Jungfrau
Jungfrau | ||||
Vue depuis Wengen | ||||
Géographie | ||||
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Altitude | 4 158 m[1] | |||
Massif | Alpes bernoises (Alpes) | |||
Coordonnées | 46° 32′ 12″ nord, 7° 57′ 45″ est[1] | |||
Administration | ||||
Pays | Suisse | |||
Cantons | Berne Valais |
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Arrondissement District |
Interlaken-Oberhasli Conches |
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Ascension | ||||
Première | par les frères Meyer, J. Bortis et A. Volker | |||
Voie la plus facile | Arête Sud-Est (PD) depuis le Jungfraujoch | |||
Géologie | ||||
Roches | Roches sédimentaires | |||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Berne
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
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La Jungfrau (/ˈjʊŋfʁaʊ̯/) est un sommet individualisé des Alpes situé en Suisse dans le massif des Alpes bernoises. Il culmine à 4 158 mètres d'altitude.
Toponymie
Le nom de la Jungfrau — qui signifie littéralement « jeune femme » et qu'on peut également traduire par « vierge » — proviendrait des augustiniennes qui possédaient des alpages au nord-ouest de la montagne. Ceux-ci étaient appelés « monts des vierges » (Jungfrauenberge en allemand) en référence aux nonnes. Le nom a été généralisé et appliqué au sommet[2].
Géographie
La Jungfrau est située en Suisse, à la limite entre les cantons du Valais et de Berne. Le sommet s'élève à 4 158 mètres d'altitude, dans les Alpes bernoises, et domine les vallées de Grindelwald et de Lauterbrunnen et le lac de Thoune.
Histoire
Depuis 1912, le Jungfraubahn, plus haut chemin de fer à crémaillère d’Europe, conduit au col du Jungfraujoch (entre le Mönch et la Jungfrau), à plus de 3 400 mètres d’altitude.
Ascensions
- 1811 - Première ascension par les frères Meyer (Johann Rudolf le Jeune et Hieronymus), d’Aarau ; cette ascension prit trois jours et cette durée exceptionnellement longue s'explique par l'ampleur du massif des Alpes bernoises
- 1881 - Première ascension sans guide, au crédit de Frederick Gardiner en compagnie de Charles Pilkington et Lawrence Pilkington
- 1926 - Première ascension de la face nord par Hans Lauper
- 2007 - Le 12 juillet, un groupe de 6 hommes de l'école de recrue 15 de spécialistes de montagne de l'Armée suisse, basé à Andermatt, entreprend l'ascension de la face sud. Alors qu'ils se trouvent à 3 800 mètres, ils déclenchent une avalanche qui emporte les deux cordées de trois hommes, les tuant tous[3].
Activités
Alpinisme
Avec ses voisins l'Eiger et le Mönch, la Jungfrau forme un triptyque, avec notamment un alignement de faces nord.
Protection environnementale
En 2001, l'UNESCO a inscrit le site Alpes suisses Jungfrau-Aletsch, qui regroupe la Jungfrau, le glacier d'Aletsch et le Bietschhorn, au patrimoine mondial.
Culture
En 2005, la Jungfrau apparaît sur une pièce de monnaie commémorative de 10 francs suisses[5].
La Jungfrau fait partie des montagnes qui apparaissent sur la photo officielle de 2024 du Conseil fédéral[6].
Voir aussi
Notes et références
- Visualisation sur Swisstopo.
- (fr) Histoire - La triade Eiger Mönch et Jungfrau - Interlaken d'après (de) Markus Krebser, Mein Thunersee, éditeur Krebser Verlag Thun
- Six recrues perdent la vie sur la Jungfrau. - swissinfo
- Photos de presse, site Swissmint, consulté le 28 août 2010.
- (de) [PDF] Abbildungen der Schweizer Gedenkmünzen aus bimetall, Confédération suisse
- « La photo 2024 du Conseil fédéral, ou la montagne qui vient à Mahomet en son Palais », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le ).