Latour-Bas-Elne

Latour-Bas-Elne
Latour-Bas-Elne
Latour-Bas-Elne et les Albères.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret[1]
Intercommunalité Communauté de communes Sud Roussillon
Maire
Mandat
François Bonneau
2020-2026
Code postal 66200
Code commune 66094
Démographie
Population
municipale
3 221 hab. (2021 en évolution de +31,58 % par rapport à 2015)
Densité 973 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 36′ 26″ nord, 3° 00′ 11″ est
Altitude Min. 4 m
Max. 29 m
Superficie 3,31 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Saint-Cyprien
(banlieue)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales La Plaine d'Illibéris
Localisation
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Latour-Bas-Elne
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Latour-Bas-Elne

Latour-Bas-Elne Écouter est une commune française située dans l'est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Exposée à un climat méditerranéen, aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune.

Latour-Bas-Elne est une commune urbaine qui compte 3 221 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Saint-Cyprien et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Latourais ou Latouraises.

Géographie

Localisation

Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Latour-Bas-Elne se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 13 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 24 km de Céret[3], sous-préfecture, et à 3 km d'Elne[4], bureau centralisateur du canton de la Plaine d'Illibéris dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Cyprien[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Saint-Cyprien (1,3 km), Elne (2,7 km), Alénya (4,1 km), Corneilla-del-Vercol (4,6 km), Palau-del-Vidre (5,0 km), Théza (5,4 km), Montescot (5,6 km), Saint-André (6,6 km).

Sur le plan historique et culturel, Latour-Bas-Elne fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[6] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[7].

Latour-Bas-Elne n'a que deux communes limitrophes : Saint-Cyprien au nord et à l'est, et Elne au sud et à l'ouest[8].

Situation de la commune.

Géologie et relief

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].

Hydrographie

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 640 mm, avec 4,9 jours de précipitations en janvier et 2,6 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Canet-en-Roussillon à 11 km à vol d'oiseau[12], est de 15,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 658,3 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[16],[17],[18].

Urbanisme

Typologie

Au , Latour-Bas-Elne est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Cyprien[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant quatorze communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (81,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (63,7 %), zones urbanisées (36,3 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

La ligne 543 du réseau régional liO relie la commune à Saint-Cyprien et à Argelès-sur-Mer, et la ligne 574 relie la commune à la gare de Perpignan.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Latour-Bas-Elne est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[20],[21].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomération perpignanaise, un des 31 TRI qui ont été arrêtés le sur le bassin Rhône-Méditerranée. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[22],[23].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[24]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[25].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations[26].

Toponymie

En catalan, le nom de la commune est La Torre del Bisbe ou La Torre d'Elna[27].

Les mentions les plus anciennes citent au Xe siècle un autre nom sans rapport avec Latour-Bas-Elne. C'était Atiliago et Aziliaco, parfois francisé plus tard en Aziliac.

Peu à peu, à partir du Xe siècle le nom Turre le supplante. Le terme Turre (du latin turris : tour) servant à décrire l'ouvrage défensif élevé là. Cette tour, ou château fut la propriété de l’évêque d’Elne et est alors dénommée, en catalan La Torre del Bisbe (La Tour de l'évêque). Après l'annexion du Roussillon par la France, le village est désigné sous les noms catalans La Torre d'Elna ou La Torre prop d'Elna (près d'Elne). Le nom francisé Latour-Bas-Elne a été retenue au XVIIIe siècle, sur la carte de Cassini notamment, et adoptée par l'Administration[28].

Une interprétation de « Atiliaco » est « le domaine d"Atilius » selon une étymologie gallo-romaine.

Une autre étymologie ibère du nom ancien est donnée dans l'article sur Collioure.

Histoire

Politique et administration

Administration municipale

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs[29]
Période Identité Étiquette Qualité
1793 1799 Joseph Comas    
1799 1800 Jean Teill    
1800 1801 Antoine Marti    
1801 1802 Jean Teil    
1802 1805 Henri Durand    
1805 1808 Jean Christine    
1808 1820 Joseph Palanque    
1820 1820 Narcisse Bazi    
1820 1830 Baptiste Marti    
1830 1847 Joseph Pujariscle    
1847 1851 Jean Baches    
1851 1852 Joseph Badie    
1852 1876 Joseph David    
1876 1891 Jacques Barrere    
1891 1896 Pierre Vidal    
1896 1898 Antoine Escaro    
1898 1898 Mathieu Badie    
1898 1904 Baptiste Maris    
1904 1912 Mathieu Badie    
1912 1914 Antoine Bertrand    
1914 1919 Jean Escaro    
1919 1922 Antoine Bertrand    
1922 1941 Joseph Dauriach    
1941 1944 Michel Fosse    
Roger Teill    
Pierre Camps    
Pierre Rebardy    
Jean-Claude Durand    
En cours Pierre Rogé[30],[31] DVD Retraité agricole

