Rozières-sur-Crise
Rozières-sur-Crise | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Soissons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du canton d'Oulchy-le-Château | ||||
Maire Mandat |
Louis-Jean Leclercq 2020-2026 |
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Code postal | 02200 | ||||
Code commune | 02663 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Roziérois(es) | ||||
Population municipale |
230 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 31 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 19′ 39″ nord, 3° 21′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 57 m Max. 166 m |
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Superficie | 7,32 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Soissons (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Villers-Cotterêts | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Rozières-sur-Crise est une commune française située dans le département de l'Aisne, dans la région naturelle du Soissonnais, dans la vallée de la Crise, en région Hauts-de-France.
Géographie
Localisation
Communes limitrophes
Septmonts | Billy-sur-Aisne Acy |
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Noyant-et-Aconin | N | Ambrief | ||
O Rozières-sur-Crise E | ||||
S | ||||
Buzancy | Chacrise |
Hydrographie
Le village est traversé par la Crise qui conduit ses eaux à Soissons pour rejoindre l'Aisne.
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Entrée du village.
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Entrée du hameau d'Écuiry.
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Vieille plaque routière.
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 722 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Braine à 13 km à vol d'oiseau[3], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
Typologie
Rozières-sur-Crise est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Soissons, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,1 %), forêts (32,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), prairies (4,5 %)[12].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le village est cité pour la première fois en 1142 sous le nom latin de Roseres dans une charte de l'abbaye de Prémontré. Le nom évoluera encore en fonction des différents transcripteurs : Rosières, Rozière-près-Soissons puis Rozières sur la carte de Cassini au XVIIIe siècle, et enfin la dénomination actuelle Rozières-sur-Crise au XIXe siècle avec l'ajout de sa localisation sur la Crise pour le différencier des communes homonymes[13]
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Histoire
Carte de Cassini
La carte de Cassini ci-dessus montre qu'au XVIIIe siècle, Rozière est une paroisse située sur la rive gauche de la rivière de la Crise.
Au sud-ouest, la ferme de Chivry abrite aujourd'hui les locaux de la communauté d'Emmaüs de Soissons.
Au sud-est, en suivant le cours de la Crise, on trouve le Fauxbourg d'Écuiry qui est un hameau d'une vingtaine de maisons s'étirant le long de la rue éponyme, puis le hameau d'Écuiry avec son château, enfin le hameau de Mesmin qui est aujourd'hui un hameau d'une quinzaine d'habitations et la ferme de Liéval qui est aujourd'hui une habitation.
Les hameaux d'Écuiry et de Mesmin ont été unis à Rozières le 27 septembre 1788[14],[15].
- Monographie
M. Collaye, instituteur, a écrit en 1887 une monographie sur le village consultable sur le site des Archives départementales de l'Aisne en cliquant sur la référence ci-après[16].
- Première Guerre mondiale
La commune a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le [17].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Soissons du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de l'Aisne.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Oulchy-le-Château[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Villers-Cotterêts.
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté de communes du canton d'Oulchy-le-Château, créée fin 1994.
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2021, la commune comptait 230 habitants[Note 3], en diminution de 0,86 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château d'Écuiry (1695[27]), avec parc[28] et hameau (dont l'ancien nom est Escury) : propriété privée.
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Vue du château d'Écuiry et de son parc.
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Le château et les communs.
- Château de Rozières, à l'entrée du village : propriété privée.
- Église Saint-Martin qui a la particularité de ne pas posséder de clocher.
- Une plaque monument aux morts sur la mairie.
- Des tombes de guerre anglaises de la Commonwealth War Graves Commission dans le cimetière.
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La rue principale.
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Plaque monument aux morts.
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Tombes britanniques de la CWGC.
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La rivière la Crise qui passe dans le bas du village.
Personnalités liées à la commune
- Eustache de Laistre, chancelier de France au XVe siècle, seigneur d'Escury par sa femme Marguerite de Thumery.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Rozières-sur-Crise sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune de Rozières-sur-Crise (02663) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées : 33 NE, Soissons [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Rozières-sur-Crise et Braine », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Braine » (commune de Braine) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Braine » (commune de Braine) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Dictionnaire topographique de la France. Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes », sur Gallica, (consulté le ).
- « Dictionnaire topographique de la France., Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes », sur Gallica, (consulté le ).
- « Dictionnaire topographique de la France. Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes », sur Gallica, (consulté le ).
- Empreinte Digitale / Ligeo-Archives - https://empreintedigitale.fr/, « 13 T 401 - Rozières-sur-Crise », sur Archives départementales de l'Aisne (consulté le ).
- Journal officiel du 26 octobre 1920, p. 16541.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Almanach annuaire historique, administratif & commercial de la Marne, de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine de 1876, Reims p186.
- « Décès brutal du maire de Rozières-sur-Crise », L'Union, (lire en ligne, consulté le ) « Ce retraité du bâtiment était maire depuis 2001. Il avait contribué à la naissance de la communauté de communes d’Oulchy-le-Château, dont il était un premier vice-président très apprécié ».
- Réélu pour le mandat 2008-202014 : Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- Réélu pour le mandat 2014-2020 :« Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
- Ministère de l'Intérieur, « Données du Répertoire national des élus (RNE) », sur data.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur, (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- [PDF] CCOC, [1], châteaux et maisons de maître, p. 10-11.
- Notice no IA02001277, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture