Rudolf Karel
Rudolf Karel
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Compositeur, enseignant, professeur d'université, chef d'orchestre, légionnaire tchécoslovaque |
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Armes |
Czechoslovak legions in Russia (d) (- |
Genres artistiques | |
Lieu de détention | |
Distinction |
Commandeur de l'ordre de Tomáš Garrigue Masaryk (d) () |
Rudolf Karel, né le à Pilsen et mort le au camp de concentration de Theresienstadt, est un compositeur tchécoslovaque.
Biographie
Fils d'un employé des chemins de fer, il a étudié la composition de 1899 à 1904 avec Antonín Dvořák et l'orgue avec Klicka à Prague. C'est aussi à Prague qu'il a participé à la résistance contre les Nazis. Il a été arrêté le puis interné à la prison de Pankrác. Il continue la composition dans des conditions incroyablement difficiles, en écrivant avec du charbon sur du papier hygiénique[1]. Comme pour tant d'autres, ses dernières œuvres ont été exhumées et reconstituées par Francesco Lotoro[1].
En février 1945 il est déporté au camp de concentration de Theresienstadt où il meurt un mois plus tard.
Œuvres (sélection)
- 1910 Thème et variations op. 13
- 1909 Le Cœur d'Islein (Ilseino srdce)
- 1932 La Mort marraine Joyeux conte en 3 actes op. 30
- vers 1944 Les Cheveux d'or du Père Grand-Savoir ("Tri vlasy deda Vseveda") opéra en cinq tableaux
Œuvres pour orchestre
- vers 1904/1911 Scherzo Capriccio op. 6
- 1909 Symphonie Ideale op. 11
- 1914 Symphonie pour violons et orchestre op. 20
- 1918-1920 Symphonie Démon op. 23
- 1921 Symphonie Renaissance op. 15
- 1938 Symphonie de printemps op. 38
- 1941 Ouverture révolutionnaire op. 39
Références
- Thomas Saintourens, Le Maestro, Éditions Stock, 2013, p. 81-90
Annexes
Article connexe
Liens externes
- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative au spectacle :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :