Sabine Pigalle
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Sabine Pigalle, née le à Rouen, est une artiste contemporaine et photographe plasticienne française. Elle vit et travaille à Paris.
Biographie
Sabine Pigalle est une artiste plasticienne. Elle travaille sur différents supports : photographie, collage, peinture, gravure. Dans ses recueils Toxi Food, Festins Libertins, Coronabécédaire, elle lie le texte à l'image, mettant en évidence l'aspect conceptuel de son travail.
Débuts Photographiques
Autodidacte, elle pratique la photographie discrètement dès les années 80, puis de plus en plus compulsivement, jusqu'à oser présenter son travail à l'orée des années 2000. Dans les premiers temps elle réalise des photographies de beauté à caractère commercial et collabore notamment avec L'Oréal, Dove, Van Cleef & Arpels, Hermès International. Malgré tout, elle se sent assez vite lassée par le caractère de prestataire de service du métier publicitaire, et oriente ses recherches vers des travaux totalement personnels. Souvent finaliste dans des compétitions publicitaires à gros budget, mais souvent recalée pour cause de trop grande créativité, il lui semble que c'est un bon indicateur de la voie à suivre : elle initie une première série intitulée Beauty Sheets loufoque parodiant les clichés publicitaires de beauté, agrémentés de titres fonctionnant comme des slogans, mais délivrant un message en contradiction totale avec le monde de la cosmétique, pour en finir avec le milieu de la publicité. Contre toute attente, les acheteuses d'art des agences publicitaires adorent le projet, mais la page est tournée.
Elle présente ses premiers travaux au Japon lors d'une exposition intitulée "Paris-Tokyo" pendant les Designer's Days en Novembre 2007 à la galerie Celine Omotesando, avec un travail liant la photographie au design en collaboration avec l'architecte Leiko Oshima. Douze oeuvres uniques sont mises en scène : ce sont des photographies de femmes réalisées grandeur nature, imprimées sur un support transparent mis sous verre, rétro-éclairé et intégré dans des tables basses en acier aux proportions variant selon les mouvements dans l'espace des modèles. Des Haïku issus de la littérature Japonaise sont gravés au laser sur les parois latérales des tables et font surgir également la lumière à travers les caractères découpés. Ces poèmes sont choisis et utilisés comme source d'inspiration pour la création de Photographies oniriques. Photographiées sur fond blanc, les modèles donnent l'illusion de flotter dans l'espace ; de plus, la présentation horizontale inhabituelle déstabilise le point de vue du spectateur. Leiko Oshima scénarise également l'exposition et plonge la galerie tout entière dans le noir du sol au plafond en ajoutant deux immenses miroirs se faisant face à chaque extrémité de la pièce ; on accède à la galerie par une passerelle située au dessus : au premier regard, l'illusion optique donne à voir une armée infinie de Gisants et d'Épitaphes.
