Jeux africains de la jeunesse
Sport | Multisports |
---|---|
Création | 2010 |
Autre(s) nom(s) | JAJ |
Organisateur(s) | Association des comités nationaux olympiques d'Afrique |
Éditions | 2 |
Périodicité | 4 ans |
Nations | 54 pays en 2018 |
Participants | 3100 athlètes en 2018 |
Disciplines | 35 sports en 2015 |
Statut des participants | amateurs et professionnels (homme ou femme) |
Les Jeux africains de la jeunesse (parfois abrégés JAJ) sont une compétition internationale multisportive qui a lieu tous les 4 ans, indépendamment des Jeux africains et organisée par l'Association des comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA).
Historique
La première édition des Jeux africains de la jeunesse démarre à Rabat, au Maroc[1] du 13 au , en rassemblant prés de 500 athlètes africains dans 16 disciplines différentes[2].
Cette compétition sportive internationale a été lancée par Lassana Palenfo, président de l'Association des comités nationaux olympiques d'Afrique. Abordé pour la première fois en 2006, l'accord d'organisation des premiers Jeux Africains de la Jeunesse est survenu le .
En 2010, la Tunisie a remporté 10 médailles en or sur un total de 28 médailles gagnées. La 2e édition a connu la participation de 62 athlètes tunisiens dans 14 disciplines différentes[3].
La 3e édition des jeux africains de la jeunesse se déroule à Alger du 18 au . 35 disciplines, dont 4 sports d’exhibition, ont été retenues pour faire de ce rendez-vous continental un véritable événement sportif. 3000 athlètes de 54 pays se disputent les médailles et les places qualificatives aux Jeux olympiques de la jeunesse de Buenos Aires[3].
Maseru, au Lesotho, est désignée comme ville hôte de la quatrième édition des Jeux africains de la jeunesse le par l'Association des comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA)[4]. Néanmoins, le retard dans les préparatifs des Lesothiens entraîne la réattribution de l'organisation à la capitale éthiopienne Addis-Abeba en septembre 2020, Maseru organisant l'édition suivante[5]. En décembre 2021, en raison de la guerre du Tigré, les Jeux sont finalement attribués au Caire[6],[7]. Reportés à une date non définie, ils sont finalement de nouveau délocalisés à Brazzaville et décalés en août 2023[8],[9],[10],[11], en [12]. L'édition est finalement annulée.
En janvier 2025, l'ANOCA annonce que la quatrième édition aura lieu en Angola en décembre 2025, alors que le pays fêtera le 50e anniversaire de son indépendance[13].
Éditions
Année | Édition | Ville hôte | Pays | Dates | Pays participants | Athlètes | Sports | Pays le plus médaillé |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2010 | I | Rabat | ![]() |
– | 40 | 1008 | 16 | ![]() |
2014 | II | Gaborone | ![]() |
22 - | 54 | 2500 | 20 | ![]() |
2018 | III | Alger | ![]() |
18 - | 54 | 3098 | 35 | ![]() |
2025 | IV | Luanda | ![]() |
décembre |
Références
- ↑ « Jeux africains de la Jeunesse : Clôture en apothéose », Al Bayane (consulté le )
- ↑ « Jeux africains de la jeunesse au Maroc », Le Figaro (consulté le )
- « Jeux Africains de la Jeunesse Alger 2018 », facebook, (lire en ligne)
- ↑ « Les Jeux africains de la Jeunesse 2022 auront lieu au Lesotho », sur rfi.fr, (consulté le )
- ↑ « Jeux Africains de la Jeunesse: 2022 en Éthiopie et 2026 au Lesotho », sur rfi.fr, (consulté le )
- ↑ (en) « Cairo awarded hosting rights for 2022 African Youth Games », sur insidethegames.biz, (consulté le )
- ↑ « Newsletter ACNOA mars 2022 », sur africaolympic.com (consulté le )
- ↑ (en) « Congo Brazzaville to host 2023 Africa Youth Games », sur michezoafrika.com, (consulté le )
- ↑ (en) Michael Houston, « ANOCA President Berraf pledges support for African countries preparing for Paris 2024 », sur insidethegames.biz, (consulté le )
- ↑ (en) Philip Barker, « Nigerians promise early start to be ready for African Youth Games », sur insidethegames.biz, (consulté le )
- ↑ (en) « Nigerians promise early start to be ready for African Youth Games », sur insidethegames.biz, (consulté le )
- ↑ (en) « Competitions Calendar », sur anocolympic.org (consulté le )
- ↑ (en) « Angola set to host African Youth Games », sur insidethegames.biz, (consulté le )