Wikipédia:Bons contenus
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![]() Le mariage du diadoque Paul de Grèce et de la princesse Frederika de Hanovre se déroule le , à Athènes, en Grèce. Bien qu'il s'agisse d'un mariage alliant considérations sentimentales et dynastiques, cette union est loin de faire l'unanimité, tant en Grèce qu'à l'étranger. Le diadoque Paul de Grèce, frère et héritier du roi Georges II, fait connaissance avec la princesse Frederika de Hanovre, fille du dernier duc de Brunswick, en 1927. La relation du couple commence cependant beaucoup plus tardivement, au cours de l'année 1935. Elle aboutit aux fiançailles officielles des deux jeunes gens le . Ce projet matrimonial déclenche l'émotion des chancelleries étrangères, qui redoutent qu'en s'unissant avec une princesse allemande, le diadoque ne devienne une marionnette de l'Allemagne nazie. En Grèce même, l'annonce des fiançailles princières ne soulève guère l'enthousiasme de la population, qui critique le choix de Paul de ne pas épouser une jeune Grecque. Elle provoque, en outre, une importante polémique quant aux dépenses liées à l'organisation des noces. L'union de Paul et de Frederika, qui se déroule dans la capitale grecque, donne lieu à deux cérémonies religieuses : l'une orthodoxe dans la cathédrale de l'Annonciation et l'autre luthérienne dans la chapelle du palais royal. Celles-ci sont suivies d'un déjeuner, servi à une petite soixantaine de représentants de familles royales européennes venus assister aux épousailles. Après leur mariage, Paul et Frederika s'installent au palais de Psychikó, dans la banlieue d'Athènes. Frederika y met au monde ses deux premiers enfants : Sophie, en 1938, et Constantin, en 1940. Par la suite, la famille s'élargit encore avec l'arrivée d'Irène, née en 1942 lors de l'exil de la famille royale en Afrique du Sud, durant la Seconde Guerre mondiale. |
Spyro: Enter the Dragonfly est un jeu vidéo de plates-formes développé par les studios californiens Equinoxe Digital Entertainment et Check Six Studios, et édité par Universal Interactive Studios. Il est sorti sur PlayStation 2 et GameCube en . Il s'agit du quatrième opus de la série principale Spyro the Dragon, qui fait suite à Spyro: Year of the Dragon, sorti en sur PlayStation. Le scénario met en scène Spyro, un dragon violet, dans sa quête pour retrouver les libellules destinées à devenir les compagnons des jeunes dragons, que Ripto a éparpillées dans les Royaumes des Dragons. Le joueur traverse neuf niveaux afin de les récupérer. Ceux-ci comportent des mini-jeux, dans lesquels Spyro pilote un planeur, un vaisseau spatial, un char ou encore, chevauche une raie manta. La conception du jeu prend diverses directions au fil du temps : Spyro: Enter the Dragonfly est d'abord pensé comme un épisode plus sérieux et sombre que ses prédécesseurs. Puis, Universal Interactive Studios, le détenteur de la franchise, souhaite une intrigue plus légère impliquant Ripto et Gnasty Gnorc, les antagonistes des deux premiers titres de la série. Spyro est doté de nouveaux souffles, comme l'électricité, la glace et le souffle de bulles. Finalement, le système de jeu comprend un monde principal, entouré d'autres niveaux à explorer, à la manière des niveaux de la série The Legend of Zelda. Le jeu, prévoyant initialement vingt-cinq niveaux, n’en compte finalement que neuf, tandis que le personnage de Gnasty Gnorc est abandonné et que les graphismes sont simplifiés afin d'éviter de faibles cadences d'images par seconde. À sa sortie, le jeu reçoit un accueil globalement négatif de la part de la presse vidéoludique, qui regrette un système de jeu presque identique à celui des précédents opus de la série, en particulier Spyro: Year of the Dragon, manquant ainsi d'innovations par rapport à d'autres jeux de plates-formes contemporains comme Ratchet and Clank et Sly Raccoon. En outre, les graphismes du jeu sont particulièrement critiqués pour leurs nombreux bugs techniques et ralentissements qui nuisent à la fluidité du jeu. Spyro: Enter the Dragonfly est l'unique jeu conçu par Equinoxe Digital Entertainment et Check Six Studios, la série étant confiée à Eurocom pour la production de l'opus suivant, Spyro: A Hero's Tail, en . | |
