Rite écossais rectifié

Le Rite écossais rectifié ou encore Régime[n 1] écossais rectifié est un rite maçonnique d'essence chrétienne. Il fut fondé lors du convent général de Wilhelmsbad en 1782. À l'origine, le RER impose à ses membres d'être « fidèles à la religion chrétienne »[n 2] et comporte six grades dont les deux derniers dépendent de prieurés. Comme tous les rites traditionnels dits « des Modernes »[n 3], le port de l’épée en loge est l'un des attributs de celui qui a été reçu, tout comme le chapeau pour celui élevé au grade de maître ; constituant par conséquent des caractéristiques notoires du Rite écossais rectifié.


Tablier contemporain au grade de maître et au Rite écossais rectifié.

Histoire

Codification et genèse idéologique

Ferdinand de Brunswick-Lunebourg.

Le Régime écossais rectifié est codifié lors du convent général de Wilhelmsbad en 1782 sous la présidence du duc Ferdinand de Brunswick-Lunebourg qui devient grand maître de l'ordre à l'issue de ce convent[1]. Trente-six francs-maçons dûment mandatés venant de toute l'Europe y travaillent du au 1er septembre[2]. Les travaux se tenant en français et en allemand, deux secrétaires sont désignés pour acter tous les documents et décisions. Le secrétaire francophone désigné est Jean-Baptiste Willermoz. Ce convent général est précédé de douze convents nationaux ou régionaux préparatoires tels que le convent de Kolho de 1772 en Lusace[3], le convent de Brunswick de 1775 ou encore le convent des Gaules à Lyon de 1778[2].

Jean-Baptiste Willermoz.

Lors de ce convent général, les conventuels rectifient la structure géographique (utilisée jusqu'alors et issue de la Stricte observance templière[n 4]) en neuf provinces. Chaque province ayant à son sommet une préfecture, nommée « Grand Prieuré ». Ils y décidèrent aussi l'abandon de toute filiation avec l'héritage templier. Lors de ce convent ils rédigent in extenso les rituels des trois premiers grades symboliques et l'articulation du 4e grade, y intégrant notamment des éléments de l'Ordre des Élus Coëns. Néanmoins, nombre de décisions prises n'ont pu être transcrites dans les faits sur place. Notamment, et en particulier, la réforme du « Code Maçonnique des Loges Réunies et Rectifiées de France » (dit « Code de Lyon »)[4] et celle du « Code Général des règlements de l’Ordre des C.B.C.S. »[5] issus du convent des Gaules. Ces deux réformes servent donc de base et sont amendées au cours d'une dizaine de séances de travail. La codification de ces changements en vue de former le « Code Maçonnique des Loges Réunies sous le Régime Écossais Rectifié » (dit « Code de Wilhelmsbad ») et « Le Code Général des règlements de l’Ordre des C.B.C.S. » est laissée à la charge des secrétaires. Leurs travaux devant être validés lors d'un convent général ultérieur qui ne se réunit jamais à cause de la Révolution française.

Jean-Baptiste Willermoz s’attache donc à finaliser le travail qui lui est confié. On considère cet ensemble rédigé comme la première version des rituels[6]. Dans les années qui suivent, il rencontre diverses personnes qui ont une influence sur son travail. En 1787, il rencontre une partisane de Mesmer et du spiritisme, Madame de Vallière[7]. Son influence lui fait modifier les rituels, ce qui crée un second ensemble de rituels vers 1788. Après la Révolution française, en 1808, à l'occasion de la « rectification » de la loge « le centre des amis » à Lyon[8], un troisième ensemble de rituels est rédigé, incluant des éléments faisant référence à l'alchimie. Enfin, à la fin de sa vie, il révise une fois encore l'ensemble des rituels pour faire un quatrième ensemble vers 1820[réf. nécessaire].

La préfecture de Zurich, constituée le et représentée au convent par Rodolphe Salztmann (Eq. a Hedera), se voit élevée à cette occasion au rang de « Grand Prieuré d'Helvétie ». Ce dernier veillera à la conservation du Régime rectifié après son extinction en France au XIXe siècle[9].

XXe siècle, réveil du rite

Camille Savoire.

Après une éclipse de plusieurs décennies, le Grand Prieuré d’Helvétie contribue au réveil du Rite écossais rectifié au début du XXe siècle, en transmettant en 1910 à Camille Savoire et Édouard de Ribaucourt[10] les premiers éléments permettant le retour du rite en France. Il faudra attendre 1935 pour que le Grand Prieuré d'Helvétie réveille entièrement le régime, les 20 et , lors d'une tenue de la Préfecture de Genève au temple de l’impasse d’Argenson à Neuilly-sur-Seine, villa de l’Acacia, avec la constitution du Grand Directoire des Gaules, avec à sa tête Camille Savoire[11].

