Gigi Ibrahim
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Nom dans la langue maternelle |
جيهان إبراهيم |
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Parti politique |
Revolutionary Socialists (en) |
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Gihan "Gigi" Ibrahim (en arabe : جيهان إبراهيم) est née le [1] en Californie, mais a grandi en Égypte. Journaliste, blogueuse et militante politique, elle a joué un rôle capital durant le Printemps arabe et la Révolution égyptienne de 2011, grâce à ses publications sur Twitter. Elle fait partie d'une nouvelle génération de « journalistes citoyens » qui informent au moyen de médias sociaux comme les blogs, Twitter ou Facebook[2].
Biographie
Elle est diplômée de l'Université Américaine du Caire, où elle a validé un diplôme en sciences politiques. Avant la Révolution du mois de janvier, elle n'avait jamais eu de relation avec des protestataires ou des mouvements d'opposition, en partie à cause de ses origines : son père fait en effet partie de l'élite qu'elle combat, ce qui est source de nombreux conflits au sein de sa famille[3].
La Révolution égyptienne
Elle rejoint la Révolution socialiste après sa rencontre avec Hossam el-Hamalawy (en), membre de ce groupe politique, lors d'un cours que celui-ci dispensait et qui avait pour thème « Mobilisation sociale sous les régimes autoritaires ». Comme d'autres militants, elle a appelé au rassemblement à la place Tahrir afin de manifester le , jour de la fête de la police, considérée en Égypte comme le bras armé du pouvoir en place[4].
Un reportage réalisé par Inigo Gilmore et diffusé sur PBS Network lui a été consacré. Dans Gigi's revolution[5], le journaliste la suit des tout premiers jours de la révolution mais également chez elle, où elle revient sur la réserve initiale des classes moyennes égyptiennes vis-à-vis de cette révolution.
Le , elle fait la couverture du Time en tant qu'un des leaders de la place Tahrir, lieu emblématique de la Révolution égyptienne[6]. Elle est aussi apparue sur Al Jazeera et The Daily Show. Tout en reconnaissant l'importance d'Internet dans l'aide à la coordination des révolutionnaires lors de la destitution du président Hosni Mubarak, elle souligne que « c'était les affrontements dans les rues qui étaient capitaux. C'est grâce à ce pouvoir que la révolution s'est faite »[7].
Notes et références
- https://twitter.com/#!/Gsquare86/status/150041211812585472
- Rémy Ourdan, « Égypte : le journalisme citoyen de Mona et gigi sur Twitter », sur LeMonde.fr,
- Marina Rozenman, « Une nuit avec Gigi Ibrahim », sur Elle.fr,
- « Gigi Ibrahim, le symbole d'une révolution web », sur toutfacebook.fr,
- « Gigi's Revolution », sur pbs.org,
- « The Generation Changing the World », sur Time.com
- « Socialist from Egypt to join debate about revolution », sur Socialistnetworker.co.uk,