Ce remaniement important touche notamment deux ministères de souveraineté (Intérieur et Défense). Le nombre des ministères est porté à 28 avec la création du portefeuille de ministre-directeur du cabinet présidentiel, Deux figures de premier plan du RCD (Abdallah Kallel et Chédli Neffati) quittent le gouvernement pour assumer d'autres tâches ainsi que Mohamed Jegham, Slaheddine Maaoui et Mohamed Raouf Najar. Les nouveaux ministres sont l'ancien ministre et secrétaire général du RCD, Abderrahim Zouari, deux anciens secrétaires d'État (Abdelkrim Zbidi et Tahar Sioud), l'ancien secrétaire général du gouvernement et deux nouveaux membres (Afif Hendaoui et Mohamed Nabli). L'effectif des secrétaires d'État passe de treize à 24, portant le nombre de membres du gouvernement à 53. Deux secrétaires d'État quittent le gouvernement : Kamel Haj Sassi qui rejoint la direction du RCD et Montasser Ouaïli.
À l'occasion de ce remaniement, le secrétariat d'État à la Recherche scientifique et à la Technologie est élevé au rang de ministère et un secrétariat d'État à la Mise à niveau est créé. Le nombre des membres du gouvernement s'élève à 55, avec l'entrée de Néziha Zarrouk et Habib M'barek (auparavant secrétaires permanents du RCD) et la sortie de Faïza Kefi qui rejoint la Cour des comptes
Mohamed Fethi Houidi remplace Slaheddine Maaoui qui est, par la suite, nommé ambassadeur.
Postes remaniés le
Portefeuille
Nom
Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Droits de l'homme, de la Communication et des Relations avec la Chambre des députés
Mohamed Fethi Houidi
Remaniement du 5 septembre 2002
Ce remaniement se traduit par plusieurs changements, que ce soit au niveau des appellations de la plupart des ministères (Intérieur devient Intérieur et Développement local, Culture devient Culture, Jeunesse et Loisirs, Justice devient Justice et Droits de l'homme, etc.), du regroupement de certains ministères (Commerce et Tourisme, Agriculture et Environnement, Enseignement supérieur et Recherche scientifique, rattachement de la formation à l'Éducation, de l'Enfance à la Femme, etc.) ou du nombre des membres du gouvernement réduit à 43.
Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie, chargé de la Recherche scientifique et de la Technologie
Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Industrie et de l'Énergie, chargé de la Promotion industrielle
Khalil Laâjimi
Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Agriculture, de l'Environnement et des Ressources hydrauliques, chargé des Ressources hydrauliques et de la Pêche
Omar El Abed
Remaniement du 29 novembre 2003
Deux secrétaires d'État sont nommés au ministère du Tourisme, du Commerce et de l'Artisanat, l'un pour le département du Tourisme et l'autre en remplacement de Mohsen Laroui, nommé conseiller principal auprès du président de la République, pour le Commerce. Le nombre total de secrétaires d'État est alors porté à 22.
Postes remaniés le
Portefeuille
Nom
Secrétaire d'État auprès du ministre du Tourisme, du Commerce et de l'Artisanat, chargé du Tourisme
Fakhreddine El Messaï
Secrétaire d'État auprès du ministre du Tourisme, du Commerce et de l'Artisanat, chargé du Commerce
Avec ce remaniement, le nombre de ministères passe de 24 à 28. Les ministères de l'Environnement, de la Recherche scientifique et des Technologies de la communication sont réhabilités en plus de la création d'un ministère de la Fonction publique. Pas moins de dix ministres quittent le gouvernement : Habib Ben Yahia, Néziha Ben Yedder, Jalloul Jeribi, Sadok Chaâbane, Chédli Neffati, Fethi Merdassi, Sadok Rabah, Slaheddine Belaïd, Habib M'barek, et Dali Jazi. Quatorze nouveaux membres du gouvernement sont nommés. Omar Ben Mahmoud et Fakhreddine El Messaï quittent le corps des secrétaires d'État qui enregistre la nomination de cinq nouveaux, portant le total à 17.