Population et société

Démographie ancienne

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1358 1365 1378 1424 1470 1515 1553 1643 1709
26 f27 f18 f18 f14 f9 f7 f24 f28 f
1720 1730 1767 1774 1789 1790 - - -
27 f19 f108 H19 f27 f138 H---
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

En 2021, la commune comptait 3 221 habitants[Note 5], en évolution de +31,58 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
105155240226266294325338325
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
350310316303329342395351358
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
378370364387405461463455511
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
5556316619451 3461 7111 9262 0012 170
2014 2019 2021 - - - - - -
2 3723 1583 221------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[36] 1975[36] 1982[36] 1990[36] 1999[36] 2006[37] 2009[38] 2013[39]
Rang de la commune dans le département 73 80 69 60 55 50 50 50
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement

Manifestations culturelles et festivités

  • Fête patronale et communale : [40].

Santé

Sports

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte 1 320 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 3 058 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 260 [I 6] (19 350  dans le département[I 7]). 51 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 7] (42,1 % dans le département).

Emploi

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 8,8 % 12,3 % 11,2 %
Département[I 9] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 698 personnes, parmi lesquelles on compte 74,4 % d'actifs (63,2 % ayant un emploi et 11,2 % de chômeurs) et 25,6 % d'inactifs[Note 8],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 11]. Elle compte 507 emplois en 2018, contre 459 en 2013 et 379 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 099, soit un indicateur de concentration d'emploi de 46,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,1 %[I 12].

Sur ces 1 099 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 194 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 88,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

218 établissements[Note 9] sont implantés à Latour-Bas-Elne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 218 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
9 4,1 % (8,7 %)
Construction 53 24,3 % (14,3 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
60 27,5 % (30,5 %)
Information et communication 3 1,4 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 10 4,6 % (3 %)
Activités immobilières 21 9,6 % (6,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
22 10,1 % (13 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
24 11 % (13,9 %)
Autres activités de services 16 7,3 % (8,5 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,5 % du nombre total d'établissements de la commune (60 sur les 218 entreprises implantées à Latour-Bas-Elne), contre 30,5 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[41] :

  • Revi, supermarchés (15 273 k€)
  • Brico Latour, commerce de détail de quincaillerie, peintures et verres en grandes surfaces (400 m² et plus) (4 862 k€)
  • GTP, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (530 k€)
  • Les Oliviers, restauration traditionnelle (530 k€)
  • Bon Profit, restauration traditionnelle (317 k€)

Agriculture

La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande côtière et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 47 21 12 11
SAU[Note 12] (ha) 368 240 93 93

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 47 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 21 en 2000 puis à 12 en 2010[44] et enfin à 11 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 77 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[45],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 368 ha en 1988 à 93 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne reste stable à 8 ha[44].

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

L'église paroissiale.

L'église Saint-Jacques est l'église paroissiale de Latour-Bas-Elne. C'était initialement une petite église romane du XIIe siècle, agrandie par étapes successives jusqu'au XXe siècle. Au XIVe siècle, son abside est remplacée par une tour de guet et de défense semi-circulaire, ensuite convertie en clocher, et surélevée de six mètres en 1901 pour y ajouter une horloge et d"un clocheton en fer forgé au sommet[46].

Le monument aux morts, situé près du cimetière, est inauguré le [46].

Personnalités liées à la commune

  • Fernand Vaquer, dit le Maréchal, joueur de rugby à XV, né en 1889 à Latour-Bas-Elne.
  • Gaston Rous, joueur de rugby à XV, né en 1929 à Latour-Bas-Elne. Champion de France de rugby à XV en 1955 avec l'USAP. Trois-quarts centre (1,73 m).

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Cyprien comprend trois villes-centres (Argelès-sur-Mer, Elne et Saint-Cyprien) et onze communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[43].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

Site de l'Insee

  1. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Latour-Bas-Elne ».
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Saint-Cyprien », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Latour-Bas-Elne » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Latour-Bas-Elne » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Latour-Bas-Elne » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Latour-Bas-Elne » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

Autres sources

  1. « Modification des limites territoriales des arrondissements », Préfet des Pyrénées-Orientales.
  2. Stephan Georg, « Distance entre Latour-Bas-Elne et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Latour-Bas-Elne et Céret », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Latour-Bas-Elne et Elne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches de Latour-Bas-Elne », sur villorama.com (consulté le ).
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