Le Solitaire (film, 1987)
Réalisation | Jacques Deray |
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Scénario |
Alphonse Boudard Jacques Deray Simon Michaël Daniel Saint-Hamont |
Musique | Danny Schogger |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Cerito Films Sara Films |
Pays de production |
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Genre | Policier |
Durée | 100 minutes |
Sortie | 1987 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Le Solitaire est un film policier français sorti le , réalisé par Jacques Deray et avec Jean-Paul Belmondo dans le rôle principal.
Synopsis
À Paris, le commissaire Stan Jalard (Jean-Paul Belmondo) et l'inspecteur Simon Lecache (Michel Creton) envisagent de quitter la police pour mener une existence plus paisible aux Antilles.
Alors qu'ils font une visite de routine dans une boîte de nuit, Simon est abattu à bout portant par Schneider, truand redoutable et ennemi public no 1.
Stan reste dans la police pour le venger et prend en charge l'éducation de son fils, Christian. Deux ans plus tard, à la tête de l'Office central pour la répression du banditisme (OCRB), il apprend que Schneider a refait surface. Une longue traque commence.
Fiche technique
- Titre : Le Solitaire
- Réalisation : Jacques Deray
- Scénario : Alphonse Boudard, Jacques Deray, Simon Michaël et Daniel Saint-Hamont
- Producteurs : Alain Belmondo et Alain Sarde
- Société de production: Les éditions René Chateau, Sara Films, Cerito Films
- Musique : Danny (Dieter) Schogger et Andy Caine
- Chansons : Life Time (A.Caine-D.Schogger) (3.40) / Ecstasy (A.Caine-D.Mallin-D.Schogger) (3.42) par Carlos Sotto Mayor[1]
- Son : Pierre Lenoir
- Photographie : Jean-François Robin
- Montage : Henri Lanoë
- Décors : Jean-Claude Gallouin
- Effets spéciaux : Paul Trielli
- Cascades automobiles réglées par : Rémy Julienne et son équipe
- Cascades actions réglées par : Claude Carliez et son équipe
- Effets sonores : Daniel Couteau
- Générique : Euro-Titres
- Pays d'origine :
France
- Format : Couleur
- Genre : policier
- Durée : 100 minutes
- Date de sortie : (France)
Distribution
- Jean-Paul Belmondo : Commissaire Stan Jalard
- Jean-Pierre Malo : Charly Schneider
- Michel Beaune : le commissaire Pezzoli
- Pierre Vernier : Maurin
- François Dunoyer : René Pignon
- Michel Creton : Simon Lecache
- Yolande Gilot : Sandra
- Franck Ayas : Christian Lecache, le fils de Simon
- Laurent Gendron : Rocky
- Jean-Claude de Goros : Boulin
- Guy Pannequin : Sumatra
- Patricia Malvoisin : Brigitte
- André Landais : Marc
- Alan Coriolan : Serge
- Carlos Sotto Mayor : Eva
- Valérie Steffen : Carole
- Bernard Freyd : le directeur de la PJ
- Luc-Antoine Diquéro : Eric
- Eric Denize : Aldo Benani
- Henri-Jacques Huet : un frère Carmoni
- Yves Gabrielli : Stazyk
- François Marcantoni : Louis
- Bernard Farcy : un frère Carmoni
- Catherine Rouvel : Mia
- Évelyne Dress : Katia
- Marc Lamole : Maurice
- Patrick Pérez : Ossim
- Carlo Nell : le patron du bistrot
- Henri Attal : le greffier de la prison
- Muriel Belmondo : la réceptionniste de l'hôtel
- Pierre-Octave Arrighi : le moniteur de gym
- Guy Matchoro : le camé « Metropolis »
- Mostéfa Stiti : Kouebi, le barman
- Maurice Auzel : l'inspecteur OCRB
- Pascal Salicetti : le policier planqué
- Lionel Vitrant : le chauffeur de la camionnette
- Muriel Younes : la secrétaire de la PJ
- Daniel Breton : un homme de main des Carmoni
- Alexandrie
Lieux de tournage
Le film est tourné à Paris :
- 13 place Pigalle (scène du pot de départ)[2] ;
- quai d'Austerlitz ;
- rue Vavin (6e arrondissement) : scène de la fusillade devant l'immeuble du 26[2] ;
- rue Bréa (6e arrondissement) : scène de la tentative de fuite du tueur en moto mais abattu par Stan Jalard[2] ;
- immeuble (café-hôtel) qui fait l'angle entre avenue du Maine et le passage de la Tour-de-Vanves (scènes de la tentative d'arrestation de Charly Schneider (Jean-Pierre Malo) par le commissaire Stan Jalard (Jean-Paul Belmondo dans un hôtel) puis passage de la Tour-de-Vanves (tir sur la camionnette et arrestation de Charly Schneider) ;
- immeuble (aujourd'hui détruit) à l'angle de la rue Riquet et de la rue Pajol (contrôle des papiers dans le café d'immigrés par Stan Jalard) et pont Riquet (scène suivante, attente de l'indic) ;
- place Saint-Georges, le cercle de jeu.