Entre 2008 et 2010, elle réalise deux séries de photographies mises en scène intitulée "Ecce Homo" et "Protectors" : à l'instar de la série Ecce Homo, il s'agit de ses seules séries artistiques purement photographiques, où tout est mis en scène en amont de la réalisation des clichés littéralement "sculptés" par la lumière, contrairement à tous les travaux qu'elle réalisera par la suite, ces deux séries sont effectuées en studio avec une équipe de techniciens. Concernant Protectors, à travers des portraits d'archétypes qui empruntent les codes visuels des photographies de mode et de beauté, les modèles sont soigneusement coiffés, maquillés, et posent de façon hiératique ; elle détourne ces codes dans une esthétique bizarre peu conventionnelle. La création de ces images répond à l'exploration de deux concepts : la superposition des mythes et l'irruption du monde profane dans le monde sacré. Elle résulte d'une documentation approfondie en matière de connaissance d'histoire religieuse, ce qui servira de base au processus de travail de l'artiste pour chaque mise en oeuvre d'une nouvelle recherche par la suite. Cette série met en scène les Saints patrons de métiers, qui sont eux-même les avatars des dieux du panthéon Gréco-Romain. Par exemple, Sébastien (martyr) n'est autre que l'avatar d'Apollon qui avait la réputation d'apporter la peste par sagittation ; au Moyen Age, il devint en toute logique le protecteur des archers, des arbalétriers, et Thaumaturge invoqué en cas d'épidémie de peste. Les métiers, regroupés sous forme de guilde, représentaient un pouvoir grandissant menaçant pour l'autorité ecclésiastique. Cette dernière choisit habilement de les regrouper sous son égide grâce à l'utilisation de l'Hagiographie des récits pittoresques de Jacques de Voragine issus de La Légende dorée. Présenté en diverses occasions, d'abord à la Galerie Helène Bailly, le public juge positivement le travail sur sa forme esthétique, jugée décorative, ce qui occasionne malgré tout un succès basé sur un malentendu. Une visiteuse, choquée de la précision des clichés, demande lors du vernissage "mais dites-donc, vous lui avez rajouté des poils ?" D'autres demandent s'il s'agit de peintures ou de photographies, tant le rendu leur parait velouté. Cela constituera un des grands paradoxes liés à l'interprétation de ses oeuvres par la suite, le côté esthétisant l'emportant sur le message aux yeux du grand public, mais lui ouvrira aussi des portes, car elle approfondira dès lors ses connaissances en histoire de l'art et cherchera à créer davantage de lien avec la peinture.
Passage à l'Art Digital
Galvanisée par la découverte des travaux de l'artiste plasticien Joan Fontcuberta à l'occasion de son exposition à la Maison européenne de la photographie en 2014, professeur à l'Université Harvard de Cambridge (Massachusetts) et grand théoricien de l'image, expert en falsification et détournement de la réalité, elle trouve un écho à sa propre démarche consistant à questionner le statut de vérité de l'image "Vera Icona", qu'il soit de l'ordre du mythe (Protectors, 2008), de la sédimentation temporelle, (Timequakes, 2012), du détournement de sens (Last Suppers, 2013), de la vérité qui ment (In Memoriam, 2015)
La citation de Lionel Naccache, neurologue spécialisé dans les sciences cognitives : "La mémoire est le souvenir travesti du réel", est aussi un argument déclencheur qui lui permet d'étoffer sa recherche autour des notions de temporalité et de mémoire collective pour créer tel un puzzle l'oeuvre intitulée Dutch Last Supper (2013), agglomérant digitalement une myriade d'éléments provenant de quelques 160 tableaux issus des oeuvres du Siècle d'or néerlandais mêlant Rembrandt, Adriaen Coorte, Paul de Vos, Pieter Claesz, Francisco de Zurbarán, Antoine van Dyck, Hans Holbein le Jeune, Antonio Moro ... L'oeuvre fait référence dans son ensemble à La Cène (Léonard de Vinci), mais rappelle aussi un tableau de confrérie telle La guilde des Drapiers, ou encore la mise en scène d'un jugement au tribunal. Les interprétations sont multiples, et surtout, il est évident que l'image, quoique familière et immédiatement reconnaissable, a été falsifiée, afin d'induire le jugement en erreur, ou bien de forcer à se questionner sur le sens réel tel qu'il est montré. L'oeuvre trouve son pendant en 2015 dans le Cardinal Last Supper, cette fois réalisé à partir de peintures représentant des dignitaires ecclésiastiques et une femme nue citant la nymphe d'Alexandre Cabanel étalée sur la table du festin, sacrificiée ou tentatrice, selon ce que le regardeur est prêt à y voir.
