La Charge de la brigade légère (film, 1968)

La Charge de la brigade légère

Titre original Charge of the Light Brigade
Réalisation Tony Richardson
Scénario Charles Wood
Musique John Addison
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Film dramatique
Film de guerre
Durée 139 minutes
Sortie 1968

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Charge de la brigade légère (titre original : The Charge of the Light Brigade) est un film britannique réalisé par Tony Richardson, sorti en 1968.

Synopsis

, au cours de la guerre de Crimée, l'Angleterre et la France défendent la Turquie contre l'expansionnisme russe. Au sein du 11e régiment de hussards une rivalité s'installe entre les officiers supérieurs le colonel Cardigan, chef de la Brigade légère et son beau-frère Lord Lucan. Sur le terrain, l'incompétence des militaires va se manifester dramatiquement. Le capitaine Nolan précipite la catastrophe. Des intermèdes inspirés de la forme caricaturale de l'époque ponctuent le film ainsi que des répliques à l'humour bien britannique. La partie historique du film s'appuie en grande partie sur l'ouvrage The Reason Why de l'historienne anglaise Cecil Woodham-Smith.

Contexte historique

Pendant la guerre de Crimée, une brigade de cavalerie britannique reçut l'ordre inconsidéré d'attaquer de front une série de batteries d'artillerie russe et en sortit décimée. Cet événement fut étudié dans les écoles militaires d'Europe comme le contre-exemple à ne pas suivre : un ordre imprécis, une hiérarchie confuse (on est entre Lords !), la morgue toute britannique qui n'a que mépris pour ses alliés français et ses ennemis russes : toutes ces fautes accumulées conduisent au désastre.

Ce massacre met à nu la faiblesse de l'armée de terre du Royaume-Uni qui est plus spécialisée dans les guerres coloniales et qui privilégie la marine, la première du monde. Ces défauts perdureront jusqu'à la guerre des Boers (1899/1901)[1].

Fiche technique

Le scénariste originel était John Osborne mais il n'est pas crédité à la suite d'un contretemps avec le directeur Tony Richardson[réf. nécessaire].

Distribution

Et, parmi les acteurs non crédités :

Notes et références

  1. Emmanuel Huyghues Despointes, Les Grandes Dates de l'Occident, Paris, Dualpha Éditions, , 400 p., p. 142

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes