Jean-Louis Beaumont

Jean-Louis Beaumont
Fonctions
Député français

(4 ans et 19 jours)
Élection 28 mars 1993
Circonscription 1re du Val-de-Marne
Législature Xe (Cinquième République)
Groupe politique UDFC
Prédécesseur Christiane Papon
Successeur Henri Plagnol

(3 ans, 1 mois et 19 jours)
Élection 19 mars 1978
Circonscription 5e du Val-de-Marne
Législature VIe (Cinquième République)
Groupe politique NI
Prédécesseur Pierre Billotte
Successeur Laurent Cathala
Maire de Saint-Maur-des-Fossés

(31 ans)
Prédécesseur Gilbert Noël
Successeur Henri Plagnol
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Paris 8e (France)
Date de décès (à 87 ans)
Lieu de décès Saint-Maur-des-Fossés
Nationalité Française
Parti politique UDF

Jean-Louis Beaumont
Maires de Saint-Maur-des-Fossés

Jean-Louis Beaumont né le à Paris (Seine) et mort le [1] à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne)[2],[3], est un homme politique français, de sensibilité divers droite. Il était président du parti politique des Villages dans la Ville.

Carrière universitaire

Il exerce à l'hôpital Boucicaut de 1950 à 1965, puis devient chef de service à l'hôpital Fernand-Widal de 1966 à 1969. Il devient doyen de la faculté de médecine de Créteil à sa création en 1969, avant de devenir président de l'assemblée constitutive des universités Paris XII et Paris XIII en 1971[4].

Vie politique

Ancien professeur de médecine et président de l'université Paris XII Val-de-Marne, Jean-Louis Beaumont a été maire de Saint-Maur-des-Fossés de 1977 à 2008.

Élu maire de Saint-Maur en 1977, il s'est battu avec succès contre les constructions de logements sociaux. Son parti, « des Villages dans la Ville », remporte les élections municipales sans interruption de 1977 à 2001 et de nombreux scrutins locaux.

Le , selon L'Humanité, Beaumont, soutenu par le préfet du Val-de-Marne, chasse 300 travailleurs maliens de Saint-Maur et les installe clandestinement dans une propriété de l'office municipal de Vitry[5].

En 1997, Jean-Louis Beaumont et Henri Plagnol sont tous deux candidats à la députation. Plagnol prend son fauteuil à l'ancien maire. La brouille est consommée entre les deux hommes[6].

Henri Plagnol est battu aux municipales de 2001 par Jean-Louis Beaumont.

En 2005, il se prononce contre le traité constitutionnel européen[7].

En , après plus de 30 ans passé à la tête du conseil municipal, il annonce publiquement qu'il ne se représentera pas au poste de maire[8]. Son dauphin désigné, Jean-Bernard Thonus, échoue cependant à l'élection, Henri Plagnol remportant la mairie.

S'il s'est toujours voulu indépendant, Jean-Louis Beaumont a toutefois été proche du Front national et a siégé comme député « apparenté UDF » à l'Assemblée nationale, entre 1993 et 1997.

Le professeur Beaumont est enterré au cimetière Condé de Saint-Maur-des-Fossés.

Mandats

Hommages

Une "promenade Jean-Louis Beaumont" sur les bords de Marne honore sa mémoire à Saint-Maur-des-Fossés depuis 2016[9]

Notes et références

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. « L'ancien maire de Saint-Maur Jean-Louis Beaumont est mort », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
  3. Francis Gouge, « Mort de Jean-Louis Beaumont, ancien maire de Saint-Maur-des-Fossés, électron libre de la droite », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  4. Élections de présidents d'université. M. Jean-Louis Beaumont à Paris XII et XIII. Le Figaro, samedi 13 mars 1971
  5. L'Humanité, .
  6. Le Point, .
  7. Lettre appelant à voter NON, sur un blog local.
  8. Annonce de son retrait à la cérémonie des vœux.
  9. « Saint-Maur : la promenade au nom de l’ancien maire inaugurée », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).

Liens externes