Le facteur déclencheur initial de l'invention de sa technique date toutefois de 2011 et est dû à sa présence au Japon lors du Tremblement de terre de 2011 au Japon. Cette expérience la mêne à en rendre compte en créant son propre langage, fabriquant 63 Ex-voto regroupés dans un cycle intitulé Timequakes. Le cycle est basé sur une véritable compression temporelle entre des peintures des maîtres de la Renaissance et ses propres photographies, transposant symboliquement les effondrements architecturaux dûs aux tremblements de terre et les reconstructions qui s'ensuivent. Son idée consiste à reconstruire des images en mêlant divers éléments, telles des pierres éparses provenant d'époques différentes, et de les rassembler sans tenir compte d'une documentation qui permettrait de restituer à l'identique les choses telles qu'elles étaient auparavant. L'idée de lacune s'immisce déjà à ce stade, le manque d'information étant souvent à l'origine de problèmes d'attribution des oeuvres ou des sujets représentés à l'époque. Créant son musée imaginaire, elle choisit des tableaux provenant de toutes les écoles européennes de la renaissance pour deux raisons : les qualités photographiques dues à la précision du pinceau des portraits d'alors, ainsi que leur lien avec l'époque de l'Humanisme, replaçant l'individu au centre de sa destinée. Elle exhume de surcroît des clichés nocturnes qu'elle juge alors prophétiques (effectués au cours d'un précédent voyage au Japon en 2008) : les néons du quartier de Shibuya réalisés en secouant son appareil photo en pause longue afin d'imprimer des flux lumineux aléatoires sur la pellicule, dans un exercice dédié à l'obtention de clichés abstraits. Ces lumières de Tokyo font office de paysages fictifs dans la reconstruction de l'image. En Janvier 2014, elle présente la totalité de cet hommage au Chanel Nexus Hall de Tokyo. Ces oeuvres font référence à l'histoire de l'art, au passage du figuratif à l'abstrait, et ont la densité d'un vrai-faux souvenir.
En plein deuil de sa soeur et de sa mère, perdues à six mois d'intervalles entre 2013 et 2014, elle entame la série de triptyques intitulés In Mémoriam (2015) cycle qui couvrira plusieurs années. Cette fois encore, il s'agit de réactiver le souvenir, et d'imaginer ce que peuvent devenir les âmes dans une problématique espace-temps. La référence à la construction en retable a une fonction votive : le panneau central, dans une cristallisation de multiples sources picturales éparses, symbolise la reconstruction opérée par le souvenir où l'on trouve pêle-mêle des oeuvres de Johannes Vermeer, de Rembrandt, de Palma le Vieux, de Jean Fouquet de Francisco de Zurbarán, mixées avec des bodegon de Luis Meléndez et d'autres natures mortes Hollandaises, évoquant le thème de la jeune fille et la mort. Outre le fait d'assister à une narration qui ressemble à s'y méprendre à tous les codes d'une oeuvre du siècle d'or connue de tous, mais qui n'existe pas telle quelle, l'extrapolation littéralement digitale des pixels pris aux deux bords de l'image rend visible le trucage de l'image dans les deux panneaux latéraux, illustrant la fuite du temps.
Autre méthode de travail, la sérendipité. Cette fois, c'est pour Nightwatch que l'artiste laisse plus de place à l'aléatoire : pour son projet d'évocation de l'Eden et de l'Age d'or , n'osant demander directement aux modèles dont elle a besoin de poser nues, elle demande d'abord à une amie qui se prête au jeu de poser, puis la charge de coopter un autre modèle, et ainsi de suite. La série se construit de cette manière, liée à l'inconnu : lorsque la sonnerie retentit, l'artiste ne sait pas qui se trouve derrière la porte du studio. Elle photographie les unes après les autres les modèles qui se présentent à elle, en explorant cette fois une géographie des corps, et les montre tels qu'ils sont, en leur demandant toutefois de reprendre un registre de poses qui constituent les citations des grands classiques de la peinture du nu tels que Lucas Cranach l'Ancien, Giorgione, Titien, Albrecht Dürer . C'est en post production qu'elle crée ensuite des paysages nocturnes de forêts, mêlant orangers italiens, pins de Fontainebleau, pleine lune au Cambodge... Le thème des Arcadies illustre le conflit entre Eros et Thanatos, les pulsions de vie et de mort, mettant en scène outre des symboles d'archétypes féminins tels que Lucrèce , Ève, Vénus , la symbolique de la lune, l'ambivalence du monde féminin, tantôt fécond, tantôt auto-destructeur.
