James Simons
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
James Harris Simons |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Conjoint |
Barbara Simons (en) (de à ) |
Enfant |
Nat Simons (en) |
Parentèle |
Richard Lourie (en) (cousin germain) |
A travaillé pour | |
---|---|
Membre de | |
Directeur de thèse | |
Distinctions |
Prix Oswald-Veblen en géométrie () Médaille Giuseppe-Motta (en) () 50 plus influents |
Chern–Simons form (d) |
James Harris Simons, dit Jim Simons, né le 25 avril 1938 à Newton (Massachusetts) et mort le 10 mai 2024 à New York (État de New York)[1], est un milliardaire, mathématicien, spéculateur financier et philanthrope américain.
Il est le fondateur de Renaissance Technologies, un des plus importants Hedge Fund des États-Unis.
Carrière
Après un doctorat en mathématiques, James Simons travaille pour un département spécial de la National Security Agency (NSA) chargé de la casse des clés de chiffrement militaires de l'Union soviétique [2].
Il enseigne parallèlement les mathématiques avancées au Massachusetts Institute of Technology et à l'université Harvard[2]. Ses recherches portent sur le domaine de la quantique des champs et de la géométrie[2]. Avec Shiing-Shen Chern, il est à l'origine de la théorie de Chern-Simons et il contribue au développement de la théorie des cordes [3].
De 1968 à 1978, il dirige le département de mathématiques de l'université de Stony Brook[3].
En 1982, James Simons fonde le fonds d'investissement Renaissance Technologies, en recrutant de nombreux mathématiciens et physiciens.
Il recrute notamment le chercheur Robert Mercer[3].
Le retour sur investissement de Renaissance Technologies dépasse les 34 % annuels depuis des décennies, ce qui fait de James Simons le meilleur investisseur de l'histoire contemporaine[2].
Sa fortune personnelle est estimée à plus de 20 milliards de dollars.
Activités
En 1982, James Simons a fondé le fonds d'investissement privé Renaissance Technologies Corporation basé à New York gérant plus de 15 milliards de dollars en 2009 ; il est à la tête (CEO) de l'un des hedge funds les plus profitables du monde : son revenu est estimé à 1,7 milliard de dollars en 2006[4], 2,8 milliards de dollars en 2007[5] et 2,5 milliards de dollars en 2008[6]. Père de trois enfants, il a pris sa retraite le [7]. Jim Simons est l'investisseur ayant eu la meilleure rentabilité annuelle : +34 % par an pendant 30 ans.
Il est à l'origine de la création du Simons Center for Geometry and Physics à l'université d'État de New York à Stony Brook.
Il est cité dans les révélations des Paradise Papers en novembre 2017[8].
Prix et récompenses
En 1976, James Simons est lauréat du prix Oswald Veblen.
Notes et références
- (en-US) « Jim Simons 1938–2024 » (consulté le )
- Gregory Zuckerman, The Man Who Solved the Market: How Jim Simons Launched the Quant Revolution Hardcover – Illustrated, November 5, 2019, Portfolio, , 384 p. (ISBN 073521798X).
- D. T. Max, « Jim Simons, the Numbers King », sur New Yorker,
- (en-US) New York Times, 24 avril 2007
- (en-US) New York Times, 16 avril 2008
- (en) Marketwatch, 2008
- (en) « Renaissance Founder Simons, Computer Trading Pioneer, to Retire » [archive du ], sur Bloomberg (consulté le )
- (en) « Democratic donor built up vast $8bn private wealth fund in Bermuda », sur The Guardian, (consulté le )
Liens externes
- Ressource relative à la recherche :
- (en) « Simons Foundation »