Parti communiste des ouvriers de France
Parti communiste des ouvriers de France | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Secrétariat | Collectif |
Fondation | 1979 |
Mensuel | La Forge |
Positionnement | Extrême gauche[1] |
Idéologie | Communisme Marxisme-léninisme Hoxhaïsme[2] Socialisme Anti-révisionnisme |
Affiliation française | Front de gauche (de 2011 à 2016) |
Affiliation internationale | Conférence internationale des partis et organisations marxistes-léninistes (Unité et lutte) |
Couleurs | Rouge |
Site web | pcof.net |
Le Parti communiste des ouvriers de France (abrégé en PCOF) est un parti politique français d'extrême gauche, qui se définit comme marxiste-léniniste et révolutionnaire. Il publie le mensuel La Forge et est un membre de la Conférence internationale des partis et organisations marxistes-léninistes (Unité et lutte).
Histoire
Issu du courant dit « pro-albanais », le PCOF est né le , date anniversaire de la Commune de Paris. Sa création résulte de plusieurs facteurs[3] :
- Une divergence avec le PCF devenu selon le PCOF « révisionniste », « opportuniste » et « électoraliste ».
- La stagnation d'une première tentative de création d'un nouveau parti communiste : le PCMLF.
- La volonté de rompre avec le maoïsme du PCMLF, car le PCOF considère le maoïsme comme un « courant révisionniste ». Le Parti communiste chinois développe en effet les idées de la Théorie des trois mondes, qui apparaissent comme une trahison pour ces militants, qui se rangent derrière les positions d'Enver Hoxha.
Les militants du comité de Strasbourg du PCMLF, rompant avec leur parti en 1976, fondent donc autour de leur journal, l'Humanité Nouvelle d'Alsace, l'Organisation pour la Reconstruction du Parti communiste de France (ORPCF) afin de préparer la fondation du PCOF en 1979. Cet ORPCF est rejoint par plusieurs groupes de militants, notamment issus de l'explosion de l'Organisation Communiste Marxiste-Léniniste l’Éveil, et par des anciens de la Gauche prolétarienne rassemblé dans l'Organisation communiste prolétarienne.
Coalitions politiques
En 2005, le PCOF participe à la campagne unitaire du « Non » pour le référendum sur le TCE aux côtés des forces de gauche qui y étaient opposées[réf. nécessaire].
En octobre 2009, le PCOF participe à un appel Allons ensemble aux régionales !, aux côtés de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), de Gauche unitaire, des Alternatifs, du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), du Parti communiste français (PCF) et du Parti de gauche (PG)[4]. Il intègre ensuite plusieurs listes d'alliance constituées autour du Front de gauche aux élections régionales françaises de 2010[réf. nécessaire].
Participation au Front de Gauche (2011-2016)
D'octobre 2011 à mars 2016, le PCOF a participé au Front de gauche[réf. nécessaire]. À ce titre, il soutient la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle française de 2012[5]. Toutefois, le PCOF a défendu des différentes de celles de Jean-Luc Mélenchon, comme pour la guerre du Mali, le PCOF ayant affirme dès le début son opposition claire à l'intervention française[6].
En 2014, le PCOF participe aux élections municipales en soutenant des listes Front de gauche[7] indépendantes du PS. Le PCOF présente aussi des candidats sur certaines de ces listes unitaires[8].
À partir de 2015, le PCOF prend systématiquement des positions différentes du Front de gauche à la suite des attentats successifs (Janvier 2015, Novembre 2015, Juillet 2016)[réf. nécessaire].
En mars 2016 le PCOF rend public son départ du Front de gauche (première force à le quitter officiellement) après un bilan adopté à l'unanimité à son 8e Congrès[réf. nécessaire].
Publications
- Mensuel La Forge[9] avec plusieurs dossiers thématiques chaque année selon l'actualité[10].
- Contribution au bilan du socialisme en URSS, étude de la base économique et de la superstructure,
- Étude sur la technique en système capitaliste, 1997
- Programme pour une alternative populaire et démocratique, d'unité contre les monopoles, de solidarité avec les peuples,
- Le néolibéralisme, de son rejet à la construction d'une alternative,
- Pour un Front Populaire Révolutionnaire, maintenant !,
Notes et références
- ↑ Laurent de Boissieu, « Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) », sur france-politique, .
- ↑ Arnaud Folc, « Les “enragés” de Jean-Luc Mélenchon », sur valeurs actuelles, .
- ↑ [1] Fondation du PCOF
- ↑ Allons ensemble aux régionales !
- ↑ « Le Parti communiste des ouvriers de France est membre du Front de gauche »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), communiqué officiel du PCOF publié le 3 octobre 2011
- ↑ Déclaration contre l'intervention française au Mali
- ↑ [2] Paris X, Paris XI, Argenteuil, Massy, Saint-Maur, Strasbourg, Bourges, Grenoble, Toulouse, Bordeaux, Artix, Briourde
- ↑ « pcof.net/actualites.php?id=266 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- ↑ [3] La Forge
- ↑ Les dossiers de La Forge, PCOF