
  • Nouveau guide de la cote d’émeraude
  • Saint-Malo sous la Révolution - 1789-1800, Impr. Riou-Reuzé, Rennes, Ed° Maurice Guérin, Saint-Malo, 1931, 402 p. (Ré-édité par La Découvrance, Rennes).
  • Souvenirs d'un bourgeois de Saint-Malo, La Découvrance Eds
  • Mémoires du chevalier de Fréminville, Paris

Deux recueils de poèmes[1] :

  • La Chanson d'Emeraude (1933)
  • Les Cloches sous-marines (1935)

Notes et références

Notes

  1. Fille d'Eugène Herpin, Marie-Thérèse Herpin épouse en novembre 1915 à Saint-Malo le capitaine au long-cours Marcel Peynaud (1889-1939). Après un séjour en Martinique, elle fréquente différents salons littéraires parisiens et écrit. Morte sans enfants, elle est inhumée avec ses parents et sa sœur dans le cimetière de Rocabey (2ème section Sud n° 154). On peut citer :
    • Christalline Bois-Noir (1935), prix Minerva
    • Saint-Malo, cité corsaire
    • Yoloch le Maléfique

Références

  1. a b c d e f g h i j et k « Herpin (Eugène) » dans Saint-Malo, 2000 ans d'Histoire de Gilles Foucqueron, page 793, (ISBN 2-9500304-5-9), 1999
  2. a et b "Une nouvelle plaque à la mémoire d'Eugène Herpin - Saint-Malo", mercredi 12 janvier 2012, sur ouest-france.f«  »r

Liens externes