![]() Le soulèvement du est la révolte d'une partie des gardes nationaux et de la population parisienne qui intervient en réponse à la décision du gouvernement d'Adolphe Thiers de reprendre les canons acquis par les Parisiens pendant le siège de la ville par les Prussiens. Elle marque le début de la Commune de Paris, la plus importante des communes insurrectionnelles de 1870-1871 qui s'achève par les massacres de la Semaine sanglante du au . L'opération militaire est déclenchée avant même le lever du jour mais une partie des troupes de l'armée régulière, surprise de la réaction hostile des habitants, fraternise avec la foule. Le général Lecomte est arrêté et exécuté en fin de journée à Montmartre, en même temps que le général Clément-Thomas, pourtant en civil. Entre-temps, les Fédérés prennent le contrôle des principaux lieux de la ville. Pour de nombreux historiens, l'opération, mal préparée ou retardée, marque l'échec d'Adolphe Thiers dans sa volonté de rétablir l'ordre dans la capitale. Le gouvernement et les troupes qui lui sont restées fidèles se replient à Versailles, abandonnant Paris aux insurgés. Le Comité central de la Garde nationale investit l'Hôtel de ville et s'empare de l'administration municipale. |
![]() La Semaine sanglante, du dimanche au dimanche , désigne la période la plus meurtrière et l'épisode final de la Commune de Paris, au cours de laquelle l'insurrection est écrasée et ses membres exécutés en masse. Elle s'inscrit dans le cadre de la campagne de 1871 à l'intérieur menée par le gouvernement de Versailles contre les communes insurrectionnelles établies ou en projet que connaissent plusieurs grandes villes françaises. Depuis le soulèvement du , les fédérés contrôlent l'administration municipale de la capitale tandis que l'armée régulière réorganise ses forces sous les ordres du chef du pouvoir exécutif Adolphe Thiers et du maréchal Patrice de Mac Mahon. En avril, les Versaillais entreprennent le bombardement des forts et des quartiers de l'Ouest parisien. Le dimanche dans l'après-midi, forts de cinq corps d'armée et de 120 000 à 130 000 hommes, ils donnent l'assaut et franchissent l'enceinte de la capitale au Point-du-Jour qui n'est pas défendu. Les combats se poursuivent pendant sept jours et les Versaillais se heurtent à une défense de plus en plus acharnée mais les incendies déclenchés par les communards pour protéger leurs barricades ne peuvent interrompre l'avancée des troupes régulières, et le massacre de 147 insurgés au mur des Fédérés marque la fin de la reconquête de la capitale. La dernière barricade tombe dans l'après-midi du . Le bilan humain de la Semaine sanglante est lourd mais il n'est pas établi précisément. Les historiens du début du XXIe siècle s'accordent à reconnaître les massacres systématiques des Versaillais et évoquent un nombre d'au moins 10 000 morts du côté des insurgés, tandis que ces derniers se livrent à près d'une centaine d'exécutions d'otages. Les incendies et l'emploi massif de l'artillerie pour tourner les barricades entraînent des destructions massives dans toute la capitale et touchent la plupart des grands monuments de la ville. Dès la fin de la Semaine sanglante, le gouvernement mène une répression judiciaire de grande ampleur : plusieurs dizaines de milliers d'individus sont arrêtés et jugés, 10 137 condamnations sont prononcées contradictoirement et 3 313 condamnations par contumace, que ce soit à la peine de mort, à la déportation, à la détention ou au bannissement. Plusieurs milliers d'insurgés parviennent à prendre le chemin de l'exil et le combat pour l'amnistie des communards, porté par de grandes figures républicaines comme Victor Hugo ou Georges Clemenceau, prend fin entre 1879 et 1880 par l'adoption de deux lois votées dans un vœu de réconciliation nationale. La Semaine sanglante constitue un des épisodes de guerre civile majeurs de l'histoire de France dont le souvenir s'inscrit dans la culture du mouvement ouvrier international, de la gauche française, du mouvement anarchiste et plus largement chez les partisans de la démocratie directe. |
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