La trouvaille dans une brocante en 2016 d'une dizaine de fenêtres gothiques à baies géminées en bois lui inspire une nouvelle recherche, cette fois, elle est tentée par la réalisation de Vitrail, mais choisit finalement de se situer seulement dans son évocation. Les fenêtres sont transformées en cadres, et y sont intégrées dans les unes des photographies d'Ève, dans les autres des photographies d' Adam positionnées sur un seul coté de chaque baie, l'autre partie étant constituée des couleurs contenues dans l'image, tel un code génétique. Les oeuvres sont ainsi autonomes et peuvent être mariées à l'envie, comme traditionnellement un Adam en face d'une Eve, mais aussi un Adam aux cotés d'un autre Adam, d'une Eve avec une autre Eve. La série est intitulée "Généric Code", terme emprunté à la programmation numérique, et illustre ces ancêtres symboliques comme s'ils étaient des argorythmes polymorphes.
Lors de l'avènement des images crées par l'intelligence artificielle, elle décide en 2024 de mettre un terme à cette pratique, considérant que sa recherche dans ce domaine est accomplie, tout en se considérant comme pionnière du mouvement avec ses montages manuels exécutés plus de dix ans avant l'apparition de l'IA.
Texte et Image
Parallèlement, elle réalise des livres de fausses recettes mettant en relation photographies et textes. Le projet est développé en plusieurs volets : d'abord, "Toxi-Food", la cuisine des mauvais sentiments, qui lui vaut le prix spécial du Jury Ladurée en 2008 et devient un petit best-seller totalisant trois rééditions. Puis vient "Festins Libertins" titre choisit par l'éditeur, contre "Aphrodite et Lucullus" titre voulu par l'artiste mais abandonné suite à une âpre querelle avec ce dernier, mettant en exergue images osées à l'appui des recettes de cuisine de comportements érotiques pour le moins limite dans le style de Pierre l'Arétin. Un troisième volet consacré à l'argent est également prévu mais ne verra jamais le jour. En revanche, un autre ouvrage le "Coronabécédaire" paru en 2021, fonctionne sur le même modèle et s'inspiré des codes de comportements surréalistes imposés en pleine période de Covid . Le livre ne fait pas recette, étant publié un peu trop tard, et la globalité de la population se trouvant alors dans le rejet total de cette terrible épreuve collective. Il ne s'en vendra que quelques exemplaires.
Débuts difficiles
Issue d'une famille très respectée de la grande bourgeoisie Rouennaise, elle-même issue de la branche des Capétiens, elle est scolarisée comme son frère et sa soeur dans des institutions catholiques, Institution Rey, puis Saint Dominique. Le père, officier militaire de l'armée de l'air à la retraite, se montre violent et autocrate, il fait l'objet d'un placement d'office en hôpital psychiatrique le 1er février 1969 pour violences sur son épouse et rébellion contre les forces de l'ordre. À sa sortie, un mois plus tard, la vie de famille devient un enfer : punitions corporelles, séquestrations, privation de nourriture ... La mère s'enfuira du domicile en allant à la messe du soir le 29 novembre 1971. Quelques années plus tard, en 1976, ce sera au tour de la soeur aînée de s'enfuir en pleine nuit par la fenêtre de sa chambre. Les trois femmes ne se retrouveront qu'en 1979.
