Auricupride
Auricupride Catégorie I : Éléments natifs[1] | |
Général | |
---|---|
Symbole IMA | Auc |
Classe de Strunz | 1.AA.10a
|
Classe de Dana | 1.1.2.1
|
Formule chimique | Cu3Au |
Identification | |
Couleur | jaune avec une teinte rougeâtre ; en lumière réfléchie, violet-rose |
Système cristallin | isométrique |
Classe cristalline et groupe d'espace | m3m (4/m 3 2/m) - hexoctaédrique
Pm3m |
Cassure | malléable – Se déforme plutôt que de se briser avec un marteau. |
Habitus | Grains anédriques - Minéraux granulaires sans expression de formes cristallines
Ductile - Les grains se déforment sous l'effet des contraintes mécaniques. Caractéristique des métaux. Allongé - Formes en feuilles |
Faciès | massive, cerclée, taches irrégulières |
Échelle de Mohs | 3,5 |
Éclat | métallique |
Propriétés optiques | |
Fluorescence ultraviolet | non |
Transparence | non, opaque |
Propriétés chimiques | |
Densité | 11,5 g/cm3 (mesurée), 13,77 g/cm3 (calculée) |
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
modifier |
L'auricupride est un alliage naturel qui associe le cuivre et l'or. Sa formule chimique est Cu3Au. L'alliage cristallise dans le système cristallin cubique et se présente sous forme de grains malléables ou de masses lamellaires[2]. Sa couleur est jaune opaque avec une teinte rougeâtre. Elle a une dureté de 3,5 et une densité de 11,5[3].
Il existe une variante appelée tétra-auricupride (CuAu). L'argent peut être présent, ce qui donne la variété argentocuproauride (Cu3(Au,Ag))[4]. Elle fait partie du groupe des pérovskites non stœchiométriques.
Décrite pour la première fois en 1950 pour un événement dans les montagnes de l'Oural en Russie[5], elle a été nommée d'après sa composition en Au et Cu[6]. Elle se présente sous forme de produit de démélange à basse température dans les serpentinites et sous forme de « halos » d'oxydoréduction dans les dépôts rouges. On la trouve le plus souvent au Chili, en Argentine, en Tasmanie, en Russie, à Chypre, en Suisse et en Afrique du Sud. La base de données Mindat.org recense 37 gisements dans le monde[3],[4].
Notes et références
- La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- (de) Paul Ramdohr, « Neue erzmineralien », Fortschritte der Mineralogie, vol. 28, , p. 69-70 (lire en ligne [PDF])
- (en) « Auricupride », dans J. W. Anthony, R. Bideaux, K. Bladh et al., Handbook of mineralogy, (lire en ligne [PDF]) (consulté le )
- (en) « Auricupride: Auricupride mineral information and data », sur Mindat.org (consulté le )
- (en) « Zolotaya Gora Au deposit, Soimon Valley, Karabash ophiolite massif, Karabash, Chelyabinsk Oblast, Russia », sur Mindat.org
- (en) « Auricupride Mineral Data », sur www.webmineral.com (consulté le )
Voir aussi
Lecture complémentaire
- (en) H. Wayne Richardson, Handbook of Copper Compounds and Applications, CRC Press, (ISBN 978-1-4822-7746-3, DOI 10.1201/9781482277463, présentation en ligne)