James Hey
Naissance |
Nelson (Lancashire) (Royaume-Uni) |
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Décès |
(à 91 ans) Eastbourne (Royaume-Uni) |
Nationalité | Royaume-Uni |
Domaines | Physique |
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Institutions |
Université de Manchester Army Operational Research Group Royal Radar Establishment |
Diplôme | Université de Manchester |
James Stanley Hey, né le à Nelson (Lancashire), et mort le à Eastbourne, est un ingénieur et physicien britannique qui s'est illustré dans le domaine des radars et de la radioastronomie.
Biographie
James Hey entre à l'université de Manchester comme boursier en 1927 après l'obtention d'un higher school certificate scientifique. Diplomé en 1930 il entre au laboratoire de cristallographie de William Lawrence Bragg[1],[2],[3],[4].
La Grande Dépression du début des années 30 l'oblige à abandonner son projet de thèse et trouver un poste d'enseignant à la Rydal School puis à la Burnley Grammar School.
En 1940 il entre au ministère des fournitures pour l'armée et est affecté à l'Army Operational Research Group (AORG)[5] après une formation sous la direction de John Ratcliffe au AA Command Radio School. Il travaille sur les radars de défense à Richmond Park : conception, propagation et traitement du signal pour la trajectographie et les contre-contre-mesures. À cette occasion il découvre l'émission d'ondes radio par le soleil et la réflection par les sillages météoritiques. Il confirmera cette dernière observation par une campagne de mesures à la fin de la guerre. À la suite d'une campagne d'observations faite à la même époque (1946-1948) il identifie pour la première fois une émission extragalactique en provenance de la région constellation du Cygne (source qui sera plus tard identifiée à Cygnus A).
En 1949 Hey prend la direction de l'AORG jusqu'en 1952, date à laquelle il redevient chercheur au groupe de physique du Royal Radar Establishment à Malvern où il travaille sur la rétrodiffusion des ondes électromagnétiques, l'émission stellaire, l'interférométrie à haute résolution, la réflection des ondes sur la Lune et la turbulence atmosphérique.
En 1969 il prend sa retraite à Eastbourne. Lorsque son épouse devient grabataire il invente un lit médicalisé dont le développement sera soutenu par la Royal Society.
Ouvrages
- (en) J. S. Hey, The Radio Universe, Pergamon Press, (ISBN 978-0080157412)
- (en) J. S. Hey, Evolution of Radio Astronomy, Science History Publications, (ISBN 978-0882020273)
Distinctions
- Ordre de l'Empire britannique (1945).
- Membre de la Royal Astronomical Society (1947).
- Docteur de l'université de Manchester sur la base des travaux effectués dans les années 40 (1950).
- Médaille Eddington de la Royal Astronomical Society (1959)[2].
- Membre de la Royal Society (1978)[6].
L'astéroïde 22473 Stanleyhey a été ainsi nommé en son honneur.
Références
- ↑ (en) Antony Hewish, « James Stanley Hey, M.B.E. 3 May 1909 – 27 February 2000 », Biographical Memoirs of Fellows of the Royal Society, vol. 48, , p. 167–178 (DOI 10.1098/rsbm.2002.0010, lire en ligne)
- (en) F. Saiedy, « The President's Address on the Award of the Eddington Medal to Dr James Stanley Hey », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 119, no 4, , p. 447–454 (DOI 10.1093/mnras/119.4.447, lire en ligne)
- ↑ (en) Timothy M. M. Baker, « British radio astronomy's birthplace: Stanley Hey's radio observatory in Richmond Park », The Antiquarian Astronomer, vol. 15, , p. 2–14 (Bibcode 2021AntAs..15....2B)
- ↑ (en) Timothy M. M. Baker, Richmond Park, radio astronomy's birthplace, vol. 42, Richmond Local History Society, (ISSN 0263-0958), p. 22–27
- ↑ (en) Terry Copp, « Operation Research and 21 Army Group », Canadian Military History, vol. 3, (lire en ligne)
- ↑ (en) « James Stanley Hey 3 May 1909 — 27 February 2000 », sur The Royal Society
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « James Stanley Hey » (voir la liste des auteurs).