Ouled Settout
(fr) Ouled Settout (ar) أولاد ستوت Settouti | |
Territoire des Ouled Settout correspondant à la zone signalé par le chiffre XIII | |
Ethnie | Arabes, Banu Maqil |
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Langue(s) | Arabe |
Religion | Islam |
Villes principales | Zaïo |
Région d'origine | Arabie |
Région actuelle | Rif |
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Les Ouled Settout (en arabe : أولاد ستوت ) sont une tribu arabe marocaine de la région de Zaïo dans le Rif, ayant cette ville pour fief.
Origines
Les Ouled Settout sont des arabes nomades[réf. nécessaire], lié avec les Ahl Trifa et les Ahl Angad et sont issues des Banu Maaqil[1].
Histoire
Fondation
Une légende circulant parmi les autres tribus rifaines affirmes que les Ouled Settout étaient une tribu sans père et dont la mère, nommé Settout (littéralement "la mégère") qui avait trois enfants et dont elle les nourrissaient de chaire humaines de ses victimes[2]. En réalité c'est dû à l'habitude paillarde qu'avait les Settoutis[réf. nécessaire].
Résistance
Le 18 juillet 1909, les Ouled Settout, avec d'autres tribus non-rifaines comme les Ahlaf, les Beni Bouyahi, les Houaras et les Mtalsa vont rejoindre Mohamed Ameziane et les tribus rifaines pour l'attaque du camp espagnole d'Atalyoun, les Espagnoles sont défaits, 28 morts et 60 blessés, en 4 jours de combats. Ces derniers ce replient à Melilla mais sont suivies par les troupes du Cherif Ameziane. Le 23 juillet, revenus plus nombreux, les troupes rifaines attaques aux armes à feu et blanche la ville, faisant plus de 400 morts Espagnoles, la panique est présente et les troupes feront tout pour retourner dans la métropole. Le 27 juillet, les rifains sont de retours, et à nouveaux font des pertes parmi les rangs Espagnoles. Tout cela causé par la concession d'un territoire tribal par Bou Hamara[3].
Lors de la guerre du Rif, les Ouled Settout vont rejoindre Abd al-Krim al-Khattabi en fournissant 4 000 cavaliers et 20 000 habitants à la république du Rif[réf. nécessaire].
Fractionnement tribal
Linguistique
Les Ouled Settout sont arabophones, et leur langue est classé comme un dialecte proche de l'arabe classique[réf. nécessaire]. Leur territoire est composé de 95, 1% d'arabophones, et de 37,9% de locuteurs du tarrifit, et donc 4,9% de non-bilingue berbérophone stricte en 2014[4].
Notes et Références
- ↑ (ar) فكيكي، حسن, أطلس الريف الشرقي: مباحث في الجغرافية التاريخية, Dār Abī Raqrāq, (ISBN 978-9954-34-692-1, lire en ligne)
- ↑ René Basset, Recherches sur la religion des Berbères, Collection XIX, (ISBN 978-2-346-07636-9, lire en ligne)
- ↑ Omar Mounir, Bou Hmara: I'homme à I'ânesse : roman, Marsam Editions, (ISBN 978-9954-21-097-0, lire en ligne)
- ↑ Hassan Ramou, La carte linguistique du nord du Maroc (lire en ligne)