Période contemporaine

Cependant au cours du temps, à la suite de diverses divergences de vues - au sujet des rituels à pratiquer, de l'interprétation des mots employés, ainsi que de la structure administrative à adopter - en France le R.E.R. se divise en plus d'une quinzaine de structures. Certaines d'entre elles s'organisent au sein d'obédiences tandis que d'autres poursuivent leurs travaux via des structures de régime. Certaines structures issues de cette réédification en France ont même fait des convents particuliers afin d'adapter les rituels à l'actualité de leur temps (éléments de textes, mixité, etc.)[n 5]. C'est ainsi que l'on voit actuellement se côtoyer plusieurs structures nationales, mais aussi plusieurs « Provinces de Bourgogne » ou « Provinces d'Auvergne ». Souvent issus des mêmes loges initiales, les organismes de la hiérarchie de chaque province se connaissent mais ne se reconnaissent pas pour autant[12]. Un début de processus de reconnaissance mutuelle est pourtant observé entre quelques structures. Cela s'officialise par la signature le d'un protocole de bonne conduite ainsi qu'une charte commune, rédigés par quelques Grands Prieurés en France[n 6],[13] et signés en la salle du Conclave du Palais des papes à Avignon.

Par ailleurs, des francs-maçons de loges belges, organisés en structure de régime, ont réitéré le travail de codification sur base des décisions du convent de Wilhelmsbad afin de « retrouver » en 2009 le « Code de Wilhelmsbad » et de l'appliquer à leur structure[14].

Essence du rite

Le Rite écossais rectifié est un rite maçonnique puis chevaleresque d'essence chrétienne[15],[16] , dont le christianisme est dit « transcendant[n 7] » et non dogmatique[17]. Certains auteurs le qualifient de « christianisme primitif[n 8],[18] », qualification donnant lieu à diverses interprétations de la « sainte religion chrétienne » que l'ordre dit professer[19]. Le christianisme peut aller, selon les structures qui pratiquent le Régime rectifié, d'une religion admise en un strict sens de respect des dogmes conciliaires[20], ou bien faisant simplement référence à la Sainte Trinité, à l'Incarnation du Verbe et à la double nature du « Divin Réparateur »[21],[19].

Cachet de Martinès de Pasqually au XVIIIe siècle.

Le rite se compose, selon les structures, d'un ensemble de rituels pour chaque grade - datant de 1782, 1788, 1808, 1820, ou adapté - et d'un « code » : le « Code de Lyon » ou le « Code de Wilhelmsbad » et d'une règle maçonnique dite « en neuf points»[22].

Divers historiens notent que le convent de Wilhelmsbad s'est donc inspiré de plusieurs systèmes initiatiques existants à l'époque pour établir le code arrêté au Convent des Gaules et les rituels maçonniques :

  • L'Ordre des Chevaliers maçons Élus Coëns de l'Univers, de Martinès de Pasqually, dont Jean-Baptiste Willermoz était membre, ordonné par le Traité de la réintégration des êtres (...), de Martinès de Pasqually, et par les Leçons de Lyon, qui se déroulèrent de 1774 à 1776.
  • La Stricte observance templière du baron von Hund (présent à divers convents et avec qui Jean-Baptiste Willermoz correspondait[23]), maçonnerie chevaleresque initialement établie en Allemagne milieu du XVIIIe siècle puis étendue au reste de l'Europe dans ses Provinces templières [n 9].
  • L'Écossisme maçonnique (prisé en France à l'époque), les divers hauts grades maçonniques dont l'organisation n'est pas encore formalisée ;
  • La maçonnerie bleue en trois grades (apprenti, compagnon, maître) telle que pratiquée par la franc-maçonnerie française (GODF) à cette époque-là, et inspirée du Rite français.
  • Les rituels maçonniques tels que pratiqués par la franc-maçonnerie suédoise[24].
  • Les rituels maçonniques tels que pratiqués par la franc-maçonnerie du Grand-Orient de Hollande[24].
  • Les rituels maçonniques tels que pratiqués par la franc-maçonnerie allemande[24].

Structure des grades

Décors du maître écossais de Saint-André au Régime écossais rectifié.

La structure est divisée en quatre classes maçonniques[25], d'une double classe chevaleresque et de deux classes dites « secrètes ».

Le Régime écossais rectifié s'articule de la manière suivante :

I. Loges de Saint Jean (bleues) :

  • 1ᵉʳ grade : Apprenti
  • 2ᵉ grade : Compagnon
  • 3ᵉ grade : Maître

II. Loges de Saint-André (vertes) :

  • 4ᵉ grade : Maître écossais de Saint-André.

III. Ordre intérieur :

IV. Classe secrète[n 10] :

  • Profès
  • Grand Profès.