Se concentrant sur le travail scolaire, elle obtient plusieurs années consécutives le tableau d'honneur au collège Barbey d'Aurevilly. Son professeur de Français, épouse du juge des enfants qui connait bien le dossier familial, l'isole et la questionne un jour sur sa tristesse, mais elle garde le silence, de peur de représailles. Elle veut poursuivre ses études dans le domaine littéraire, mais compte tenu de ses excellents résultats, son père s'y oppose et exige contre l'avis général des professeurs une orientation scientifique. Elle entamera une classe de seconde C au Lycée Jeanne-d'Arc (Rouen) mais, sentant son destin contrarié et son esprit de rébellion se développant avec l'adolescence, elle deviendra un véritable cancre et fera l'école buissonnière, se perfectionnant au jeu du flipper au café de la Croix de Pierre.
A nouveau, contre la volonté de son père, elle se présente au concours d'art dramatique du Conservatoire à rayonnement régional de Rouen au cours de l'année 1978 et obtient son admission, dans la même promotion que Valérie Lemercier et Franck Dubosc. Dès lors, son père entre dans une colère noire et lui interdit formellement de se rendre aux cours. Elle fugue en février 1979 et ne reverra ce dernier qu'une seule fois au cours de sa vie, vingt ans plus tard. Le juge des enfants la confie par la suite à la garde de sa soeur, puis de sa mère. Quoique démotivée, elle reprend ses études et obtient un bac littéraire avec mention. Elle étudie les Lettres Modernes à Sorbonne-Université au début des années 1980.
Pour se faire de l'argent de poche, elle devient assistante de Babeth Djian en 1985 qui l'introduit dans le milieu de la photographie de mode. Trouvant enfin un chemin qui lui semble être la voie à suivre, elle quitte l'université du jour au lendemain. Elle travaillera comme styliste photo dans le monde de la mode pendant douze ans, journaliste beauté free lance pour le groupe de presse Italien RCS MediaGroup, costumière pour des films publicitaires parmi lesquels elle retrouvera notamment son ancienne camarade de lycée et de conservatoire Valérie Lemercier pour le film publicitaire des rasoirs Bic avec Éric Cantona. Le stylisme en photo lui permet d'approcher un monde plus artistique, quoique commercial, mais cela lui permet d'apprendre sur le tas la photographie. Avant de s'adonner à ses propres recherches artistiques, elle travaille aux côtés de photographes de mode tels que Deborah Turbeville, Ellen von Unwerth, Jean-Baptiste Mondino, Peter Lindbergh, Helmut Newton[1].
Pour satisfaire aux exigences de son père de ne pas embrasser la carrière artistique, "un métier où tout le monde couche avec tout le monde", elle décide de changer de nom par acte notarié en 2000 et choisit le Pseudonyme de Pigalle, proche de son Patronyme, mais écorché.
Ouvrages
- Toxi-Food, Éditions Intervalles, 2007.
- Festins libertins, Éditions Intervalles, 2009.
- Protectors, Éditions Intervalles, 2010.
- Night Watch, Éditions La Pionnière, 2017 [2],[3]
- Sabine Pigalle, Editions Liénart, 2020 [4]
- Coronabécédaire, Éditions Intervalles, 2021.
- Blood and Fire, Éditions AKA, 2021
- Made in Yvrandes, Editions Lord Byron, 2022 [2]
- Le Cabinet des Leurres, Editions Lord Byron, 2023 [3]
Expositions
- 2010 : « Protectors », Galerie Hélène Bailly, Paris, France [5]
- 2012 : « Protectors », Galerie Brandt, Amsterdam, Pays Bas [6]
- 2014 : « Timequakes », Nexus Hall Chanel Ginza,Tokyo Japon [7],[8]
- 2015 : « In Memoriam », WildProjectGallery, Luxembourg [9]
- 2018 : « Generic Code », Galerie RX, Paris [10]
- 2018 : « Sa Muse », Musée Regards de Provence, Marseille [11]
- 2019 : « Rinascenza », Château de Chateaudun, Centre des monuments nationaux [12]
- 2020 : « My Corona Diary » Château de Carrouges, Centre des monuments nationaux [13],[14],[15],[16]
- 2020 : " Sabine Pigalle on view" Matmut pour les arts, Saint-Pierre-de-Varengeville [17]
- 2021 : " Mémoires d'Outre-Temps" Musée Fragonard, Grasse [4]
- 2021 : " Conte à Rebours" Galerie Odile Ouizeman, Paris [5]
- 2022 : " New Economy", Citéco, Musée de l'économie, Paris [6] [18]
- 2023 : " Made in Yvrandes" Conseil Général de l'Orne, Alençon [7][8]
- 2023 : "Le Cabinet des Leurres" Musée Condé, Château de Chantilly [9] [10] [19],[20]
- 2023 : "Citations et Renaissances" Musée Jean-Jacques Rousseau, Montmorency [11] [12][13][21]
- 2024 : "In the Now : Gender and Nation in Europe" Brooklyn Museum, New York, USA [22]
Distinctions
- Chevalière de l'ordre des Arts et des Lettres (2021)[23].