Secrétaire d'État auprès du ministre du Développement et de la Coopération internationale, chargé de la Coopération internationale et de l'Investissement extérieur
Khalil Laâjimi
Secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires maghrébines et africaines
Slaheddine Jemmali
Secrétaire d'État auprès du ministre des Technologies de la communication, chargée de l'Informatique, de l'Internet et des Logiciels libres
Khadija Ghariani
Secrétaire d'État auprès de la ministre de l'Équipement, de l'Habitat et de l'Aménagement du territoire[3]
Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Industrie, de l'Énergie et des Petites et moyennes entreprises, chargé de l'Énergie renouvelable et des Industries alimentaires
Ce remaniement touche neuf départements avec un changement de portefeuille pour deux ministres, le retour d'un ministre (Ali Chaouch, auparavant secrétaire général du RCD), et l'entrée de trois nouveaux ministres dont Abdelwahab Abdallah aux Affaires étrangères[4]. Les partants sont Abdelbaki Hermassi, Mohamed Raouf Najar et Hédi M'henni (désigné comme secrétaire général du RCD). Deux nouveaux secrétaires d'État sont nommés alors qu'Omar El Abed change de département en remplaçant Moncef Ben Saïd.
Avec ce remaniement, le ministère de la Recherche scientifique est supprimé et son activité rattachée au ministère de l'Enseignement supérieur, sous forme de secrétariat d'État. Celui-ci est attribué à Ridha Ben Mosbah qui est à son tour remplacé par Abdelaziz Rassâa. En outre, Mounir Jaïdane et Slaheddine Jemmali quittent le gouvernement et sont respectivement remplacés par Abdelhakim Bouraoui et Abderraouf El Basti.
Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie, chargé de la Recherche scientifique et de la Technologie
Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Industrie, de l'Énergie et des Petites et moyennes entreprises, chargé de l'Énergie renouvelable et de l'Industrie agroalimentaire
Ce remaniement porte sur cinq ministères et trois secrétariats d'État. Deux secrétaires d'État sont promus ministres, Khalil Laâjimi et Sarra Kanoun Jarraya, et cinq nouveaux membres du gouvernement sont nommés. Les partants sont Mohamed Ridha Kechrid, Saloua Ayachi Labben, Tijani Haddad, Montasser Ouaïli, Omar El Abed et Néziha Escheikh.
Secrétaire d'État auprès du ministre de la Santé, chargée des Établissements hospitaliers
Najoua Miladi
Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation et de la Formation, chargé de la Formation professionnelle
Ahmed Dhouib
Secrétaire d'Etat auprès du ministre du Développement et de la Coopération internationale, chargé de la Coopération internationale et de l'Investissement extérieur
Secrétaire d'État auprès du ministre des Technologies de la communication, chargée des Technologies de l'information, de l'Internet et des Logiciels libres
Oussama Romdhani est nommé ministre par intérim de la Communication et des Relations avec le Parlement en remplacement de Rafaâ Dekhil[9]. Cette nomination fait suite à la décision de limoger Rafaâ Dekhil. Il semble que cela soit en relation avec la dernière activité qu'il a assurée la veille, la direction de l'opération du tirage au sort pour la répartition des séances radiophoniques et télévisées relatives aux élections présidentielles et législatives[10]. Romdhani occupait le poste de directeur général de l'Agence tunisienne de communication extérieure.
Poste remanié le
Portefeuille
Nom
Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement (par intérim)
Secrétaire d'État auprès du ministre du Développement et de la Coopération internationale, chargé de la Coopération internationale et du Développement des affaires étrangères
Secrétaire d'État auprès du ministre des Technologies de la communication, chargée des Technologies de l'information, d'Internet et des Logiciels libres
↑« Décret n°2008-49 du 8 janvier 2008 portant nomination du secrétaire d'État auprès du ministre des Technologies de la communication, chargée de l'Informatique, de l'Internet et des Logiciels libres », Journal officiel de la République tunisienne, no 5, , p. 228 (ISSN0330-7921, lire en ligne [PDF]).
↑Comme pour Dali Jazi et Abdelkrim Zbidi auparavant, le président Ben Ali attribue à ses ministres malades des fonctions moins exigeantes au lieu de les démettre de leur fonction de ministres. Touiti meurt quelques mois plus tard.