Box-office
Le film fait 918 187 entrées[3]. Il faut remonter jusqu'en 1964 et le film La Mer à boire pour voir un film avec Jean-Paul Belmondo ne pas atteindre le million d'entrées[3]. Les résultats financiers du film constituent un échec selon les critères habituels des films interprétés par Belmondo, avec une érosion des résultats au box-office, qui avait légèrement débuté avec Les Morfalous en 1984, avant de connaître une forte baisse avec Joyeuses Pâques la même année et Hold-Up en 1985[3].
Selon l'acteur, le Solitaire « était le polar de trop. Je le savais et le public aussi. J'en avais marre et le public aussi[4]. »
Diffusion ultérieure
Lors de sa première diffusion à la télévision en clair sur TF1 le , le film a totalisé 12,07 millions de téléspectateurs, soit une part de marché de 48 %[5].
Autour du film
- Il s'agit du dernier film dans lequel Jean-Paul Belmondo incarne un personnage de « superflic » et du dernier film d'action pure contenant des cascades effectuées par Bébel lui-même, puisqu'il a été victime d'un grave accident en 1985 pour la promotion du film Hold-up, en essayant, pour l'émission de télévision Belmondo de A à Z de Patrick Sabatier[6], de se poser à pleine vitesse sur le toit d'un 4×4 en étant accroché au train d'atterrissage d'un avion. Le film contient, d'ailleurs, moins de cascades que dans les précédents films de l'acteur en raison de la grave blessure qu'il s'était faite au dos et dont, au moment de tourner Le Solitaire, il était mal remis.
- Ce film marque également la dernière des quatre collaborations entre Belmondo et Jacques Deray, après Par un beau matin d'été en 1965, Borsalino en 1970 et Le Marginal en 1983.
- Après ce film, en tournant l'année suivante dans un registre très différent Itinéraire d'un enfant gâté réalisé par Claude Lelouch, Jean-Paul Belmondo renouera avec le succès — plus de 3 millions d'entrées[7] — renouvellera son image et remportera le César du meilleur acteur (prix qu'il refusera cependant, en raison des critiques faites par le sculpteur César, auteur de la statuette de la cérémonie, envers son père Paul Belmondo, lui aussi sculpteur). Il se consacrera ensuite davantage au théâtre qu'au cinéma.
- Dans la scène dans la boîte de nuit, aux toilettes, Michel Creton récite en sortant une partie de la tirade du sketch de l'addition, utilisé dans Les Bronzés, lorsque la discussion vient à porter sur l'ouverture d'un restaurant dans les îles.
- En Allemagne, le film est exploité sous le titre Le Professionnel 2 (Der Profi 2), suggérant à tort qu'il s'agit d'une suite du film culte de 1981, probablement pour des raisons commerciales.
Notes et références
- (en) « Solitaire, Le- Soundtrack details », sur soundtrackcollector.com (consulté le ).
- "Le Solitaire" sur le site lieuxdetournage.fr.
- « JEAN PAUL BELMONDO BOX OFFICE », sur BOX OFFICE STORY (consulté le ).
- Gilles Durieux, Belmondo, Le Cherche-midi, 2009, page 299.
- « PRIMETIME - OCTOBRE 1990 », sur audiencestv.com (consulté le ).
- "Jean-Paul Belmondo : quand l'acteur a frôlé la mort dans une émission de Patrick Sabatier" par Camille Thomas, telestar.fr, février 2018.
- JP, « Itinéraire d\'un enfant gâté (1988)- JPBox-Office », sur www.jpbox-office.com (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- (en) Le Solitaire - lieux de tournage