- 1er Prix de Rêverie (1969) . Prix spécialement créé pour elle par l'établissement scolaire Institution Rey à Rouen.
Notes et références
- ↑ [1].
- ↑ Valérie Duponchelle, « Dix beaux livres photo pour embellir Noël », sur LeFigaro.fr, .
- ↑ « Sabine Pigalle : New Series, Night Watch », sur L'Œil de la Photographie Magazine, (consulté le ).
- ↑ « Sabine Pigalle », sur lienarteditions (consulté le ).
- ↑ « Protectors, de Sabine Pigalle », sur LExpress.fr, (consulté le ).
- ↑ « « Protectors » de Sabine Pigalle », sur lepoint.fr, .
- ↑ Evelyne Politanoff, « SABINE PIGALLE: Timequakes, a Reinterpretation of Ancient Paintings », sur huffpost.com, .
- ↑ « Sabine Pigalle », sur L'Œil de la Photographie Magazine, (consulté le ).
- ↑ « Sabine Pigalle inaugure la Wild Project Gallery », sur L'Œil de la Photographie Magazine, (consulté le ).
- ↑ « Quand les artistes contemporains taquinent les maîtres anciens », sur Beaux Arts (consulté le ).
- ↑ « Marseille : le musée Regards de Provence célèbre les femmes et l'inspiration », sur LaProvence.com, (consulté le ).
- ↑ Inès Boittiaux, « Renaissance remix », sur beauxarts.com, .
- ↑ par Palace Scope, « Les collages surréalistes de Sabine Pigalle - PalaceScope - Magazine Lifestyle, mode, art et création à Paris », sur PalaceScope, (consulté le ).
- ↑ (en-US) « Art and the Mask: interview Sabine Pigalle, My Corona Diary | collectible DRY magazine » (consulté le ).
- ↑ (es) « El humor como catarsis contra el coronavirus », sur Arquitectura y Diseño, (consulté le ).
- ↑ « 8 comptes Instagram qui croquent notre quotidien confiné avec talent », sur Beaux Arts (consulté le ).
- ↑ « Insolite. Inspirée par le Covid, l’artiste rouennaise Sabine Pigalle masque Vermeer et détourne Vinci », sur paris-normandie.fr (consulté le ).
- ↑ « Gratuit - Exposition "Trésors" | Citéco », sur citeco.fr (consulté le ).
- ↑ Saba Agri, « Le Cabinet des Leurres. Créations de Sabine Pigalle », sur Agnès Renoult Communication, (consulté le ).
- ↑ « Visages des Guerres de Religion », sur chateaudechantilly.fr, (consulté le ).
- ↑ « Exposition. Citations & Renaissances. Sabine Pigalle. - Musée Jean-Jacques Rousseau - Montmorency, 95160 - Sortir à Montmorency », sur leparisien.fr (consulté le ).
- ↑ (en) « In the Now: Gender and Nation in Europe, Selections from the Sir Mark Fehrs Haukohl Photography Collection », sur brooklynmuseum.org (consulté le ).
- ↑ Chevalier des Arts et des Lettres.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Site officiel