Sainte-Marie-en-Chanois
Sainte-Marie-en-Chanois | |||||
L'église Sainte-Marie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Lure | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Luxeuil | ||||
Maire Mandat |
Isabelle Formet 2020-2026 |
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Code postal | 70310 | ||||
Code commune | 70469 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
209 hab. (2022 ) | ||||
Densité | 44 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 50′ 02″ nord, 6° 30′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 340 m Max. 572 m |
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Superficie | 4,79 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Luxeuil-les-Bains (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mélisey | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Sainte-Marie-en-Chanois est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
Communes limitrophes
Saint-Bresson | Amont-et-Effreney | |||
Amage | N | La Voivre | ||
O Sainte-Marie-en-Chanois E | ||||
S | ||||
La Proiselière-et-Langle | Les Fessey |
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 485 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 10,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fougerolles », sur la commune de Fougerolles-Saint-Valbert à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 513,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
Typologie
Au , Sainte-Marie-en-Chanois est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxeuil-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 41 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,8 %), terres arables (20,7 %), prairies (14,8 %), zones urbanisées (7,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.
La commune faisait partie depuis 1793 du canton de Faucogney-et-la-Mer[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Mélisey.
Intercommunalité
La commune fait d'abord partie de la communauté de communes des mille étangs (CCME) créée fin 2002.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), la commune rejoint la communauté de communes du Pays de Luxeuil (CCPLx) le [14].
Liste des maires
Madame Isabelle Formet a été réélue pour le mandat 2020-2026[17].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2022, la commune comptait 209 habitants[Note 3], en évolution de −1,88 % par rapport à 2016 (Haute-Saône : −1,4 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Enseignement
La commune fait partie du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) administré par un SIVU et qui regroupe La Proiselière, Amage et Sainte-Marie-en-Chanois. À la rentrée 2015-2016, ce RPI scolarise 94 élèves des trois communes, ainsi que des Fessey et de la Corbière, dans quatre classes[21].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Grotte et chapelle Saint-Colomban[22], moine irlandais ;
- Chapelle Saint-Roch (patron des pestiférés) ;
- Église Sainte-Madeleine.
La grotte de Saint-Colomban est un énorme rocher surmonté d'une plate-forme d'où l'on peut voir au loin le monastère d'Annegray (commune de La Voivre), également fondé par saint Colomban. Selon la légende, la grotte était occupée par un ours qui la lui céda, et Colomban lui-même aurait fait jaillir la « source miraculeuse » située à proximité. Dans la chapelle, une roche en forme de lit aurait constitué la couche du saint.
Personnalités liées à la commune
- Anne-Charles Hérisson. Docteur en droit, avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation. Ennemi déclaré de l'Empire, républicain convaincu. Maire du 6e arrondissement de Paris en 1871, il siège au Conseil municipal de Paris du 23 juillet 1871 au 9 janvier 1881 et assume par deux fois la fonction de président de cette assemblée, du 4 juillet 1876 au 20 février 1877 et du 19 février 1878 au 9 juillet 1878. Il est en outre député de la Haute-Saône du 8 février 1874 au 7 mars 1876 puis de la Seine du 7 juillet 1878 au 9 novembre 1885.Il participe à différents gouvernements : en tant que ministre des travaux publics du 10 août 1882 au 20 février 1883 dans les gouvernements Charles Duclerc et Armand Fallières, puis comme ministre du commerce du 21 février 1883 au 14 octobre 1884 dans le second gouvernement Ferry. Il épouse le à Paris XIème Sophie Marie Pauline Caroline Lanoir (° à Lure) fille de Charles Marie Benoît Lanoir (°1791), avocat et juge de paix, et de Françoise Gabrielle Anatole Sophie Bourceret (°1804) de Sainte-Marie en Chanois dont ils feront leur lieu de villégiature et par la suite, leurs enfants et descendants (Famille le Taillandier de Gabory)
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Sainte-Marie-en-Chanois sur le site de l'Institut géographique national
- Sainte-Marie-en-Chanois sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
- ↑ Les records sont établis sur la période du au .
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- ↑ « Orthodromie entre Sainte-Marie-en-Chanois et Fougerolles-Saint-Valbert », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Fougerolles », sur la commune de Fougerolles-Saint-Valbert - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Fougerolles », sur la commune de Fougerolles-Saint-Valbert - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- ↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Sainte-Marie-en-Chanois ».
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxeuil-les-Bains », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ « Com'Com des Mille- étangs et Haute Vallée de l'Ognon fusionnent », sur L'Est républicain, .
- ↑ « Les maires de Sainte-Marie-en-Chanois », sur francegenweb.org (consulté le ).
- ↑ « Liste des maires de la Haute-Saône » [PDF], Liste des maires de la Haute-Saône et des présidents de communautés de communes, Préfecture de la Haute-Saône, (consulté le ).
- ↑ « Nom du maire de Sainte-Marie-en-Chanois », sur mon-maire.fr (consulté le ).
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- ↑ « Le RPI, une saine collaboration entre communes », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne).
- ↑ Chapelle St Colomban