Johann Schober

Johann Schober
Illustration.
Fonctions
Chancelier fédéral d'Autriche

(7 mois et 5 jours)
Président fédéral Michael Hainisch
Coalition CS - GDVP
Prédécesseur Michael Mayr
Successeur Walter Breisky

(1 an, 4 mois et 4 jours)
Président fédéral Michael Hainisch
Coalition CS
Prédécesseur Walter Breisky
Successeur Ignaz Seipel

(1 an et 4 jours)
Président fédéral Michael Hainisch
Wilhelm Miklas
Coalition CS
Prédécesseur Ernst Streeruwitz
Successeur Carl Vaugoin
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Perg (Autriche-Hongrie)
Date de décès (à 57 ans)
Lieu de décès Baden bei Wien (Autriche)
Nationalité autrichienne
Parti politique Indépendant
Profession Policier

Johann Schober
Chanceliers
fédéraux de la République d'Autriche

Johann Schober ( à Perg, Autriche -, à Baden bei Wien) est un officier de la police autrichienne et homme d'État qui a exercé les fonctions de chancelier à trois reprises.

Biographie

Attiré par la criminologie, il choisit d'entrer dans la police et commence ainsi, en 1898, une carrière paisible au service juridique de la direction de la police viennoise, ponctuée de stages dans plusieurs commissariat de la ville. En 1909, il est appelé au ministère de l'Intérieur. Il y restera jusqu'en .

Schober est officier dans la police autrichienne dont il devient le président en 1918, peu avant la chute de la monarchie austro-hongroise. Après l’éclatement de l’empire austro-hongrois, il reste fidèle à l’Autriche : il assure la sécurité du départ de la famille royale du pays et reçoit des éloges pour sa modération et son rôle de le transfert du pouvoir en douceur [1].

Considéré comme un partenaire fiable par les Alliés, il est choisi, en 1921, pour mener un gouvernement de coalition regroupant le parti chrétien-social et les pan-germanistes[1]… Il assume à la fois les fonctions de chancelier et de ministre des Affaires étrangères, ce qui lui permet de conclure le traité de Lány avec la Tchécoslovaquie : cet accord entraîne le chute de son gouvernement, en raison du retrait des pan-germanistes qui estiment celui-ci constitue un obstacle à une union ultérieure avec l’Allemagne[1].

Après la chute de son gouvernement, Schober reprend la tête de la police autrichienne : sa réputation de modération y est gravement mise en cause lors de la répression d’un mouvement ouvrier à Vienne qui cause cent morts parmi les manifestants[1].

Entre 1923 et 1932, il est le premier président d'Interpol.

Schober redevient chancelier et ministre des Affaires étrangères de à , puis vice-chancelier et ministre des Affaires étrangères de à , dans les gouvernements de Carl Vaugoin, Otto Ender et Karl Buresch. En , il accepte le projet d’une union douanière avec l’Allemagne, projet qui fait l’objet d’un veto en raison de l’opposition de la France et de la Tchécoslovaquie[1].

Références

Source

Liens externes