Branlebas (contre-torpilleur)
Branlebas | |
Le Branlebas dans le port | |
Type | contre-torpilleur |
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Classe | classe Branlebas |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Constructeur | Chantiers et Ateliers Augustin Normand, Le Havre France |
Quille posée | Novembre 1905 |
Lancement | 8 octobre 1907 |
Statut | Coulé le 30 septembre 1915 |
Équipage | |
Équipage | 60 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 58 m |
Maître-bau | 6,28 m |
Tirant d'eau | 2,96 m |
Déplacement | 350 tonnes |
Propulsion |
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Puissance | 6800 ch (5071 kW) |
Vitesse | 27,5 nœuds (50,9 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Blindage | Ceinture blindée à la ligne de flottaison : 20 mm |
Armement |
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Rayon d'action | 2100 milles marins (3900 km) à 10 nœuds (19 km/h) |
Pavillon | France |
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Le Branlebas est le navire de tête de sa classe de contre-torpilleurs construits pour la marine française au cours de la première décennie du XXe siècle.
Pendant la Première Guerre mondiale, le Branlebas a heurté une mine le 30 septembre 1915 et a coulé dans la mer du Nord entre Dunkerque (France) et Nieuport (Belgique)[1].
Conception
La classe Branlebas était un développement de la classe Claymore, et était l’évolution finale du type de contre-torpilleurs de 300 tonnes que les Français avaient construit depuis 1899, avec leur première classe de contre-torpilleurs, la classe Durandal. Comme tous les contre-torpilleurs de 300 tonnes, la classe Branlebas avait un gaillard d'avant surélevé, prolongé par un tillac surélevé au-dessus de la coque, allant jusqu’à la poupe[2].
Les navires mesuraient 58 mètres de longueur entre perpendiculaires et 59,06 m de longueur hors tout[3],[4], avec une largeur de 6,28 mètres et un tirant d'eau maximal de 2,37 mètres. Leur déplacement était de 350 tonnes. Deux chaudières Normand ou Du Temple, alimentées au charbon, alimentaient en vapeur deux moteurs à vapeur à triple expansion, d’une puissance nominale de 6800 chevaux (5100 kW), et entraînaient deux arbres d'hélice, donnant une vitesse prévue de 27,5 nœuds (50,9 km/h). Les navires avaient une autonomie de 2100 milles marins (3900 km) à 10 nœuds (19 km/h)[3].
Une ceinture blindée de 20 millimètres a été installée pour protéger les chaudières et les machines contre les éclats d’obus[2],[5]. La classe a été construite avec l’armement standard des contre-torpilleurs de 300 tonnes, avec un seul canon de 65 mm à l’avant, complété par six canons de 47 mm, ainsi que deux tubes lance-torpilles de 450 mm[2]. Les navires avaient un effectif de 4 officiers et 56 hommes du rang[3].
Carrière
Le Branlebas a été mis en chantier au chantier naval Chantiers et Ateliers Augustin Normand du Havre en novembre 1905, et il a été lancé le 8 octobre 1907. Il a atteint une vitesse de 28,76 nœuds (53,26 km/h) lors de ses essais en mer[5].
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, en août 1914, le Branlebas est affecté à la 1ère escadrille de torpilleurs de la 2e escadre légère[6] basée à Cherbourg.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « French destroyer Branlebas » (voir la liste des auteurs).
- ↑ (en) Gordon Smith, « French Navy, World War 1 », sur Naval History (consulté le ).
- Campbell 1979, p. 326-327
- Couhat 1974, p. 92
- ↑ Hythe 1912, p. 254
- Couhat 1974, p. 94
- ↑ Prévoteaux, Tome I, p. 34
Bibliographie
- (en) Roger Chesneau et Eugene M. Kolesnik, Conway's All the World's Fighting Ships 1860-1905, Greenwich, Conway Maritime Press, (ISBN 0-8317-0302-4, lire en ligne), p. 283-333.
- (en) Jean Labayle Couhat, French Warships of World War I, London, Ian Allan, (ISBN 0-7110-0445-5).
- Mark D. Karau, The Naval Flank of the Western Front: The German MarineKorps Flandern 1914-1918, Barnsley, UK, Seaforth Publishing, (ISBN 978-1-84832-231-8).
- (en) Monograph No. 28: Home Waters Part III.: From November 1914 to the end of January 1915, vol. XII, Naval Staff, Training and Staff Duties Division, (lire en ligne).
- Gérard Prévoteaux, La marine française dans la Grande guerre: les combattants oubliés: Tome I 1914-1915, vol. 23, Le Vigen, France, Éditions Lela presse, (ISBN 978-2-37468-000-2).
- Gérard Prévoteaux, La marine française dans la Grande guerre: les combattants oubliés: Tome II 1916-1918, vol. 27, Le Vigen, France, Éditions Lela presse, (ISBN 978-2-37468-001-9).
- (en) Stephen S. Roberts, French Warships in the Age of Steam 1859-1914: Design, Construction, Careers and Fates, Barnsley, UK, Seaforth Publishing, (ISBN 978-1-5267-4533-0).
- Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, vol. II : 1870-2006, Millau, Groupe Retozel-Maury, (ISBN 978-2-9525917-0-6, OCLC 165892922).
- (en) Viscount Hythe, The Naval Annual 1912, Portsmouth, J Griffin and Co., (lire en ligne).