Servantes des pauvres de Jeanne Delanoue
Servantes des pauvres de Jeanne Delanoue | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation diocésaine | 29 septembre 1709 par Michel Poncet de La Rivière |
Approbation pontificale | 7 novembre 1968 par Paul VI |
Institut | congrégation religieuse |
Type | apostolique |
Spiritualité | École française de spiritualité |
But | éducation, santé, aide sociale. |
Structure et histoire | |
Fondation | 26 juillet 1704 Saumur |
Fondateur | Jeanne Delanoue |
Abréviation | S.J.D. |
Patron | Sainte Anne |
Liste des ordres religieux | |
Les Servantes des pauvres de Jeanne Delanoue forment une congrégation religieuse féminine hospitalière et enseignante de droit pontifical.
Histoire
La congrégation est fondée par Jeanne Delanoue (1666-1736) le à Saumur sous le nom de « sœurs de Sainte-Anne, servantes des pauvres de la Providence de Saumur »[1]. Les constitutions sont approuvées le par Michel Poncet de La Rivière, évêque d'Angers[2].
Les sœurs sont reconnues civilement par Napoléon Ier comme congrégation hospitalière le , puis par Napoléon III en tant que congrégation enseignante le [3]. Cette dernière reconnaissance permet aux sœurs, jusqu'alors peu nombreuses, une expansion rapide[4].
L'institut prend son nom actuel le et obtient du pape Paul VI le décret de louange le [4].
Fusion
Deux instituts ont fusionné avec les Servantes des Pauvres :
- • 1967 : Les sœurs de la Providence de Nantes qui était à l’origine une communauté envoyée à Nantes par Jeanne Delanoue[3],[5].
- • 1985 : Les sœurs de la Providence de Mende fondée en 1820 à Mende par Rose Bourillon (1779-1853) et Victoire Bergounhe (1786-1851)[3].
- Les sœurs du Sacré-Cœur de Saint-Georges-de-Lévéjac fusionnent avec les sœurs de Mende en 1899[6].
Activités et diffusion
Les Servantes des pauvres se consacrent à l'éducation, à l'aide sociale et à la santé.
Elles sont présentes en[7]:
- Europe : France.
- Afrique : Madagascar, Mali.
- Asie : Indonésie.
La maison-mère est à Saint-Hilaire-Saint-Florent près de Saumur.
En 2017, la congrégation comptait 331 sœurs dans 53 maisons[8].
Notes et références
- ↑ J-A Macé, Vie de Jeanne de La Noue, fondatrice de l'hospice de la Providence de Saumur et de la congrégation des sœurs de Sainte-Anne, servantes des pauvres, Saumur, imprimerie de Paul Godet, (lire en ligne), p. 80
- ↑ Catholicisme hier, aujourd'hui, demain, t. VI, Letouzey et Ané, , p. 669
- Charles Molette, Guide des sources de l'histoire des congrégations féminines françaises de vie active, Éd. de Paris, , 477 p., p. 308-309
- (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. I, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 591-592
- ↑ Père Hélyot, Encyclopédie théologique, dictionnaire des ordres religieux, t. IV, Paris, Migne éditeur, 1859 pp. 1163 sur Google Livres
- ↑ Félix Remize, La Providence de Mende: communauté et orphelinat, , p. 227
- ↑ « Dans le diocèse : Servante des Pauvres de Jeanne-Delanoue », sur https://www.diocese49.org (consulté le )
- ↑ (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1589