Luigi Melegari
Luigi Melegari | |
Fonctions | |
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Ministre d'Italie à Berne | |
– (3 ans, 4 mois et 26 jours) |
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– (8 ans, 8 mois et 3 jours) |
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Ministre des Affaires étrangères du royaume d'Italie | |
– (1 an, 9 mois et 1 jour) |
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Premier ministre | Agostino Depretis |
Gouvernement | Depretis I |
Législature | XIIIe |
Prédécesseur | Emilio Visconti-Venosta |
Successeur | Agostino Depretis |
Sénateur du royaume d'Italie | |
– (18 ans, 5 mois et 7 jours) |
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Législature | VIIIe |
Député du royaume d'Italie | |
– (1 an, 9 mois et 12 jours) |
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Circonscription | Montecchio |
Législature | VIIIe |
Député du royaume de Sardaigne | |
– (11 ans, 10 mois et 16 jours) |
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Législature | IIe, IIIe, IVe, Ve, VIe et VIIe |
Biographie | |
Nom de naissance | Luigi Melegari |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Castelnovo di Sotto (Italie) |
Date de décès | (à 76 ans) |
Lieu de décès | Berne (Suisse) |
Parti politique | Gauche historique |
Diplômé de | Université de Turin |
Profession | Homme politique, diplomate et juriste |
Ministres italiens des Affaires étrangères | |
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Luigi Amedeo Melegari (né le à Meletole et mort le à Berne) est un juriste, un homme politique et un patriote italien du Risorgimento.
Biographie
Né à Meletole, une frazione de Castelnovo di Sotto, dans l'actuelle province de Reggio d'Émilie, au sein d'une famille riche[réf. nécessaire], Luigi Melegari accomplit ses études secondaires à Parme, puis s'installe à Rome, où il obtient un diplôme en droit.
De retour dans sa région d'origine, il prend contact avec la Carbonari locale et en 1831, il est l'un des promoteurs du soulèvement de Reggio d'Émilie. Arrêté en avril de cette année, il est acquitté, mais la situation le contraint à choisir l'exil en France.
À Marseille, il rencontre Giuditta Bellerio, compagne d'insurrection et d'exil, à travers laquelle il entre en contact avec Giuseppe Mazzini, très vite, la relation avec Mazzini devient assidue, et en fait l'un de ses collaborateurs les plus fidèles et intimes.
Melegari est l'un des fondateurs de la « Jeune Italie ». Il déménage en Suisse et figure parmi les cinq représentants de l'Italie, avec Mazzini, Carlo Bianco (it), Gaspare Rosales et Giovanni Ruffini, signataires du « Pacte de Berne », c'est-à-dire, l'acte de fondation de la Jeune Europe, le .
Probablement déçu par l'échec persistant des soulèvements insurrectionnels, Melegari s'éloigne progressivement des idées du mazzinisme, et tend à prendre des positions libérales et modérées.
En 1840 il commence son expérience dans l'enseignement, d'abord à l'académie de Lausanne, où il enseigne l'économie, la philosophie du droit et le droit international et à partir de 1848 à l'université de Turin, où il devient professeur de droit constitutionnel, chaire qu'il conserve jusqu'en 1860. Il épouse en 1844 Marie Caroline Mandrot[1], leur fille, Dora Melegari, est écrivaine et critique littéraire[2].
Sa carrière politico-institutionnelle commence en 1849 comme député, avant qu'il ne devienne sénateur en 1862. En 1867, il obtient la charge de « ministre de l'Italie à Berne », une charge qu'il remplira en continu jusqu'à sa mort, à l'exception de la brève période où il est appelé par le président du Conseil, Agostino Depretis, pour diriger le ministère des Affaires étrangères, du au .
Décorations
- Chevalier grand-croix grand cordon de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare
- Chevalier grand-croix grand cordon de l'ordre de la Couronne d'Italie (sept. 1867)
- Commandeur de l'ordre national de la Légion d'honneur (sept. 1867)
Références
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Luigi Melegari » (voir la liste des auteurs).
- Maurizio Binaghi, « Luigi Amedeo Melegari », dans Dictionnaire historique de la Suisse, (lire en ligne).
- Fonte: R. Fossati, Dizionario Biografico degli Italiani
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :