Machineri

Machineri

Populations importantes par région
Population totale 50
Autres
Langues espagnol et portugais
Religions catholicisme
Description de cette image, également commentée ci-après
Localisation des Machineri (en kaki, à la pointe nord-ouest de la Bolivie)

Les Machineri sont une ethnie amérindienne de l’Amazonie bolivienne établie dans le nord-ouest du département de Pando en Bolivie et marginalement au Pérou et au Brésil. Leur langue, qui n’est plus parlée appartient à la famille arawak[1].

Ils se sont installés sur l’actuel territoire bolivien à partir du Brésil, le long des ríos, Tahamanu et des rivières tributaires de l’Acre. À la fin du XIXe siècle, leurs terres ont été envahies par les seringueiros attirés par le boom du caoutchouc[1].

Les Machineri ne sont plus qu’une cinquantaine, ils habitent actuellement dans le municipio de Bolpebra où ils forment la communauté de San Miguel. On retrouve aussi certains de leurs membres dans les pays limitrophes du Pérou et du Brésil. Ils parlent espagnol et portugais[1].

Ils pratiquent une agriculture de subsistance (riz, banane plantain, haricots, manioc), la chasse et la pêche. Ils récoltent aussi les noix du Brésil qu’ils vendent en ville[1].

Leur communauté est affiliée à l’organisation des peuples amérindiens du Pando, la Central Indígena de Pueblos Originarios de la Amazonia de Pando (CIPOAP)[1].

Annexes

Bibliographie

  • (es) Alvaro Díez Astete, « Los Machineri », in Compendio de etnias indígenas y ecoregiones : Amazonía, Oriente y Chaco, Centro de Servicios Agropecuarios y Socio-Comunitarios (CESA), Plural editores, La Paz, 2011, p. 143-148 (ISBN 978-99954-1-383-5)
  • (es) Elizabeth Ponz Sejas, Carpio Tancara Carpio T. et Meo Chupinagua Meo Ch., El uso de plantas en la medicina tradicional de los pueblos tacana y machineri, Programa de Investigación Estratégica en Bolivia, La Paz, 2005, 22 p. (ISBN 9789990568752)

Notes et références

  1. a b c d et e (es) Las identidades en las grandes regiones de Bolivia, t. fascicule 2, UNIR (lire en ligne), p. 20