En France, Italie et Allemagne, dans l’ensemble des provinces de l’ordre, la classe secrète comptait plus de soixante membres en 1782, profès et grands profès confondus, à qui il faut également adjoindre les réceptions effectuées par Sébastien Giraud à Chambéry le , par François Henry de Virieu à Montpellier le , par Savaron à Grenoble le ainsi que par Pierre Paul Alexandre de Monspey à Autun le . Par conséquent, la classe existait et fonctionnait, possédant des collèges actifs dans toutes les préfectures de l’ordre des IIe, IIIe et Ve provinces. Plusieurs grands dignitaires siégeant à Wilhelmsbad en étaient membres, dont Charles de Hesse et le duc Ferdinand de Brunswick[26][source insuffisante]. L'histoire des collèges des grands profès au XIXe siècle et au XXe siècle reste mal connue. Après 1830 la classe des grands profès semble avoir presque disparu en Allemagne, en 1849 G. Kloss déclarait qu'il n'y avait plus que deux grands profès à Francfort : Franz Joseph Molitor et lui-même, et un seul à Darmstadt : André Schleiermacher[27]. Le dernier grand profès vivant en France, Joseph-Antoine Pont, exécuteur testamentaire de Willermoz, en fait en 1830 la transmission et le dépôt à Genève, où elle va continuer à être conférée: Jean-Daniel Blavignac a laissé un témoignage de sa réception de la profession au XIXe siècle[28] et Jean Saunier a été membre du collège de Genève au XXe siècle[29]. En France Robert Ambelain affirme sur la base d'une patente reçue en 1942 de Georges Bogé de Lagrèze et Camille Savoire, tous deux membres du Grand Prieuré des Gaules du Rite écossais rectifié, pouvoir intégrer la classe secrète de la profession à l'Ordre martiniste des élus cohens, créé par lui. Cependant un article de Pierre Noël consacré à « La Profession », publié dans le N°168 de Renaissance traditionnelle en établit selon la documentation connue la nature exacte de la double classe secrète du régime écossais rectifié où il précise en quoi la grande profession composée par Robert Ambelain à partir d'un dépôt de Georges Lagrèze diffère radicalement de la grande profession telle que l'a conçue et instituée Jean-Baptiste Willermoz, fondateur du rite[30].

Structure administrative

La structure administrative est, selon le convent général à Wilhelmsbad[31], divisée en neuf provinces, à savoir :

  1. La basse Allemagne
  2. L'Auvergne
  3. L'Occitanie
  4. L'Italie (ex Léon)
  5. La Bourgogne
  6. La haute Allemagne
  7. L'Autriche[n 11]
  8. La Russie
  9. La Suède comme candidate éventuelle[2]

Ces provinces sont elles-mêmes divisées en départements, puis en arrondissements[n 12],[31].

Le convent général décida également que de nouvelles provinces pouvaient à l'avenir s'y ajouter étant donné la vacance des représentants des anciennes provinces d'Aragon, de Leon et de Grande-Bretagne.

Structure autonome pratiquant le R.E.R.

Le Rite écossais rectifié se pratique au sein de loges appartenant à des structures indépendantes et dans la plupart des obédiences maçonniques en France et en Europe. On le trouve également dans certains pays du continent américain. Créé sous forme exclusivement masculine à l'instar de tous les rites maçonniques, il est pratiqué de nos jours sous forme mixte ou féminine par certaines obédiences ou structures de par le monde.

Notes et références

Notes

  1. Un Régime se caractérise par le fait qu'il ne sépare pas les « hauts grades » des grades des trois premiers degrés
  2. Cette obligation n’est plus une condition d’accès dans les obédiences adogmatiques et libérales en général
  3. Appellation datant de 1751, alors péjorative, destinée aux membres de la première Grande Loge de Londres, en opposition aux « Anciens », qui se revendiquent gardiens des Landmarks.
  4. Certaines étant aussi des pays tel la province d'Italie ou la province d'Helvétie, mais pas toujours : les provinces de Bourgogne, d'Auvergne et d'Occitanie se partageant la géographie française par exemple.
  5. Convents particuliers et quelquefois annuels des différentes structures obédientielles tels GLTSO, GPDG...
  6. il s'agit des Grand Prieuré indépendant de France, Province d’Auvergne (GPDP, GPDF, GPDLA, GPDOMTOM), Grands Prieurés unis des trois provinces, Grand Prieuré écossais réformé et rectifié d’Occitanie.
  7. Réunification à l'Unité par un chemin christique.
  8. Par « primitif », il faut entendre le christianisme comme chemin d'éveil, tel que pratiqué avant le Concile de Nicée, notamment aussi par les « pères du désert ».
  9. Les neuf Provinces de la Stricte Observance étaient les suivantes : I. Aragonia (Aragon) II. Alburnia ( Auvergne ) III. Occitania ( Occitanie ) IV. Legio (Léon) V. Burgundia ( Bourgogne ) VI. Britannia (Grande-Bretagne) VII. Germania Inferior ad Albim et Oderam (Basse-Allemagne) VIII. Germania Superior as Danubam Padum et Tiberim (Haute-Allemagne) IX. Graecia et Archipelagus (Grèce et archipel).
  10. La classe secrète n'est pas pratiquée dans toutes les structures.
  11. Y inclus Vienne, Hongrie, Transylvanie, Prague, Galicie, Lodomérie, Lombardie autrichienne et Flandre autrichienne.
  12. Bibliothèque de Lyon, Fond Wilermoz, Recès du Convent, point 7.

