Todo bitchig

todo bitchig, écriture claire oïrate
Image illustrative de l’article Todo bitchig
Manuscrit Oïrat du XIXe siècle en todo bitchig.
Caractéristiques
Type Alphabet
Langue(s) Mongol (oïrate)
Direction De haut en bas ; colonnes écrites de gauche à droite
Historique
Époque Du XVIIe siècle à nos jours
Système(s) parent(s) Protosinaïtique

 Phénicien
  Araméen
   Syriaque
    Sogdien
     Ouïghour
      Mongol bitchig
       todo bitchig, écriture claire oïrate

Panneau d'entrée en Kalmoukie comportant du todo.

Le todo bichig (en oïrat : ᡐᡆᡑᡆ
ᡋᡅᡔᡅᡎ
todo bichig, en mongol cyrillique : Тодо бичиг), ou plus simplement todo, également appelée écriture claire ou écriture claire oïrate, est une écriture mongole créée par le moine bouddhiste oïrat Dalaï Zaya Pandita Oktorguin (1599 — 1662) pour l'oïrate littéraire[1].

Il est basé sur l'écriture mongole traditionnelle dite « hudum » en oïrat, avec l'objectif de distinguer tous les sons de la langue orale et de rendre plus facile la transcription du tibétain et du sanskrit.

L'alphabet tod bitchig se compose de 36 lettres dont 26 principales et dix pour les mots étrangers. La particularité de cette écriture est l'ajout de lettres pour transcrire les phonèmes issus du mongol bitchig, transcrire les voyelles longues dans la langue orale et l'utilisation d'une lettre spécifique pour la consonne palatale de l'accent oïrate[1].

Cette écriture est utilisée par les différents peuples oïrats que sont les Ölöts, les Torgouts, les Dzoungars et les Kalmouks de Kalmoukie[2],[3].

Annexes

Liens externes

Articles connexes

Notes et références

  1. a et b Marie Favereau, Les Mongols et le monde: l'autre visage de l'empire de Gengis Khan, Les Éditions du Château des ducs de Bretagne (Musée d'histoire de Nantes), (ISBN 978-2-906519-81-7, lire en ligne), p. 99-101
  2. (en) « Kalmyk (Хальмг келн) », sur omniglot
  3. Françoise Gründ et Pierre Bois, Chants épiques et diphoniques : Touva, Tadjikistan, Kalmoukie, Chor, Maison des Cultures du Monde, coll. « Asie centrale et Sibérie », 9 p. (lire en ligne)