Références

  1. Jean Ursin 1994, p. 114 et suivantes.
  2. a b et c Jacques Hélaine 2014
  3. « Le Convent de Kohlo (1772) et les « Clercs du Temple » », sur directoirerectifiedefrance.org.
  4. Jean Tourniac 1990, p. annexe n°2 page 283 et suivantes.
  5. Jean Tourniac 1990, p. annexe n°3 page 313 et suivantes.
  6. Dachez et Pétillot 2010, p. 50.
  7. Jean Ursin 1994, p. 156-157.
  8. Jean Ursin 1994, p. 164 et 166.
  9. Dachez et Pétillot 2010, p. 67.
  10. Jean Ursin 1994, p. 169.
  11. Dachez et Petillot 2010, p. 73.
  12. « Heurs et malheurs du Rite Ecossais Rectifié en France au XXe siècle » [PDF], sur gpsdf.org (consulté le ).
  13. « Charte de 2008 », sur fm-fr.org (consulté le ).
  14. Jacques Hélaine 2014, p. 34
  15. Jean Ursin 1994, p. 173.
  16. Jean Tourniac 1990, p. 21 et 127 & suivantes.
  17. Jean Tourniac 1990, p. 127 à 144.
  18. Paul Naudon 1970.
  19. a et b Jean Tourniac 1993.
  20. Jean-François Var 2013.
  21. Paul Naudon 1970, p. 14.
  22. Jean Tourniac 1990, p. annexe n°1 page 273 et suivantes.
  23. Jean Ursin 1994, p. 92.
  24. a b et c Jacques Hélaine 2014, p. 25.
  25. Jean Tourniac 1990, p. 68 § 2.
  26. (Cf. Steel-Maret, op. cit., Archives secrètes de la Franc-Maçonnerie, Collège métropolitain de France à Lyon, IIe province dite d'Auvergne 1765-1852, op. cit., p. 16-29).
  27. René Le Forestier La Franc-Maçonnerie Templière et Occultiste, 1929,, p. 914-915. 3e éd. Milan, Archè, 2003, 1120 p. (ISBN 978-8872522455) texte édité et préfacé par Antoine Faivre, introduit par Alec Mellor.
  28. Fabrizio Frigerio, « La vie maçonnique de Jean-Daniel Blavignac d’après son Journal personnel (1854-1862) », Masonica, Lausanne, n. 10, 2000, pp. 3-17.
  29. Voir la préface de Serge Caillet à Jean Saunier, Les chevaliers aux portes du Temple. Aux origines du rite écossais rectifié, Groslay, Éditions Ivoire-clair, 2005.
  30. Pierre Noël, « La Profession », Renaissance traditionnelle, no 168,‎ .
  31. a et b « Recès du Convent de Wilhelmsbad » [PDF], sur gpsdf.org (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jacques Hélaine, Aperçus sur l'initiation maçonnique et le régime écossais rectifié : essai de contribution à un retour aux sources de la franche-maçonnerie, Paris, L'Harmattan, , 97 p. (ISBN 978-2-343-04276-3). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Jean-François Var, La franc-maçonnerie à la lumière du Verbe : Le Régime Écossais rectifié, Paris, Dervy, , 276 p. (ISBN 978-2-84454-968-6). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Paul Naudon, La franc-maçonnerie chrétienne, Dervy, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Jean Tourniac, Symbolisme maçonnique et tradition chrétienne, un itinéraire spirituel, Paris, Dervy, , 272 p. (ISBN 2-85076-565-1). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Jean Ursin, Création et histoire du rite écossais rectifié, Paris, Dervy, , 190 p. (ISBN 2-85076-575-9). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Jean Tourniac, Principes et problèmes spirituels du Rite Ecossais Rectifié et de sa chevalerie templière, Dervy, (ISBN 2-85076-186-9). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Jean-Marc Vivenza, Histoire du Régime Écossais Rectifié des origines à nos jours, Éditions La Pierre Philosophale, (ISBN 978-2-36353-045-5). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Articles connexes